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Mes passions

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Quatrième de couverture :

Sait-on jamais avec qui on vit ?
Lorsque Lancelot apprend la mort de sa femme, qu'il aimait à la folie, son univers s'écroule. Et il va vivre un "Très Grand Choc Supplémentaire" en découvrant qu'Irina n'était que mystères. Malgré la violence de son chagrin, l'homme décide d'enquêter sur celle dont il ignorait tout, qui posait des bombes, qui était orpheline d'un père vivant, celle qui est morte dans la voiture d'un inconnu...

Ce que j'en ai pensé :

"Allô
Oui
Police de Milena
Ah ?
C'est à propos de votre femme
Ma femme ?
Vous avez bien une femme ?
Oui oui bien entendu, j'étais encore il y a un quart d'heure au téléphone avec elle
Il faudrait que vous vous rendiez tout de suite au pont d'Omoko votre femme a eu un accident
Au pont d'Omoko ? C'est impossible ce n'est pas ma femme. Il y a un quart d'heure ma femme était à l'aéroport, elle attendait son vol".
Dès ces instants Lancelot est plongé dans un monde étonnant, allant de révélations en questionnements. Qui était Irina réellement, était bien la réalisatrice de documentaires animaliers ? Qui est Kurt Bayer et cet homme qui se fait passer pour le père d'Irina que lui veulent-ils ? Pourquoi ces résidences ou ces immeubles ne sont-ils plus que d'immenses cratères ?
Un grand nombre d'ingrédients pour faire un roman plein de suspenses. Et bien il n'en est rien, ou tout du moins est-ce mon avis, Lancelot reste un personnage naïf, assommé de pilules calmantes, il reste comme un empoté devant tout ces évènements, on dirait qu'il subit les choses sans se défendre.
Le texte n'est pas déplaisant bien au contraire, il y a un très riche vocabulaire, mais il n'a pas su m'embarquer vers une séduisante et prenante histoire.


Quatrième de couverture :

J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune.
Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.

Ce que j'en ai pensé :

Tout de suite en apprenant la nouvelle, Jade avait décidé d'aller la chercher sa mamoune, sa gentille grand-mère qui avait fait un malaise et que ses filles, qui habitaient à quelques encablures de sa maisonnette sans venir la voir, voulaient placer en maison médicalisée. Jade avait un peu peur d'entraîner sa grand-mère dans son petit appartement parisien loin de sa campagne, elle n'était sûre de rien mais elle ne voulait pas la laisser au triste sort que lui réservait la vie dans une maison de repos. 

Quelle magnifique histoire cette rencontre entre une grand-mère et sa petite fille. Une relation douce, pleine de tendresse et d'amour qui nous emporte tout au long des pages et nous offre un immense bonheur. On aimerait bien la connaître cette octogénaire qui a eu une vie remplie de joies et de peines, qui a su garder son jardin secret et ce rapport tout particulier qu'elle entretient avec ses livres. "qui a appris à saisir ensemble ses petits bonheurs de l'existence pour en faire des bouquets". Une grand-mère qui est capable encore aujourd'hui d'offrir autour d'elle autant d'amour et de délicatesse, quand on l'entend parler de sa vie douce, "quand elle rappelle à elle ses souvenirs on voit sous un autre jour la tempête de questions qui nous secoue".Quelle gentillesse et quelle tendresse offre Jade à cette grand-mère tout en profitant de sa douce présence.Toute au long de cette lecture on vit les émotions de Jade et de mamoune avec une agréable sensation de bien être. Le dénouement est surprenant et je ne m'y attendais pas du tout. Une superbe lecture pleine d'amour qui ne laisse pas indifférent.






Quatrième de couverture :

Louise et Juliette sont inséparables. Mais, lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les deux soeurs vont se retrouver dans des camps opposés. Louise a épousé Charles, un brillant intellectuel juif, directeur d'un journal. Le couple doit changer de nom, abandonner ses biens et se réfugier en zone libre avec ses cinq enfants. Juliette, elle, est la femme d'un préfet qui a choisi la collaboration. Tandis qu'à Megève Louise s'engage dans la Résistance et vit dans la peur des dénonciations, Juliette découvre la vie mondaine, bien loin des horreurs de la guerre. Pour ne pas rompre le fil fragile de leur amour, elles s'écrivent des lettres bouleversantes, tentent de ne pas se juger. Mais qu'arrivera-t-il après la guerre ?

Ce que j'en ai pensé :

Louise et Juliette sont deux soeurs qui s'aiment profondément et que rien ne devrait séparer. La guerre éclate et elles vont malheureusement se trouver l'une et l'autre dans des camps adverses.  Louise a épousé Charles, un juif, qui est avec ses deux frères à la tête d'un journal. Juliette de son côté est mariée à Paul un sous-préfet. Au début des austilités Paul est nommé préfet de région dans la France de Vichy et se doit de répondre aux exigences d'Adofl Eichmann de l'office central de la sécurité du Reich tandis que Charles confronté à l'antisémitisme est obligé de s'enfuir avec sa famille et de se cacher. Entre les deux soeurs s'élève la ligne de démarcation, les privations et le danger permanent pour l'une, les mondanités et le luxe insolent pour l'autre. Laura saura-t-elle pardonner ?

A travers un récit romancé Catherine Servan-Schreiber parvient à restituer l'ambiance douloureuse d'une tranche d'histoire, avec les dénonciations, les descentes de la police et de la Gestapo auxquelles il faut échapper, la faim et le froid toujours présents pour les uns tandis que de l'autre côté de la ligne de démarcation c'est la soif du pouvoir, l'absence de toute humanité, la trahison envers les siens. Le lecteur ne peut qu'être touché par cette situation qui s'établit entre deux soeurs décrite avec beaucoup de finesse et de sensibilité. J'ai particulièrement aimé le personnage de Louise qui pense toujours aux autres, qui n'hésite pas malgré sa grande famille à prendre des risques en rentrant dans la Résistance, j'ai un peu moins aimé son amour quasi obsessionnel pour son fils aîné surtout qu'elle a d'autres enfants dont elle peut être très fière. Une très belle lecture.

Quatrième de couverture :


Ils se sont rencontrés à Sarajevo pendant la guerre civile. Lui, Robert Baer, auréolé de ses missions en Irak, en Iran, au Liban..., une légende de la CIA qui a obtenu la Career Intelligence Medal. Elle, Dayna Williamson, jeune officier de terrain, formée aux "opérations de protection", sachant manier les armes, les explosifs, et s'évader dans les pireIs circonstances.
En planque, à Athènes, Damas ou au Tadjikistan, en action à Beyrouth, Islamabab et à Nicosdie.. ou encore dans les couloirs de la CIA à Langley, ils vont finir par s'aimer et se marier.
Voici le témoignage exceptionnel d'un couple d'espions qui raconte au jour le jour leur vie dans l'ombre. Il nous dévoile avec une multitude de détails, les opérations secrètes, les modalités d'exécutions, comment le "jeu" fonctionne véritablement et par quel miracle une histoire d'amour peut s'épanouir dans un contexte si singulier.

Ce que j'en ai pensé :

Bob et Dayna font tous les deux partie de la CIA. De la Croatie, à Los Angelès, de la Virginie du nord à Athènes, du Tadjikistan à New York ils font de leur mieux, chacun de leur côté, pour accomplir les missions que la CIA leur incombe. Des quatre coins du monde et surtout dans les zones turbulentes de la planète ils vivent souvent dans des conditions rudimentaires, le ravitaillement peut être difficile, les soins médicaux précaires. Ils font connaissance au cours du mission au Sarajevo où ils vont travailler ensemble. 
Quelques mois plus tard ils vont se rencontrer fortuitement dans les rues de Washington, ils décident de dîner ensemble sous prétexte de parler de Sarajevo. Au cours du repas Bob propose à Dayna une randonnée dans les Alpes, consciente d'agir sous le  coup d'une folle impulsion, elle accepte. A partir de là ils ne veulent plus vivre séparés l'un de l'autre refusant toutes les missions qui les éloigneraient l'un de l'autre. Ils décident de quitter la CIA mais ils vont très vite prendre conscience qu'ils ne peuvent renier leur passé.

Un livre difficile à lire, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire de chaque personnage. Ils témoignent à tour de rôle sans vraiment rentrer dans le coeur de leur métier, ils se remémorent plus leurs conditions de vie et leurs difficultés passant d'un pays à un autre sans que le lecteur sache pourquoi il est là, quelle est sa mission ? Mais ceci n'est qu'un avis personnel et certainement d'autres lecteurs trouveront un attrait à ces récits.

Je remercie les éditions JC Lattès et le Forum Club de Lecture pour m'avoir offert ce livre.

          


Quatrième de couverture :

Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. Et votre fille qui annonce qu'elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d'en face qui, dès que vous vous  décidez enfin à prendre la plume face à l'océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu'ils demandent, c'est une vue sur la mer eux aussi.

Ce que j'en ai pensé :


John 55 ans est venu dans ce petit village du Cotentin habiter en solitaire la maison que lui a laissée son père défunt, un peintre reconnu. Un peu bohême, il tente de se mettre à l’écriture. Il reste de longues heures seul, assis sur la terrasse face à la mer mais l’inspiration ne vient pas facilement d’autant plus qu’il est régulièrement dérangé, sa fille Mary lui annonce qu’elle arrive avec son insupportable ami Hubert et une amie italienne. Jean, son voisin est un jeune retraité qui ne rêve que d’une chose depuis de nombreuses années : percer une fenêtre dans son mur pour voir la mer, mais il n’ose demander la permission à John chez qui donne le mur. Frédéric le fils de Jean est chargé d’encadrer de jeunes banlieusards dans un stage parapente tandis qu’Élodie son épouse s'entend difficilement avec ses beaux-parents.

Ce livre raconte deux histoires de famille : l’une celle de John, parisien exilé en Normandie, qui aime la solitude et qui est angoissé par la venue de sa fille et ses amis, l’autre celle de Jean et de Claudine les voisins, des gens qui ont toujours vécu là et qui vont bientôt être grands-parents. Beaucoup de personnages dans ce roman où l’on parle de beaucoup de choses : de la mer, du nucléaire, de l’environnement, de politique, de racisme, de peurs, d’envies et tout cela avec un beau soleil d’été. Un livre qui se lit vite sur un fond de vacances qui passent elles aussi très vite. On a presque envie de dire en fermant la dernière page : au revoir ! car l’histoire peut continuer sans nous.



Quatrième de couverture :

Hiver 1943. "Les enfants ? Où sont les enfants ?" Les questions claquent dans le silence des Pyrénées. Des passeurs ont été capturés alors qu'ils tentaient d'évacuer six enfants de résistants vers l'Espagne. Ils ont eu juste le temps de cacher leurs protégés, mais les enfants restent introuvables. Bientôt transis, les SS renoncent aux recherches et décident de les abandonner au froid. Ils font sauter l'unique passerelle reliant le refuge de la vallée...
Terrés dans une grotte, les enfants ont tout vu. Ils sont désormais prisonniers de la montagne. Les premières neiges viennent de tomber, l'hiver ne fait que commencer. Il va falloir s'organiser, trouver des vivres et du feu, surmonter les rivalités, bref se comporter en adultes.
Mais ils ne sont que des enfants. Et dans le monde de l'enfance, le corps et les âmes sont plus fragiles. Comment vont-ils résister au froid, à la faim, au désespoir ? Fils ou fille de communiste, d'ouvrier ou de bourgeois, juif ou chrétien, ils devront s'entendre et dépasser leurs différences pour avoir une chance de survivre.

Ce que j'en ai pensé :

Avant d'être tués par les SS les passeurs ont réussis à cacher les enfants qu'ils voulaient faire passer en Espagne. Privés de leurs guides abattus sous leurs yeux ces six enfants, trois garçons et trois filles, vont devoir faire face au froid, à la faim, à la peur. Pendant plusieurs dizaines de jours ils vont survivre dans une grotte en attendant les secours qui tardent à venir.
Quelques rivalités, quelques différences sociales ou religieuses mais aussi une grande solidarité voici ce que nous offre ces enfants qui font preuve de plus de maturité que certains adultes.
Un livre facile à lire, à travers les pages on suit le calvaire de ces enfants. Vont-ils survivre à de telles épreuves, auront-ils le courage de se battre ? Que font les secours ? Un beau roman et pour certains une belle leçon de solidarité.






Quatrième de couverture :

Adieu tailleurs sombres et cols boutonnés ! Aujourd'hui les femmes manient le glamour comme une arme, au même titre que le talent, l'intelligence ou le carnet d'adresses.
L'une a le goût du pouvoir, l'autre l'envie de briller. Deborah Shapiro, 42 ans, directrice de label dans une maison de disques menacée par la crise, doit défendre sa place et déjouer les manigances de ses rivaux, tout en gérant deux ex et une ado de 13 ans adepte des fugues. Un équilibre fragile bouleversé par le retour d'un amant du passé au charme toxique...
 Nelly Caldeira, chanteuse de R'n'B, ronde et énervée, est prête à toutes les métamorphoses pour devenir une star. Elle rêve non seulement de séduire l'oreille de l'exigente Déborah, mais aussi de s'imposer dans le milieu de la musique... et surtout dans le coeur du beau Ness U.
Pour ces audacieuses, être sexy n'est plus synonyme de soumission et l'amour reste la plus grande des aventures !

Ce que j’en ai pensé :

Quatre personnages principaux qui nous racontent une charmante histoire. La trame se met en place autour de Deborah et de Nelly. Deborah qui est directrice d’un important label Wonderful Music et qui est toujours à l’affût de nouveaux talents. Sa vie professionnelle ne lui laisse pas beaucoup de temps pour s’occuper de sa fille adolescente qui en profite pour être très capricieuse et la faire culpabiliser. Il y a Nelly Caldeira qui rêve de chanter, elle compose et interprète de très jolies chansons mais elle se sent mal dans sa peau et dans son corps. Sa rencontre avec Unna, qui tient une agence de mannequins, va la métamorphoser, elle va découvrir qu’avec quelques petits artifices, un peu de soin et de bon goût elle peut être une toute autre femme, sûre d’elle, prête à surmonter toutes les difficultés pour que son rêve se réalise. Puis il y a les deux garçons, Sven Gun le fils d’Emma qui n’hésitera pas à chanter pour rencontrer son père Stephen Maar un producteur très en vue.  Stephen Maar, l’ancien amant de Deborah, qui ne souhaite qu’une chose, retrouver celle qu’il a aimé autrefois et qu’il aime encore.
Des personnages charmants pour nous raconter cette histoire distrayante même si elle reste un peu rocambolesque. L’amour y prend une grande part, même si ces femmes fières pensent également à leur carrière et à leur rêve, elles gardent leurs fragilités et leurs faiblesses. J’ai bien aimé comment ce roman nous plonge dans l’univers musical, presque tous les personnages ont un rôle dans le domaine du disque, chanteur, producteur… L’écriture fluide en fait une lecture très rapide qui fait passer un très bon moment.

Quatrième de couverture :

A soixante ans, Conrad Lang vit aux crochets d'une riche famille qui l'a recueilli enfant et l'emploie aujourd'hui comme gardien. Un soir, il met accidentellement le feu à leur villa. Ce sont les premiers symptômes d'un mal mystérieux, qui va avoir d'autres conséquences troublantes. Au fur et à mesure que sa mémoire proche est engloutie, des souvenirs que certains espéraient enfouis à tout jamais resurgissent peu à peu..

Ce que j'en ai pensé :

Enfant Conrad a été pris en charge par Elvira Koch. Il va vivre auprès de  Thomas, le fils de la famille, l'accompagnant dans ses jeux d'enfants puis ensuite au collège. Il ne fera que suivre les envies de Thomas. Thomas veut faire du piano, il va en faire aussi, Thomas voudra partir en pension pour étudier, il sera du voyage. Il accompagne encore aujourd'hui Thomas quand ce dernier part seul en voyage, le reste du temps il garde une des villas de la richissime famille. Par inadvertance il met le feu à la maison, il se retrouve dans un petit appartement. A 60ans il se retrouve seul, il passe le plus clair de son temps dans les bars, boit trop jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance de Rosemarie. Un autre homme avec une nouvelle vie qui commence avec elle, mais malheureusement cela ne va pas durer longtemps car les premiers signes de la maladie d’Alzheimer apparaissent. Si Conrad oublie les choses les plus récentes, il se souvient de certaines choses du passé, ce qui dérange et inquiète fortement Elvira Koch, cette femme qui est pourtant si maîtresse d'elle même semble cacher un lourd secret.

Un roman coup de coeur pour moi. Très agréable à lire l'auteur nous un portrait très émouvant de la vie de Conrad. Jusqu'à la fin on est tenu en haleine, mais quel est se secret si bien gardé, pour lequel on irait jusqu'à commettre un crime ? Vraiment une très belle lecture. Il me tarde d'en voir l'adaptation cinématographique  avec Gérard Depardieu qui  fait partie de mes acteurs préférés.

Quatrième de couverture 


Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie...
New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d'embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s'étaient jamais rencontrés, ils n'auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu'ils s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l'autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu'ils pensaient enterré à jamais...

Ce que j'en ai pensé :

Jonathan vit à San Francisco, autrefois grand restaurateur il travaille maintenant dans un modeste restaurant, il a un fils qu'il a eu avec la femme qu'il aimait et qui l'a trahi. Madeline vit à Paris, ex-flic elle travaille maintenant comme fleuriste, elle s’est fait une promesse secrète qu’elle va s’évertuer à tenir. 
Les deux héros vont se rencontrer à l’aéroport, par mégarde ils se bousculent et ils échangent leurs téléphones portables. Un évènement bien ennuyeux mais lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise une grande distance les séparent, ils ne vont pas hésiter à prendre contact l’un avec l’autre. Dans leur téléphone il y a beaucoup de choses qui les concernent, chacun de leur côté, cédant à la curiosité, ils vont explorer le contenu du téléphone de l’autre, et de rebondissement en rebondissement ils vont se rapprocher et se retrouver face à une histoire peu ordinaire.
Guillaume Musso nous offre avec ce roman une histoire plaisante même si elle ne paraît pas très vraisemblable. Chacun des héros possède un secret que l’on veut absolument découvrir. Un livre charmant qui se lit très vite et qui fait passer un très bon moment.
Quatrième de couverture :

Lansquenet est un petit village au coeur de la France où la vie s'écoule, paisible et immuable. L'arrivée d'une mystérieuse jeune femme, Vianne Rocher, et de sa fille, Anouk, va tout bouleverser. D'autant qu'elle s'avise d'ouvrir une confiserie juste en face de l'église, la veille du carême !
Dans sa boutique, Vianne propose d'irrésistibles sucreries. Et beaucoup succombent à son charme et à ses friandises... Car le chocolat de Vianne soigne les espoirs perdus et réveille des sentiments inattendus. Tout cela n'est pas du goût du curé Reynaud, convaincu que les douceurs de Vianne menacent l'ordre et la moralité... En tout cas, la guerre est déclarée. Deux camps vont s'affronter : les partisans des promesses célestes et ceux des délices terrestres.

Ce que j'en ai pensé :

Un petit village, Lansquenet, où viennent s'installer Vianne et sa petite fille Anouk. Vianne a repris l'ancienne boulangerie et ouvre une chocolaterie qui fera également office de salon de thé où les gens pourront se détendre autour d'une délicieuse collation. Mais Vianne va ouvrir "la céleste praline" le premier jour du carême ce que n'approuve pas le rigide curé Reynaud. Les commérages vont bon train et l'arrivée des gens du voyage qui viennent accoster leurs péniches ne fait qu'envenimer la guerre entre les partisans de Vianne et les "grenouilles de bénitier" menées par le curé Reynaud. Les vieux souvenirs se réveillent, les mauvaises actions remontent à la surface...

Deux narrateurs pour nous raconter cette histoire un peu féerique, au milieu des arômes du chocolat et divers parfums qui mettent l'eau à la bouche. A tour de rôle Vianne et le curé Reynaud nous racontent, Vianne pour qui les souvenirs avec sa mère un peu sorcière sont toujours présents et Reynaud qui soulève le voile sur le passé en se confessant au vieux prêtre gisant sur son lit de malade. Une histoire pleine de charme. 
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Quatrième de couverture :

Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire ?
L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers «assommoirs» - un accident de travail, l'alcool, les «autres», la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. RelisonsL'Assommoir, cette «passion de Gervaise», cet étonnant chef-d'oeuvre, avec des yeux neufs.


Ce que j’en ai pensé :

Nous sommes au Second Empire, Gervaise et son ami Lantier ont quitté leur province pour venir s’installer à Paris avec leurs deux garçons. Gervaise a 22 ans, elle a un joli minois et même si elle boîte un peu elle garde toujours le sourire. Elle ne demande pas grand-chose, sa seule ambition : travailler tranquille, manger toujours du pain, avoir un trou un peu propre pour dormir, un lit, une table et deux chaises, élever ses enfants et encore autre chose : ne pas être battue. Lantier est un gros paresseux qui joue de son charme auprès des femmes, il voudrait faire fortune sans travailler. Il profite que Gervaise soit au lavoir pour l’abandonner avec ses deux enfants sans un sou, il part sans scrupule pour une autre femme. Heureusement sur son chemin Gervaise va croiser Coupeau, un ouvrier zingueur. Quelques temps après ils se marient et ont une petite fille Nana. Le rêve de Gervaise est de s’établir à son compte, une opportunité se présente et elle va chercher son époux sur son lieu de travail pour qu’il l’accompagne visiter un local. L’ouvrier heureux de faire signe à sa famille du toit où il est grimpé, glisse et tombe. Il ne se tue pas mais cet accident va le changer à jamais, après bien des soins qui ont vidé les économies et une grande convalescence,  il ne s’intéresse plus à son travail et commence à boire de plus en plus au débit de boisson l’Assomoir alors que Gervaise ne compte pas ses heures à la blanchisserie. Pendant ce temps Lantier ressurgit, il va devenir l’ami de Coupeau et bientôt s’installer chez le couple profitant lui aussi du labeur de Gervaise.
Quel plaisir de lire ce grand livre même si l’ambiance n’est pas très réjouissante. Dès le début on est séduit par Gervaise, on a vraiment envie qu’elle y arrive, elle est si courageuse, et qu’est-ce qu’on est malheureux de la voir de plus en plus dériver. De blanchisseuse établie avec deux ouvrières elle va se retrouver dans ce pauvre logis, puant, sale et délabré. Une lente descente aux enfers parmi l’indifférence des habitants du quartier de la Goute d’Or. Des moments forts dans ce livre : la scène du lavoir où Gervaise se dispute et se bat avec Virginie, on sent les éclaboussures du linge mouillé tout en prenant partie pour Gervaise, mais les coups deviennent de plus en plus forts, on commence a avoir peur, on voudrait intervenir mais…Et quand après avoir suivi les gestes de Coupeau sur son toit, on le voit se retourner, faire bonjour à sa famille et tout d’un coup il tombe, on entend les cris…Quand Coupeau est en pleine crise de délirium tremens, on le voit sauter, on sent sa peur, on frémit de ses propos. Quel livre !