Juin 2011 - 536 pages
Ce que j'en ai pensé :
1935-1949, c'est une époque difficile dans cette Irlande catholique mais tous ne sont pas comme Angela et Malachy qui ne semblent pas tout à fait concernés pour améliorer la vie de leurs enfants, pourtant trois d'entre eux sont déjà morts.
Malachy a bien du mal à trouver du travail et dès qu'il gagne quelques pièces, il s'empresse de partir les boire au pub, il rentre tard en chantant et demande aux enfants de se lever pour leur faire jurer qu'ils sont prêts à se battre pour l'Irlande. Le lendemain il ne peut pas se lever et perd à nouveau son emploi.
Frankie est l'ainé de la famille, tout au long de l'histoire il nous raconte, sans la moindre amertume, comment la famille s'endort la faim au ventre car ils n'ont eu qu'un peu de pain à manger et un mug de thé, et encore parce qu'ils avaient de quoi faire le feu cette fois-là. Toute la famille vit dans la même pièce, il y fait froid et humide, les enfants dorment dans le même lit avec de vieux paletots qui leur servent de couverture, par contre les puces n'y manquent pas, ce qui n'empêche pas Frankie de rêver et d'espérer. Demain il faudra se rendre à l'école avec des chaussures trouées ou rapiécées par des bouts de pneus et les jours se suivent et la misère perdure dans le foyer. Frankie est débrouillard et malgré ses yeux qui lui font mal et qui suintent, il tente de faire face à tant de misère et va tout faire pour s'en sortir et émigrer en Amérique.
C'est un récit autobiographique de l'enfance de l'auteur. Bien que ce roman soit émouvant, j'y ai trouvé par moments quelques longueurs, il est également un peu long et je n'ai pas aimé toutes les chansons. Par contre j'ai aimé comme l'auteur parle de ses parents tout au long du récit, avec beaucoup d'amour et de tendresse. L'écriture est fluide et très vraie, on vie en même temps que Frankie et on se demande toujours ce qui va encore lui tomber dessus. C'est aussi une belle leçon de vie que nous raconte ce jeune garçon, une route longue et difficile, parsemée d'embûches, il va tout faire pour s'en sortir.
Quatrième de couverture :
Si l'Irlande est l'enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont fait retraverser l'Atlantique aux McCourt. Franck a quatre ans et ne connaît de Limmerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le chapardage et la mendicité. Et la pluie, partout, toujours, insinuante, comme le poids du péché.
Balade au cœur d'une enfance irlandaise, au temps des cendres qui viendront bientôt chasser les rayons du soleil.
C'est un récit autobiographique de l'enfance de l'auteur. Bien que ce roman soit émouvant, j'y ai trouvé par moments quelques longueurs, il est également un peu long et je n'ai pas aimé toutes les chansons. Par contre j'ai aimé comme l'auteur parle de ses parents tout au long du récit, avec beaucoup d'amour et de tendresse. L'écriture est fluide et très vraie, on vie en même temps que Frankie et on se demande toujours ce qui va encore lui tomber dessus. C'est aussi une belle leçon de vie que nous raconte ce jeune garçon, une route longue et difficile, parsemée d'embûches, il va tout faire pour s'en sortir.
Quatrième de couverture :
Si l'Irlande est l'enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont fait retraverser l'Atlantique aux McCourt. Franck a quatre ans et ne connaît de Limmerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le chapardage et la mendicité. Et la pluie, partout, toujours, insinuante, comme le poids du péché.
Balade au cœur d'une enfance irlandaise, au temps des cendres qui viendront bientôt chasser les rayons du soleil.