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Mes passions

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Quatrième de couverture : 

Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu'elle n'a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l'opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s'éprend d'un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l'inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C'est à un long voyage dans les affres de la passion - et ses conséquences jusque dans l'au-delà - que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d'amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.


Ce que j'en ai pensé :

Pivoine est ravie car son père pour son anniversaire va faire jouer son opéra favori "le pavillon des pivoines".L'histoire de cet opéra raconte un amour ou l'héroïne Du Liniang rencontre Liu Mengmei dans un rêve, l'aime, le perd et meurt de mélancolie. Devenue esprit, elle erre sur terre à la recherche du jeune homme qui la ramènera à la vie. Pivoine n'a que 16 ans mais elle doit se marier dans quelques mois, une union arrangée par les familles, mais lors de la soirée elle va faire la rencontre d'un jeune homme et dès lors elle ne pourra pas de se plier à cette union. L'histoire du pavillon des pivoines va prendre alors toute son ampleur.
Un roman fantastique et une belle histoire d'amour qui nous fait pénétrer dans la vie des femmes chinoises d'autrefois confinées loin du monde extérieur afin de devenir l'épouse parfaite. Nous entrons dans un univers de croyances et de coutumes qui va jusqu'aux croyances d'avant et après les funérailles d'une personne. Nous pénétrons également dans un autre monde, celui d'après la mort.
Un roman intéressant et surtout très curieux, au milieu des fleurs et des senteurs, dans les croyances et les traditions, la partie ou notre héroïne est un fantôme est pleine de mystères et de curiosités. Même si l'on ne croit pas aux fantômes l'histoire de Pivoine et de son mal d'amour est une belle histoire, un récit qui m'a donné envie de me documenter sur certaines croyances ou coutumes chinoises.


Quatrième de couverture :

« Les trois filles s’étaient regardées en entrant, les mêmes yeux gris, et tues une demi-heure. Des têtes butées : on voulait bien comprendre, quelques mois après le décès accidentel de leur dernier parent. Après tout, qu’elles se butent, si elles se soumettent à la décision du juge et du Conseil de famille.

Elles ont échangé un nouveau regard triangulaire … ça part de Sabine, elle attrape l’oeil de Marthe sur sa droite … Judith, à sa gauche, le devine, tourne la tête et capte le mouvement de paupières … les aînées attendent le renfort de la dernière, c’est fait, elles se lancent, alors qu’on ne leur demandait rien. La triple voix monte, couvre les autres : Disons-leur, Judith, Marthe, oui, Sabine, puisque personne n’en parle … l’anniversaire, ils n’ont pas dû faire attention à la date … je croyais qu’ils le savaient, c’est aujourd’hui, la date, dis-le, Marthe, ça change tout.

Monsieur le Juge, qu’attendez-vous pour les faire taire ? »


Ce que j'en ai pensé : un vrai coup de cœur

"Trois, elles étaient trois et partageaient trois habitudes : s'accorder d'un coup d'œil, se taire au même moment et parler toutes à la fois".
Trois sœurs, Marthe, Sabine et Judith se retrouvent orphelines à la mort de leur père. L'aînée, grâce à sa toute récente majorité (21 ans le jour même où le récit débute) demande la tutelle de ses cadettes, n'en déplaise à leur tante qui souhaitait devenir leur tutrice et qui, très en colère, leur présage de mauvais jours. L'union des trois sœurs décide le juge en leur faveur, contrairement aux usages de l'époque.
La grand-mère Madeleine, au petit rire permanent et à la mémoire défaillante, essaye de faire de son mieux pour les encourager et les aider.

J'aime beaucoup le style du livre, qui met en scène le destin de ces trois femmes qui vont suivre leur chemin pas toujours facile. La femme est le thème du livre, avec trois parties : trois visages. Le dévouement de Marthe fera l'objet de la première partie jusqu'au jour où elle tombe malade et ne peut plus s'occuper de ses sœurs, la seconde partie est centrée sur l'ambitieuse Sabine qui fera la rencontre d'un industriel allemand et la troisième nous fera découvrir Judith la petite dernière qui a un goût prononcé pour la moquerie et la violente critique et qui s'attachera à un criminel.

Une narration sur quarante ans avec des acteurs ayant de fortes personnalités, une histoire qui avec de multiples péripéties nous offre une très belle lecture.
Quatrième de couverture 

Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. 

Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. 

Mon impression 

Dès le début ce livre m'a agacée. J'ai tout de suite trouvé Renée, cette concierge autodidacte, d'une autosuffisance sans nom. Comme si elle se complaisait dans son état de pauvreté pour pouvoir critiquer les riches à loisir. Qu'elle soit lettrée parfait, alors pourquoi faire exactement ce qu'elle reproche aux autres, ce n'est que critiques haineuses et médisances, ses réparties illustrent bien les épines du hérisson. Quand à Paloma, qui habite dans ce même immeuble cossu, et qui n'a que 12 ans, elle se décrit comme exceptionnellement intelligente, surdouée elle est la première de sa classe, et c'est difficile pour elle de ne pas trop bien travailler, elle est tellement au-dessus des autres !!! Ses propos envers l'existence adulte m'ont parus bien prétentieux et ses jugements bien incisifs. 

Mais ceci n'engage que moi, je n'ai pas aimé et j'ai abandonné cette lecture. En lisant tous les commentaires élogieux sur ce livre j'ai conscience d'être passée à côté de quelque chose aussi il me faudra le relire dans quelques temps peut être après avoir vu l'adaptation à l'écran avec Josiane Balasko dans le rôle de la concierge. 

Ce livre a été lu dans le cadre d’une lecture commune avec : Anne Sophie, Lecturevvv, Lyra Sullyvan,  MarmotteMélusine, Nathalie, Revelation, Setsuka et Yogi. Allez lire leurs avis !