Quatrième de couverture :
Jeune veuve, Blanche dirige les œuvres sociales des mines de
potasse, près de Mulhouse. Quand, en 1940, les Allemands envahissent la région,
elle est contrainte d’accueillir Kurt Friedrich, nouveau patron du puits
Amélie. Très vite ils deviennent amants. Au cœur de cette Alsace écartelée dans
laquelle on enrôle de force tout homme en âge de se battre, les
« malgré-nous », Blanche suscite une haine féroce. Alors qu’on la
croit vendue à la cause allemande et
que, dans le même temps, elle est étroitement surveillée par la Gestapo, elle
arrive à mettre en place, sous le nez de l’occupant, un important réseau de
passeurs..
Ce que j’en ai pensé :
Blanche, jeune veuve, dirige les œuvres sociales des Mines
de potasse, près de Mulhouse. En 1939 la menace des envahisseurs allemands la
conduit à se séparer de ses deux enfants et de les envoyer à Lyon. En 1940,
elle doit accueillir Kurt Friedrich, le nouveau patron du puits Amélie. Quelle
n’est pas sa surprise de retrouver l’homme qu’elle a connu pendant la Dernière
Guerre, celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Leur amour renaît. Kurt
désormais veuf ne partage pas les convictions imposées par Hitler. Malgré les
commérages et la suspicion dans laquelle cet amour les plonge, le couple, en
particulier Blanche, va créer le « réseau Amélie » et aider de
nombreuses personnes à fuir par la Suisse.
On ne peut rester insensible à la narration de tels faits,
même si c’est un roman on y retrouve des faits réels, la résistance n’est pas
un vain mot, le courage et le patriotisme de tous ceux qui en ont fait partie
sont impressionnants. Dans ce roman j’ai eu un peu de mal à cerner Kurt, son
personnage reste un peu dans l’ombre de sa femme, il faut croire que certains
allemands, même s’ils étaient placés à des postes importants, ne méritaient pas
tous d’être haïs. Beaucoup de personnages dans ce récit, pas mal d’actions
menées, de temps en temps on s’y perd un peu. J’y ai appris cependant de quelle
façon les alsaciens ont été enrôlés dans l’armée allemande et comment les
jeunes insoumis étaient traités.
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