Quatrième de couverture :
Au début des années 1900, la France est en proie à d’étranges phénomènes. A Paris, des momies disparaissent des musées,
des médiums succombent à des morts mystérieuses, et les rumeurs les plus folles courent les cercles occultes. A quelques kilomètres de là, dans les campagnes, une chose sans nom décime des familles entières selon des rites d’une infinie barbarie
Hanté par ses propres démons, fasciné par le Mal, le romancier Guy de Timée se lance à la poursuite de la créature.
Ce que j'en ai pensé :
Paris 1900, au musée de Cluny, Jacques, le gardien, fait son
tour de garde. C’est la nuit, il lui semble que quelqu’un marche à l’autre bout
du couloir. Jacques ne comprend pas, il ne peut réprimer un frisson, personne
ne peut être là, essaie-t-il de se convaincre ! Il s’approche du
sarcophage, il est vide, la momie du chef de guerre celte n’est plus là !
Il sent monter la peur, il est glacé, il ne peut rien faire.
Non loin de là, à quelques heures de fiacre, Guy et Faustine
ont trouvé un peu de sérénité chez Maximilien Hencks dans son château du Vexin,
essayant d’oublier les macabres découvertes faites pendant l’exposition
universelle. Leur repos ne vas pas durer bien longtemps, la disparition d’une
fille de fermier a mis en alerte tout le village, une battue est organisée. Ils
retrouvent la gamine, nue, le regard vide, hurlant comme une damnée. Le
lendemain, le malheur vient s’abattre sur Saint Cyr, on retrouve à la ferme non
seulement la jeune fille morte mais également toute sa famille dans des
conditions abjectes, un homme avec quatre bras, une femme éclatée, que
c’était-il passé dans cette maison? C’est l’œuvre d’un maniaque, d’un fou
sanguinaire.
Ca recommence se dit Guy de Timée, un crime, un autre crime.
Il est obsédé par la mise en scène dans la ferme de l’horreur, il est à nouveau
confronté à un prédateur. Malgré la promesse qu’il a faite à Faustine il se
sent investi d’une mission.
Avec ce thriller je viens de faire connaissance avec Maxime
Chattam. Le récit nous entraîne dans un terrifiant voyage avec une escalade de
crimes et d’horreurs que le duo Faustine et Guy traque dans un monde
cauchemardesque. L’atmosphère est angoissante, les tragiques évènements sont d’une
extrême violence et pourtant je me suis laissée prendre au plaisir d’écouter
cette horrible histoire. En effet ce livre raconté par Xavier Béja est malgré
tout envoutant. La vois de Xavier Béja sait nous entraîner dans un monde
oppressant, faisant monter la pression tout au long des chapitres. Il faut
ajouter qu’il est servi par un texte au vocabulaire est très riche, où les
descriptions et les scènes sont tellement bien décrites qu’on imagine les
paysages, qu’on sent le vent dans les maïs, les odeurs de sang et de chair se
mélangent, qu’on entend les hurlements et les appels lugubres. Ce Requiem des
abysses est la suite de leviatemps que je ne connais pas, mais cela ne gène en
rien cette intrigue.
Seul bémol pour moi : cette nouvelle façon de découvrir
une histoire, j’ai trouvé que c’était un peu long, comme si le livre était lu
trop lentement.
Je remercie le Club de lecture et audiolib pour cette
découverte
1 commentaires:
Ah Chattam, je l'ai découvert il y a quelques années. J'en ai encore un dans ma PAL. Et puis j'ai l'impression qu'il est de plus en plus gore dans ses descriptions. Et puis côté Thriller, la concurrence est rude !!
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