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Mes passions

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Quatrième de couverture :

Quand, le 1er octobre 1935, Augusta Maupin prend son premier poste d'institutrice face à une classe de petits paysans corréziens, elle a l'enthousiasme chevillé au corps. Jeune normalienne porteuse des valeurs républicaines, elle a été formée aux "nouvelles" méthodes d'éducation. Mais qu'une jeune femme, belle de surcroît, veuille donner à tous ses élèves, garçons et filles confondus, les moyens de devenir de vrais citoyens crée le scandale. Alors que pointe le Front populaire, elle devra affronter le maire et le curé du village qui exigent de demeurer les seuls garants de l'autorité et de la morale. 

Ce que j'en ai pensé :

En ce jour du 1er octobre 1935, Augusta Maupin fait sa première rentrée scolaire en tant qu’institutrice. Toute juste sortie de l’école normale elle a été affectée dans un petit village de Corrèze, Chèvrefoche, laissant sa mère seule à Brive. La commune de Chèvrefoche possède cette école publique composée de deux classes qui donnent généreusement par leurs grandes ouvertures sur une succession vallonnée de prés et de bois jusqu’à la ligne des Puys qui marquent l’horizon. La classe des petits sera tenue par Henri Jacquet, un instituteur un peu vieillissant, qui à contre cœur, a laissé la classe des grands à la remplaçante de M. Lebiot qui, suite à une plainte du maire, a été limogé. Le maire déclarant à ses relations qu’il n’avait pas besoin d’agitateur venant distiller une propagande subversive dans son petit village.
« Faites de nos petits de futurs français maîtrisant la lecture, le calcul et le goût des choses simples, c’est tout ce que nous vous demandons » dira le maire à Augusta, mais celle-ci n’est pas du même avis, elle s’est donné pour mission de conduire tous ses élèves à la réussite de leur certificat d’études même si le niveau scolaire de ces petits paysans n’est pas très satisfaisant.
Pour y arriver elle va devoir affronter les coups bas de Josselin Pradal, le jaloux cantonnier qui est tombé fou amoureux d’elle, du maire Paul Martoire, avec qui elle ne partage pas les mêmes idées politiques, et qui associé au curé Morel veut la prendre en défaut. Dans cette période mouvementée elle va trouver l’amour en rencontrant Matial Bertier, un socialiste partisan de Léon Blum.
Avec ces « Encriers de porcelaine » l’auteur nous plonge dans les prémices d’avant-guerre et l’arrivée au pouvoir du Front populaire. De sa plume agréable, il nous entraîne dans une période où les enseignants de l’école laïque se confrontent à l’éducation religieuse. Les premiers chapitres montre bien l’énergie d’Augusta pour le bien de ses élèves, elle n’hésite pas à braver le maire et le curé, elle demande qu’on la juge en fonction du travail effectué auprès de ces fils de paysans, quand à ses idées politiques, elle estime que ce sont les siennes et elle est libre de les exprimer en dehors de sa classe. L’histoire aurait pu être plus passionnante si l’aspect politique ne prenait pas le dessus sur l’histoire d’Augusta qui naît à sa nouvelle vie professionnelle et amoureuse. Une lecture que j’ai pas particulièrement aimée, une impression de déjà lu.


Une histoire qui s'inscrit dans le challenge :



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