Quatrième de couverture :
Que faire lorsqu’on tombe amoureux d'une jeune femme au cours d'un déjeuner, et qu'on découvre au dessert qu'elle se déplace en fauteuil roulant ?
Arraché à sa routine, malmené, envoûté par cette "demi-pensionnaire" qui l'initie à la vraie liberté, Thomas comprendra au bout du compte que c'est lui qui vivait comme un infirme. Et qu'une femme assise, parfois, peut aider un homme à se relever
Ce que j'en ai pensé :
Thomas a déserté le Grand-Bornand pour mener une vie bien
monotone à Paris. Employé à la SACEM, il conseille derrière son guichet « Renseignements »
les gens qui viennent se présenter à la
Société des auteurs. Bien qu’habitué aux demandes abusives et aux déjantés de
tout poils, il se trouve tout démuni devant la vieille dame en tailleur
pistache qui lui fait une étrange proposition : accepter son invitation à
dîner avec sa fille en endossant le costume du Lieutenant Charles Aymon d’Arboud
disparu et auquel il ressemble à s’y
méprendre. Thomas accepte et va ainsi faire la connaissance d’Hélène, une
ravissante jeune fille. A la fin du repas il découvre qu’elle est dans un fauteuil
roulant paralysée suite à un accident. Hélène va très vite devenir la femme des
pensées de Thomas et l’amour va naître.
C’est grâce au Club de lecture que j’ai fait connaissance de
Didier Van Cauwelaert avec « les témoins de la mariée » . Ayant
apprécié le style de l’auteur j’ai eu envie de continuer à le découvrir et
de m'immerger dans une seconde lecture. Et voici avec « la demi-pensionnaire » un roman tout aussi beau. Une
belle histoire où l’humour et l’amour se côtoient,
Hélène est une personne hors du commun que son handicap n’a
fait qu’exalter. Dorénavant elle s’accroche à la vie avec tout ce qui lui
demeure possible de faire. Elle réagit à chaque nouvelle, se sent concernée par
tout. Son enthousiasme est une belle leçon de courage pour ceux qui se
plaignent de broutilles. Par contre la relation entre Edmée et sa fille Jacqueline fait peine à voir, on est bouleversé tout au tant par cette vieille dame et par ce qu'elle subit de son entourage, mais aussi par Jacqueline qui depuis sa tendre enfance s'est sentie laide et mal aimée par sa mère. Mais par contre comment fait-elle pour ne pas prendre conscience de sa responsabilité dans l'état mental de sa mère ?
L’auteur évite tous les clichés, ni drame, ni larmoiement
bien au contraire le récit est plein d’allégresse et d’humour. Un peu trop
court à mon goût.
Une lecture à inscrire dans le challenge :
Une lecture à inscrire dans le challenge :
4 commentaires:
Je n'avais pas vraiment accroché à ce roman et j'en garde vraiment très peu de souvenirs.
je suis tombée amoureuse de cet auteur il y a peu de temps, je ne connais pas (encore!) ce livre.
Un des premiers que j'avais lu de lui et adoré !!
J'en garde un souvenir un peu décevant, j'avais largement préféré "L'éducation d'une fée" et "La vie interdite" pour ne citer qu'eux. Je peux vous les apporter si vous voulez :)
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