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Mes passions

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Quatrième de couverture :
 Mamie Dan n'a pas toujours été la vieille dame discrète et charmante que l'on vient d'enterrer au coeur de Vermont. Née en 1895 en Russie elle fut danseuse étoile du prestigieux ballet de Saint-Pétersbourg. Elle fut également une intime de la famille du tsar. Mais, en 1917, la Révolution qui gronde aux portes du palais va sceller bien des destins ...
Ce que j'en ai pensé :
Mamie Dan vient de mourir. Elle avait quatre-vingt-dix ans. Peu de temps après, sa petite-fille reçoit un paquet contenant des lettres et des chaussons de danse lui ayant appartenu. Elle découvre alors le secret bien caché et la vie de sa grand-mère mamie que fut une ravissante jeune fille prénommée Danina, qui connut la passion, les rires, le bonheur...
Une petite histoire rocambolesque, la vie d'une ballerine, sa passion pour la danse, son amour pour un celui qui a pris une grande place dans son cœur. Une agréable lecture.
Editions Les Nouveaux Auteurs
655 pages

Quatrième de couverture :

En cette belle journée de juin 1914, Julie Maréchal fête ses fiançailles au domaine de Misère, où vit sa famille. L’avenir lui sourit, elle aime Francis et ils seront bientôt mariés. Mais, le destin capricieux en a décidé autrement et le 1er août, la guerre vient mettre un terme à cette douce euphorie. Les hommes sont mobilisés, obligeant les femmes à prendre en main leur propre destinée. Loin du front, dans ce village du littoral héraultais, la vie continue envers et contre tout. Julie nous entraîne, avec pudeur et tendresse, dans le quotidien des gens de l’arrière pris eux aussi dans la tourmente.

Ce que j’en ai pensé :

Julie et Francis, instituteurs l’un comme l’autre, s’aiment et décident de se fiancer. C’est au domaine de Misère où toute la famille de Julie habite et travaille, que leur promesse est fêtée, bonne chair bien arrosée, rires et danses égaient cette belle journée, personne n’ose penser que cela ne va pas durer et pourtant ! La guerre est déclarée, tous les jeunes gens doivent partir laissant derrière eux leur famille, femme, enfants, mère et sœurs. Julie, comme bien d’autres, va attendre et espérer tout en essayant de continuer à vivre. Les quelques courriers échangés sont attendus avec  impatience car ils souffrent tous en menant leurs vies parallèles. Il y a le front, la souffrance, les corps confrontés jour et nuit à la douleur, à la mort, au froid, à la puanteur, au bruit et au feu, et cette peur qui ronge. Puis il y a l’arrière, et la vie sans eux. Mais une vie sans vie, qui apprendra l’impensable, le vide, le cafard tout en gardant son conformiste et son étroitesses d’esprit sous lesquels il est difficile de ne pas étouffer.
Un livre bouleversant qui se situe pendant la guerre 14-18. Nous suivons avec beaucoup d’intérêt les membres de la famille de Julie qui vivent le jour le jour, puisque leur demain est si aléatoire et si fragile pour être envisagé sereinement.  Et il est magnifique de voir que malgré tout ils gardent des projets pour avancer et vaincre le découragement. Ils apprennent à faire front même si c’est difficile. Malgré tout ce qu’ils endurent, en se serrant les coudes ils parviennent à s’adapter aux évènements dramatiques qui émaillent les mois de guerre luttant jour après jour contre l’envie de baisser les bras et de succomber à la tentation du défaitisme. Avant cette lecture, je n’avais pas lu beaucoup de témoignages sur cette guerre 14-18 et là j’ai eu devant mes yeux, au fil des pages, l’horreur. Les obus qui cisaillent les corps des hommes, les déchiquettent et les défigurent.  Un roman très prenant même si il nous parle d'une époque où une génération a été sacrifiée. 
Je remercie vivement Karine du Club de lecture et les éditions Les nouveaux auteurs pour ce magnifique partenariat.





 J'inscris cette lecture dans le challenge :




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Editions Les classiques de Poche
250 pages

Quatrième de couverture :

Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l'idylle qui se noue entre Angélique et Félicien.

Ce que j'en ai pensé :

Trouvée transie de froid aux pieds de la cathédrale, Angélique a neuf ans quand elle est recueillie par le couple Hubert. Ce couple sans enfant, très pieux, décide d’adopter la fillette. Angélique va vivre heureuse malgré sa vie recluse et apprendre le métier de brodeur de ses parents adoptifs. Devenue une excellente brodeuse ils lui confient les travaux les plus délicats et c’est avec beaucoup d’habileté qu’elle réalisera des ouvrages superbes notamment pour l’église qui est leur principal client. Chasubles, mitres et autres objets précieux destinés au culte naissent par ses doigts de fée. La jeune fille est une grande rêveuse, elle attend le prince charmant, beau et fabuleusement riche, et le jeune garçon qui apparaît un soir sous son balcon pourrait bien être celui-là. Mais Félicien est le fils de Monseigneur Haurtecoeur enté dans les ordres suite au décès de son épouse adoré, et la sentence est cruelle et s’énonce d’un seul mot : jamais.
Voici un beau roman de Zola, bien écrit mais qui est cependant très dur à lire. L’auteur dans ce livre ne parle pratiquement que de la passion amoureuse d’une très jeune fille qui se retrouve complètement perdue car les familles ne sont pas du même rang et qui se retire dans sa solitude en se laissant mourir. Il ne s'y passe presque rien d’autre, je ne me suis pas passionnée pour dans les ornements d’église qui nous sont détaillés par le travail de la brodeuse, ni par le jardin monacal propice au recueillement. Ce tome de la série des Rougon-Macquart diffère des autres romans, on ne rentre pas dans l’intimité des foyers et je ne suis pas laissée apitoyée par cette jeune fille en mal d’amour. A mon avis ce n’est pas ce livre qui donne envie de lire Zola.

Lecture qui fait partie des challenges 

 et




Editions Robert Laffont
422 pages



Quatrième de couverture :

"L'homme qui va le plus compter dans ta vie vient de passer derrière ton dos. Pour le retrouver, tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer six personnes qui te mèneront jusqu'à lui...
Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et une autre, qui t'attend depuis toujours."

Londres, 1950

Alice mène une existence tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d'amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant,la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d'une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n'a jamais cru à la voyance, mais elle n'arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu'incompréhensibles.
Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambiguës, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin.

De Londres à Istanbul, il décide de l'accompagner dans un étrange voyage...

Ce que j'en ai pensé :

Au cours d’une sortie à la fête foraine de Brighton, Alice, poussée par ses amis, va voir une voyante qui lui prédit un mystérieux avenir, elle doit faire un grand voyage au cours duquel elle rencontrera si personnes avant de trouver l’homme qui comptera le plus dans sa vie. Au premier abord Alice n’y croit pas, mais la prédiction fait son chemin dans sa tête et ses nuits se peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles, aussi quand Monsieur Daldry, son voisin de palier et célibataire endurci, lui propose un voyage en Turquie elle n’hésite plus.
 Un roman que j’ai trouvé très moyen. C’est le récit d’une quête vers ses origines qui se matérialise par un voyage dans un pays lointain. Mais une quête qui n’est pas très convaincante. Tout au long de ma lecture je n’avais qu’une hâte c’était de tourner les pages pour lire quelque chose de plus motivant. A mon avis l’intervention de Monsieur Daldry et sa proposition de voyage paraît très peu probable, ensuite tout au long de l’histoire les évènements sont si nombreux, les rencontres si incroyables que j’ai eu vraiment beaucoup de mal à me laisser convaincre. Le personnage de Monsieur Daldry est encore celui qui m’a le plus plu, c’est un vrai gentleman qui peut être à la fois grincheux et drôle, même si ses motivations semblent bien ambiguës. Une petite partie du roman est sous forme épistolaire entre les deux protagonistes, elle raconte ce qu’ils font chacun de leur côté et leur permet peut être de mieux se connaître et de mieux s’apprécier.
Je crois que je vais tenter un autre livre de Marc Levy pour oublier cette petite déception.

Cette lecture s'inscrit dans les challenges :



Editions Belfond
300 pages

Quatrième de couverture :

Guillaume, brillant architecte, dirige un cabinet florissant à Versailles. Surchargé de travail, il descend en Bourgogne, répondant à l’appel désespéré de son frère jumeau, Robin. Luttant contre la maladie, ce dernier est épuisé et sait qu’il ne pourra pas assumer seul les vendanges, d’autant plus que sa femme est sur le point d’accoucher. Une fois sur place, Guillaume décide de tout prendre en main. Il n’hésite pas à lâcher un projet d’architecture ambitieux, pas question pour lui de laisser tomber son frère. Il s’installe donc chez le couple et tente de tout gérer de front.
Mais les ennuis s’accumulent et il perd pied. François, le paysan avec qui les jumeaux avaient signé un contrat de fermage au décès de leurs parents, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite, une catastrophe pour les deux frères. Quant à Ralph, le fils de Guillaume, il se rebelle contre son père en lui faisant payer chèrement un divorce qu’il n’a jamais supporté.
Guillaume va-t-il réussir à résoudre seul tous les problèmes ? Peut-il laisser tomber son cabinet d’architecture et mettre ainsi sa vie entre parenthèses pour épauler sa famille ? Un retour définitif en Bourgogne est-il envisageable, lui qui a tout fait pour construire sa vie ailleurs ?

Ce que j’en ai pensé :

Robin lutte contre un cancer qui l’épuise physiquement et moralement, son épouse Laurence est sur le point de donner naissance à leur premier enfant et il faut absolument faire les vendanges. Qui peut-il appeler pour les aider si ce n’est son frère jumeau Guillaume ? Sans hésiter une seconde Guillaume répond à l’appel de son jumeau laissant derrière lui ses collaborateurs seuls pour répondre à un marché d’une grande importance. Il va tenter de gérer comme il peut les vendanges, s’occuper de son frère, trouver une solution pour la ferme familiale et essayer de se réconcilier avec son fils.
J’ai bien aimé ce roman où la famille est au centre de l'histoire et notamment le lien entre les deux jumeaux qui reste plus fort que tout.  Comme dans nombreux livres on découvre ce monde de la campagne ou les gens sont très solidaires, où il y existe encore des valeurs autres que celles du profit et de l’argent.
Ayant beaucoup d’attrait pour la littérature qui se déroule dans le monde rural, j’ai trouvé cette histoire de famille très agréable même si les évènements ne sont pas sourire. Une belle histoire familiale presque rassurante.  

Une lecture qui s'inscrit dans le challenge :

  


Quatrième de couverture :
A la campagne, près de New York, Victoria et Olivia sont des jumelles si parfaites que leur propre père s’y laisse tromper.
Olivia, douce et réservée, est toute dévouée à sa famille, Victoria, indépendante et passionnée, a dû se résoudre à un mariage de raison pour étouffer le scandale d’une aventure amoureuse.
En Europe, la Première Guerre mondiale fait rage. Victoria décide d’échapper à son quotidien et d’apporter son aide sur les champs de bataille. Seule Olivia est mise dans la confidence…

Ce que j’en ai pensé :
Edward Henderson a perdu la femme qu’il aimait le jour où elle a donné naissance à deux adorables jumelles. Fou de chagrin il a plus au moins abandonné la vie mondaine de New York pour vivre avec Olivia et Victoria dans son paisible domaine de Croton-on-Hudson. Les deux ravissantes jeunes filles ont maintenant 20 ans, elles se ressemblent tant qu’il leur arrive de penser qu’elles ne sont qu’une seule personne, l’une étant le côté droit et l’autre le côté gauche. Cette incroyable ressemblance est source de joies et de plaisanteries. Enfants, elles se sont souvent amusées à se faire passer l’une pour l’autre. Leurs caractères sont cependant très différents, timide et sérieuse Olivia remplace sa mère dans la vaste demeure familiale tandis que Victoria, passionnée veut militer pour le droit de la femme. Dans l’obligation de se rendre à New York pour affaire, Edward décide d’emmener ses deux jumelles ; elles avaient l’âge de rencontrer des gens, de se rendre aux soirées et au théâtre. C’est au cours d’une de ces soirées que Victoria tombe amoureuse d’un homme marié, les rumeurs d’une liaison vont vite à circuler, pour éviter le scandale Edward décide de marier Victoria à un jeune veuf, avocat de talent, Charles Dawson. C’est pour donner une nouvelle mère à son fils que Charles a accepté ce mariage d’autant plus qu’il n’est pas insensible au charme de Victoria. Mais le jeune femme profondément marquée par son premier amour a du mal à s’intégrer dans sa nouvelle vie, il ne reste pour elle qu’une solution, partir. C’est alors que le jumelles vont oser se faire passer une fois de plus l’une pour l’autre, Victoria part pour trois mois en Europe où la guerre a été déclarée tandis qu’Olivia prend sa place auprès de Charles et de son fils…

Une très belle histoire. En général j’aime bien les romans de Danielle Steel, je passe d’agréables moments à lire cette romancière. Là encore j’ai pris un grand plaisir à lire cette histoire que j’ai trouvé particulièrement très belle. Un vrai coup de cœur.

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