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Mes passions

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Quatrième de couverture :

Au hasard d'une urgence, Faraday, médecin de campagne, pénètre dans la propriété délabrée qui a jadis hanté ses rêves d'enfant : il y découvre une famille aux abois, loin des fastes de l'avant-guerre. Mrs Ayres, la mère, s'efforce de maintenir les apparences malgré la débâcle pour mieux cacher le chagrin qui la ronge depuis la mort de sa fille aînée. Roderick, le fils, a été grièvement blessé pendant la guerre et tente au prix de sa santé de sauver ce qui peut encore l'être. Caroline, enfin, est une jeune femme étonnante d'indépendance et de force intérieure. Touché par l'isolement qui frappe la famille et le domaine, Faraday passe de plus en plus de temps à Hundreds. Au fil de ses visites, des événements étranges se succèdent : le chien des Ayres, un animal d'ordinaire docile, provoque un grave accident, la chambre de Roderick prend feu en pleine nuit, et bientôt d'étranges graffitis parsèment les murs de la vieille demeure. Se pourrait-il qu'Hundreds Hall abrite quelque autre occupant?

Ce que j'en ai pensé :

Le jeune Faraday a une dizaine d'année quand il est invité à Hundreds Hall avec ses parents pour l'Empire Day. Il est fasciné par la demeure des châtelains et n'oubliera pas le manoir. Quelque trente ans plus tard, devenu médecin, il y revient pour s'occuper d'une jeune domestique souffrante. Il découvre la maison délabrée et les terres en friche. Mrs Ayre aidée de sa fille Caroline et de son fils Roderick tentent d'entretenir comme ils le peuvent la propriété à l'image des Brontë, fiers et isolés, ils préfèrent cautériser eux-mêmes leurs plaie. .Devenu le médecin de Roderick qui est un grand blessé de la guerre, les visites de Faraday au manoir se font de plus en plus fréquentes. Il va ainsi se lier d'amitié avec les Ayres et être le témoin de leur tourmente et d'évènements bizarres qui petit à petit transforment Hundreds Hall en lieu d'inquiétude : le chien de Caroline, un animal d'ordinaire docile, provoque un grave accident au cours duquel une petite fille reste mutilée, la chambre de Roderick prend feu en pleine nuit, les sonnettes s'agitent toutes seules, d'étranges inscriptions apparaissent sur les murs de la vieille demeure…..rien de tout cela n'entraîne à la romance.

Un bon roman. 700 pages d'une histoire prenante portée par un narrateur masculin, un médecin à l'ancienne, un médecin dévoué. Des personnages de plus en plus sympathiques, une demeure qui part à vau-l'eau dans une atmosphère étrange qui doucement, puis de plus en plus fort donne l'impression de devenir inquiétante. Ce manoir chargé d'histoire qui occupe une grande place dans ce roman avec ses différentes photographies selon que l'on se trouve par une journée ensoleillée, par un jour de pluie ou par un sombre jour d'hiver.

Même si j'ai été un peu déçue par la fin j'ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire. Je ne connaissais pas Sarah Water, et j'ai bien aimé son style d'écriture, sa façon de nous entraîner  tout d'abord doucement, puis de plus en plus fort, dans son histoire. J'ai hâte de découvrir un autre de ses romans

Quatrième de couverture :
"François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire ; chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse…
- Je vais prendre un jus … Un jus d'abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité."

 Ce que j'en ai pensé :
Tout va pour le mieux pour la discrète Nathalie, elle aime rire, elle aime lire, mais surtout elle aime François. Les témoins de leur amour auraient pu les rencontrer, main dans la main, à Rome, à Lisbonne ou ailleurs, unis dans la même innocence romantique. Sept ans de vie commune, sept ans à être deux, oui ce bonheur pouvait leur faire peur. L'irrémédiable arrive lorsque François se fait renverser par une voiture. Comment survivre à un tel drame ? Il n'existe pas de méthode chacun le vit comme son cœur l'écrit. Alors c'est à sa vie professionnelle que Nathalie laisse le soin de se tourner vers l'avenir, les mois qui vont suivre seront marqués par une boulimie de travail sans penser à sa vie personnelle. Mais un matin Nathalie s'étonne de constater que le mal-être est un peu moins fort et ce baiser anodin qu'elle échange avec Markus, un collègue de travail qui n'a a priori rien pour lui plaire, est peut être un second rendez-vous avec l'amour ?

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre quelle magnifique histoire. Sans tomber dans le cliché, le mièvre et le larmoyant, l'auteur décrit l'amour qui naît entre un homme et une femme. La tendresse, la peine, les craintes, la découverte, les espoirs de Nathalie ont fait vibrer de plaisir la lectrice que je suis. J'ai également beaucoup aimé Markus, il endosse par moment un rôle où il se sent fort, protecteur et l'instant d'après toutes ses assurances sont dispersées car ses doutes, ses "prises de tête" qu'il transforme en angoisses, l'envahissent. Prisonnier de ses incessants voyages de l'allégresse à la tristesse il devient un personnage très attachant.
J'ai apprécié la structure du récit qui est entrecoupé d'anecdotes, de définitions ou de citations. Ecrites dans un autre style littéraire, elles viennent se rajouter à celui de l'auteur pour souligner quelques mots avec beaucoup de tendresse et de drôlerie.
Donc vous l'avez deviné si vous voulez passer un agréable moment je ne peux que vous conseiller cette lecture.
Quatrième de couverture :

Si vous passez la porte de la librairie de Monsieur H., vous le trouverez, derrière son comptoir, cachant sa frustration sous un sourire affable. Car Monsieur H., grand amateur de littérature, se désespère de ne pouvoir lui-même écrire une œuvre. Après quarante années de vains efforts, il semble cependant prêt à déposer les armes – son stylo-plume en l'occurrence – et à se consacrer à ses clients.
Un jour, une jeune fille, Isis, entre dans la boutique pour demander son chemin, griffonne un plan, et, cédant à la tentation, dérobe le stylo du libraire. L’objet passera alors de main en main, pour nous entraîner dans une étonnante ronde de personnages : Isis elle-même, fragile adolescente aux journaux intimes peu communs ; Paul, jeune homme faussement ordinaire, s’égarant de soirées arrosées en nuits décousues ; Sybille, « bibliovore » obèse, qui s’est volontairement ensevelie sous la graisse au fil des ans ; Emma, trentenaire rangée dont la soudaine déraison ravive une ancienne fêlure ; Roman Hipser, écrivain reconnu…
Ainsi se déroule avec brio un récit dévoilant les failles de chacun, jusqu’à un surprenant final. C’est seulement alors que se révèle le sens du roman, de ce Tour de plume à la saveur douce-amère qui sait si bien tisser des liens entre l’amour des livres et les blessures des hommes

Ce que j'en ai pensé :

Monsieur H., libraire de son état, tente vainement d'écrire depuis son plus jeune âge à l'instar de tous ces auteurs qui règnent dans sa librairie. Mais au bout de quarante ans pas un seul écrit n'a vu le jour. Une jeune fille entre dans sa librairie pour demander son chemin et cédant à la tentation repart avec le stylo-plume de Monsieur H., la jeune fille va égarer le stylo et c'est Paul qui va le trouver. Paul va l'offrir à sa mère…Cet objet qui passe de main en main nous permet de découvrir tour à tour les personnages. Chacun avec sa souffrance, ses blessures, ses désirs inassouvis, ses regrets car c'est surtout cela que j'ai ressenti quand les personnages dévoilent leur intimité les uns après les autres.

Un roman que je n'ai pas particulièrement aimé, ces personnages n'ont pas réussi à m'émouvoir avec leurs regrets.  Mais ce n'est que mon humble avis car il remporte de nombreux suffrages ne serait-ce que le billet de Clara que je vous invite à aller voir.



Quatrième de couverture :

Quand la vie ne tient qu'à un livre
"Trempée jusqu'aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d'une nuit d'orage.
- D'où sortez-vous ?
- Je suis tombée.
- Tombée d'où ,
- Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi !"
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant…
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...

Ce que j'en ai pensé :

Rien qu'en lisant la présentation de l'auteur j'ai senti que j'allais être emportée dans un autre monde !
Malgré ses déboires financiers Tom soutient à Milo qu'il ne peut plus écrire, la femme de sa vie l'a quitté et depuis il se sent vide comme si son esprit était verrouillé. Il va faire une étrange rencontre avec Billie qui affirme être une héroïne de son roman. Il ne veut pas entrer dans son jeu malgré sa bouille de manga, sa fraîcheur rieuse et son petit air de garçon manqué. . Mais Billie insiste, Tom doit l'aider à retrouver sa place dans son monde imaginaire et pour celà il doit recommencer à écrire. En effet, dès que Tom écrira la suite de l'histoire de Billie, que cette histoire aura été lue par quelque lecteur ou lectrice la jeune femme pourra retourner dans son monde : le "monde imaginaire".

Si j'ai eu un avis mitigé lors de ma première rencontre avec l'auteur avec "Que serais-je sans toi ?", là j'ai vraiment adoré.
Tout de suite je me suis laissée emportée dans cette aventure extraordinaire pleine de rebondissements et j'ai vraiment adoré. J'ai beaucoup aimé Billie, elle est amusante, belle, craquante dans sa façon de parler et surtout très drôle dans sa ténacité, elle fait preuve également de beaucoup de douceur. J'ai également beaucoup aimé la grande complicité et la grande amitié qui lient Carole, Milo et Tom.
Merci à Guillaume Musso pour cette bouffée d'air frais, ces instants de magie et de bonheur, qui nous entraînent avec sa malicieuse héroïne dans des situations cocasses. Une histoire fantastique qui m'a plu dès les premières pages, une lecture détente, toute en douceur, sans prise de tête, que je vous recommande sans modération.

Quatrième de couverture :

A l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été témoins ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944.
De l'occupation à nos jours, Lionel Duroy retrace la lente déliquescence d'une famille au fil des évènements terribles de la seconde guerre moitié du XXème siècle. Le portrait d'un enfant pris au piège de la fatalité familiale. Moitié du XXe siècle.

Ce que j'en ai pensé :

Au départ, c'est de deux amoureux, ses parents, qui se marient durant l'Occupation dont nous parle l'auteur. Le mari est issu de la noblesse bordelaise désargentée ; la belle épouse aspire à une vie mondaine digne de son nom à particule de femme mariée. .Mais leur vie de famille va être tout sauf un long fleuve tranquille. Le père se lance dans les pires entreprises pour satisfaire les exigences de sa femme qu'il adore, il accumule petits boulots et mauvaises combines qui vont conduire sa famille à la ruine. Les dettes exorbitantes finissent par les rattraper et la chute est bien rude. La famille passe de Neuilly à la banlieue, de l'appartement luxueux au logement lugubre des HLM. Ce n'est que le début d'une longue série de galères, expulsion des écoles payantes, électricité et le gaz coupés etc. La mère s'aigrit de plus en plus, et les enfants seront les témoins de cet itinéraire de plus en plus chaotique. Ils feront pourtant bien des efforts pour aider leur père à satisfaire cette mère indifférente mais sans jamais voir un sourire joyeux sur son visage.
J'ai bien aimé la couverture elle me rappelle mes moments à regarder les photos jaunies de mes grands-parents et de mes parents entourés de nous, gamins.

Un roman dense et assez long qui nous dévoile la vie de l'auteur. Avec sa voix d'enfant il nous parler de son enfance dans une famille de dix enfants (onze si l'on compte l'enfant décédé), de ses parents, de leurs galères, de leur misère, de cette relation complexe qu'il entretient avec sa mère, mêlant l'amour et la haine, de cette ressemblance avec son père et donc aux Dunoyer que sa mère déteste tant et qu'elle traite de dégénérés, d'alcooliques. A dix sept, dix-huit ans alors qu'il a quitté avec un de ses frères le domicile parental il rencontre Agnès mais il lui semble avoir "une lourde dette à rembourser avant d'avoir le droit d'être heureux, de jouir d'être attendu, aimé" et il nous énumère quelques unes de ses explications :

1 : Ne pas avoir été un enfant désiré
2 : Avoir eu la malchance d'être né du "côté" Dunoyer plus que du "côté" Verbois
3 : Avoir toujours lu la déception dans le regard de sa mère, aussitôt qu'il apparaissait …
4 : Ne pas avoir attrapé le choléra (comme son frère qui est devenu l'enfant chéri de sa mère)
etc

Il enchaîne sur sa vie d'adulte, la politique, les mouvements sociaux, de mai 1968, de ses envies, mais aussi de sa vie avec Agnès, ils auront deux enfants, mais après quelques années de relations étranges le naufrage de leur couple semble inéluctable. Il n'a de cesse de vouloir écrire et un matin de l'été 1989 il commence son livre "Priez pour nous" Il y exprime la peur et la haine qu'il a éprouvées pour sa mère sans aucune retenue, d'ailleurs celle-ci le traitera d'assassin à la publication et il se mettra toute sa famille à dos car ses frères et sœurs se sont réconciliés autour de leur mère contre son livre et contre lui ne lui pardonnant pas d'exposer leur famille au public.

A 40 ans, en pleine rupture avec tous les siens, ll est bouleversé par sa rencontre avec Blandine. Le ton change, il parle d'amour. Avec Blandine il va avoir une deuxième chance d'être heureux, ils vont avoir deux filles. Et quelques années plus tard ils marchent main dans la main tendus dans le même effort pour aider leurs enfants à bien grandir.

Un roman qui est presque un règlement de compte avec, à mon avis, un énorme regret qui lui a laissé beaucoup de tristesse et d'amertume.

Ce n'est pas un coup de cœur mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, même si par moments, surtout à la deuxième époque j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longs passages sur la politique qui ne m'ont pas passionnée. J'ai éprouvé beaucoup d'émotions pour ce jeune garçon beaucoup moins pour le jeune adulte

Quatrième de couverture :

Au milieu des mots de condoléances qu'elle reçoit à la mort de sa mère, Camille découvre une étrange lettre envoyée par un expéditeur inconnu. Elle croit à une erreur mais, les semaines suivantes, une nouvelle lettre arrive, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu , Camille comprend que cette correspondance recèle un terrible secret qui la concerne.
Machination diabolique sur fond de Seconde Guerre Mondiale, ce roman mêle récit historique et suspens psychologique dans un scénario implacable.

Ce que j'en ai pensé :

Camille vient de perdre sa mère. Au milieu des mots de condoléances qu'elle reçoit elle découvre une longue lettre envoyée par un inconnu, elle pense à une erreur de destinataire. C'est une lettre manuscrite de plusieurs pages, c'est le début du récit que conte un mystérieux Louis, au fil des envois qui arrivent tous les mardis, il écrit le roman d'amours impossibles et de destins brisés : tout a commencé en 1939, la jeune Annie se lie d'amitié avec Madame M. Quand cette dernière lui confie sa détresse de ne pas avoir d'enfant, Annie avec la candeur de sa jeunesse lui propose de porter un enfant pour elle. Madame M. juge la proposition saugrenue et inconséquente mais son désespoir est si grand que le lendemain elle a déjà orchestré la suite des évènements, du moins l'ai-je pensé
L'histoire est un peu compliquée mais quel brillant roman. Une partie se déroule durant la seconde guerre, il y est question d'amours, de désir d'enfants, de souffrances, de trahisons, une fois commencé je n'ai eu qu'une envie : savoir. Tout se dévoile progressivement malgré un rythme soutenu. Au travers des écrits de Louis on découvre ce qui s'est passé, mais après une troisième voix raconte elle aussi, mais de façon différente. Camille va devoir se rendre à l'évidence c'est bien elle la destinataire de ces lettres qui contienne un secret qui la concerne. Un très beau livre, une belle écriture, dès les premières pages j'ai été séduite. Une vraie réussite pour un premier roman. Je vous encourage vivement à le découvrir si cela n'est déjà fait.
Si je devais établir le palmarès des livres que j'ai aimé celui-ci ferait partie de la liste. Venez avec moi  lire le joli billet de Stephie
Quatrième de couverture

"Pour commencer, je tiens à apporter une précision essentielle : j'ai une excellente raison de pénétrer par effraction dans l'immeuble de mon petit ami. […] Doug aurait souligné que, techniquement, il n'était plus mon petit ami puisqu'il avait rompu. S'il croit que je prête à laisser tomber une relation de six ans sur un sourire, un baiser cordial et la promesse de rester bons amis, il se berce d'illusions. De toute évidence, s'il y en a un de cinglé dans cette histoire, ce n'est pas moi … "
Sophie, libraire à Vancouver, est prête à tout pour récupérer son ex. Même à s'improviser voyante et à proposer à Mélanie, la nouvelle petite amie de Doug, qui s'intéresse au paranormal, une fausse consultation destinés à faire rompre les tourtereaux…

Ce que j'en ai pensé :

Doub n'a pas l'air de comprendre tout seul qu'il ne peut pas vivre sans elle, que son absence lui pèse aussi Sophie décide de déclencher l'opération "Le Reconduire A La Maison". Et elle n'hésitera devant rien pour arriver à l'aboutissement de sa tâche.

J'ai adoré, un grand éclat de rires. Rien que le titre est amusant, ce livre est ravissant, drôle, frais. Il se lit vite et fait passer un très bon moment. Chaque chapitre s'ouvre sur une prédiction concernant un signe astrologique "Aujourd'hui , vivez de nouvelles aventures- soyez prête à passer outre à votre pondération naturelle. N'hésitez pas à prendre de risques" et bien la petite Sophie va en prendre des risques, elle va partir pour de sacrées aventures…Et moi je me suis bien amusée.

Quatrième de couverture :

Jenny est une jeune lycéenne à la vie on ne peut plus banale, jusqu’au jour où elle se met à déclencher des catastrophes : sur un coup de tête, elle inonde les toilettes de son lycée, déclenche l’alarme incendie, met une collection de dvds au micro-onde (ce qui bien évidemment le fait exploser), et autres… Ses parents sont convoqués par le proviseur qui leur conseille d’amener Jenny chez un psychologue pour voir ce qui la perturbe à ce point. La psychologue scolaire lui fait faire des test et la déclare surdouée, conseillant même à ses parents de la placer dans un établissement spécialisé. Son père, qui enseigne à Polytechnique et voue un réel culte aux mathématiques, est heureux d’apprendre les capacités hors du commun de sa fille. Néanmoins, il ne manquait plus que cela, car Jenny n’a aucune envie de partir et d’être ainsi séparé d’Alan, son meilleur ami. Ses parents l’emmènent alors chez un psychiatre, qui parvient à mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Ses parents veulent divorcer. Mais pourquoi ? Et il semble que d’autres secrets planent sur cette famille. Jenny est tout d’abord très réticente à se confier à cet homme. Va-t-il parvenir à l’aider ?

Ce que j'en ai pensé :

Jenny est une bonne élève, elle a une passion : les livres. Avec une mère enseignante en lettres et un père enseignant à Polytechnique, elle a une vie protégée. Mais un jour tout se dérègle : est-ce sa faute si ses parents veulent se séparer ? Elle a envie de crier des tas de choses mais elle ne sait pas lesquelles. Elle bégaie de colère, mais une colère contre qui ou quoi et pourquoi ? Elle ne dort plus. Comment va-t-elle pouvoir se sortir de ce labyrinthe, ce n'est sûrement pas en cassant une canalisation d'eau au lycée !

Un très bon roman. Une petite Jenny tout en fraîcheur, pétillante, pleine d'humour en pleine crise d'adolescence lorsque ses parents parlent de se séparer. Une lecture très agréable où l'auteur au travers de son personnage joue avec les mots, il les choisit, il les utilise comme des notes sur une partition pour nous entraîner sur la piste de danse. C'est vraiment un excellent ouvrage où "l'arbre de noël familial" est toujours rempli de cadeaux, de surprises ou de secrets. A lire absolument
Quatrième de couverture :

Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. De retour de vacance, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d'explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.

Ce que j'en ai pensé :

Claire est une jeune femme, toute juste sortie de l'école. Elle vit à Paris et son quotidien nous est présenté dans toute sa banalité et son vide, elle est caissière dans un supermarché, cela ne l'intéresse pas, elle n'a pas d'ami attitré, des parents qui l'aime mais qui ne lui expliquent pas pourquoi son frère est parti. Elle sent chez eux une certaine tension, son père s'est t'il disputé avec son frère? Quelques cartes rien que pour elles arrivent "je vais bien ne t'en fais pas" mais ce n'est pas suffisant. Elle décide de profiter de quelques jours de congés pour partir à sa recherche. Portbail est la ville où a été postée la dernière carte, ce sera le point de départ de ses recherches. Un jour elle aperçoit son père et à ce moment là elle se rend compte que c'est lui qui, par amour, lui envoie les cartes.
Ce roman qui se lit vite, des phrases et des chapitres très courts, m'a laissé un goût de nostalgie. Un livre qui touche des sujets tels que les non-dits, les relations familiales, la solitude, la mort. Un roman humble, émouvant mais auquel il manque une fin, quelques phrases, quelques mots, car on ne peut pas laisser Claire comme cela, sans qu'elle sache, sans lui donner la possibilité de faire son deuil.

Quatrième de couverture :

Après Les cailloux bleus, Les menthes sauvages…
Ici se poursuit l'histoire de la famille Fabre, l'histoire de ce village du Causse quercynois. Mais l'histoire s'en mêle qui, après une guerre, en apporte une autre, avec son cortège de malheurs : la défaite, l'exode puis l'Occupation qui déchire les familles.
La paix revenue, les passions sont éteintes et le temps a repris a marche.
Alors que le village se meurt et qu'elle entre dans la vieillesse, Philimène devient le cœur et l'âme de sa famille, le cœur et l'âme de cette communauté paysanne où s'est joué sa vie. Philomène a la fragilité et la force, la fidélité et la puissance d'amour de ces héroïnes inconnues qui ont fait nos familles et notre histoire.

Ce que j'en ai pensé :

Voici l'histoire de Philomène, d'Adrien et de leurs enfants, une histoire dans ce village du causse qui vit selon la loi des saisons. Le père voudrait bien que le fils aîné reste à la propriété, la mère rêve que sa fille devienne institutrice.
C'est également l'histoire de la guerre qui arrive avec ses malheurs. Philomène et Adrien veulent aider à sauver leur pays, ils feront partie de la Résistance, Philomène en ressortira meurtrie mais elle essaiera d'oublier pour continuer à vivre. La paix revenue, le temps reprend sa marche alors que le village se meurt et qu'ils entrent dans la vieillesse C'est aussi l'histoire du XXème siècle, avec l'industrialisation des campagnes jusqu'à leur dépeuplement, l'arrivée de l'électricité, du premier poste radio, puis du premier poste de télévision, le départ des jeunes vers la ville, la fermeture de la dernière épicerie.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Philomène, belle, douce, elle devient une vraie tigresse quand il faut se battre pour les siens. Elle souffre des difficultés qu'ils peuvent lui apporter mais elle est toujours là pour eux, pour les aider, les soutenir. Une agréable lecture.