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Mes passions

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Quatrième de couverture
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question…

Ce que j'en ai pensé

L'histoire est racontée par l'intermédiaire de lettres que quelques personnes s'adressent expliquant les agissements de Lady Susan.
Lady Susan Vernon, est une ravissante veuve depuis quatre mois, sans argent elle est recueillie par son beau-frère un riche banquier. Elle cherche par tous les moyens dont elle dispose à se faire courtiser par tous les hommes qui la côtoient afin de trouver un riche parti, et ce n’est pas la moralité qui l’étouffe. De plus ladite Lady s'est mis en tête de marier sa fille, Frederica, qu’elle n'aime pas et dont elle cherche à se débarrasser en la mariant à un homme riche et là encore sans aucun scrupules, mais Frederica fuit cet homme et ne veut pas l'épouser..
J'ai bien aimé ces courtes lettres qui nous relatent les manigances de Lady Susan, surtout ses propres lettres qu'elle adresse à son amie et qui dévoilent ses véritables sentiments et qui nous permet de faire la comparaison avec l'image qu'elle se donne en société.
J'ai apprécié ce trop court récit qui raconte l'histoire de Lady Susan sous forme épistolaire, c'est un vrai plaisir que ce portrait de femme dont la méchanceté est assez jubilatoire.Une première rencontre avec Jane Austen et j'ai bien aimé.

Quatrième de couverture

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui ‘la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l’Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d’exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Ce que j'en ai pensé
Chez les Blancs de Jackson petite ville du Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, la violence de la ségrégation fait autorité. Mais Skeeter, la fille des Phelan que rien et surtout pas son éducation ne prédisposait à regarder les Noirs autrement que comme des domestiques, n'est pas comme les autres. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur alliance pour rédiger un livre témoignage de leurs vies intimes auprès de ces maîtres blancs. Pourtant malgré leurs peurs, elles vont s'unir et en grand secret écrire une histoire bouleversante mais parfois drôle et émouvante. Elles vont nous décrire leurs vies auprès de ces dames de la société même si elles ont peur des représailles, même si Skeeter se voit toutes les portes de ses amies se fermer, même si elle voit son amoureux partir.

J'ai bien aimé ce livre, j'ai passé des heures délicieuses avec les trois protagonistes.
J'ai aimé leur courage pour braver ces blanches arrogantes et méprisantes qui se croient supérieures : chacun à sa place, jusque dans les toilettes que la "bonne" noire n'était pas autorisée à utiliser, elle aurait pu transmettre des maladies !
Ces femmes noires nous relatent avec beaucoup de courage leurs vies intimes, humiliées parfois par les maîtres blancs, mais nous racontent également certaines situations qui arrivent à nous faire rire.
Beaucoup d'émotions en lisant ce livre, émouvant parfois drôle mais jamais pathétique. Un vrai bon moment de lecture.

Quatrième de couverture

Un message anodin peut-il bouleverser votre vie ?
Leo Leike reçoit par erreur un mail d'une inconnue, Emmi Rothner. Poliment, il le lui signale. Elle s'excuse et, peu à peu, un dialogue s'engage, une relation se noue. Au fil des mails, ils éprouvent l'un pour l'autre un intérêt grandissant.
Leo écrit : " Vous êtes comme une deuxième voix en moi qui m'accompagne au quotidien." Emmi admet : " Quand vous ne m'écrivez pas pendant trois jours, je ressens un manque."
Emmi est mariée, Leo se remet à grand-peine d'un chagrin d'amour. De plus en plus attirés l'un par l'autre, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre...

Ce que j'en ai pensé :
C'est un roman épistolaire par mail qui commence par une erreur. En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d'adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier lui signale son erreur, Emma s'excuse et de mail en mail un tête à tête virtuel s'engage, fait d'échanges plus ou moins espacés, de confidences et de rêves. Progressivement ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre et guettent leur ordinateur. Sans se rencontrer, sans tabous, sans timidité, et en toute confiance ils échangent régulièrement.
De plus en plus attirés, Emmi et Leo ressentent l'envie se rencontrer mais pourtant en repoussent néanmoins le moment. Le temps passe et l'échange perdure.
J'ai bien aimé ce roman, c'est assez amusant, vif et pétillant et qui se lit très vite. .J'ai bien aimé ces deux personnages qui correspondent sans se connaître physiquement, qui, avec une émotion toujours croissante font évoluer leur utopie amoureuse faite de mots. Je me suis amusée en laissant un certain délai entre leurs échanges dont ils ne pouvaient plus se passer. J'allais de temps en temps lire le mail suivant pour savoir où ils en étaient, allaient-ils finalement finir par se rencontrer en terminer avec leur relation épistolaire ? Ils semblent tellement en avoir envie !
Un livre que l'on prend, que l'on pose, puis que l'on reprend au rythme des échanges, un roman qui se lit, avec beaucoup de plaisir, par intermittence comme une correspondance.
Malgré tout quelque chose m'a étonnée : pourquoi une jeune femme mariée et heureuse, loin d'être frustrée tient-elle tant à entretenir une conservation intensive sur des sujets personnels avec un inconnu ?

Et pour en rajouter, allez voir la présentation du livre 

Un jour, il y a 7 ou 8 ans, j'ai eu le véritable coup de foudre pour un modèle de dessus de lit paru dans "les nouvelles du patchwork". J'ai su tout de suite que cela allait me demander beaucoup de patience et surtout beaucoup de temps pour créer ce "vol d'oies".
La recherche dans les nombreux tissus colorés unis ou faux-unis, la réalisation des bandes dans des dégradés allant du rose le plus clair au bordeaux le plus foncé, la multitude de petits morceaux à assortir et à découper, tout cela m'a fait passé d'agréables moments.
Je vous montre aujourd'hui le "top". L'ouvrage n'est pas encore terminé. Le pauvre il est resté au fond du placard car j'en avais un peu assez après un an de montage, j'avais l'impression de jamais arriver à la bonne grandeur 2 m x 2 m 80.

Il me reste à faire le kiltage, c'est-à-dire mettre un molleton et un tissu dessous et le matelasser par de petits points tout en créant un dessin. Un travail long qui nécessite un grand nombre d'heures.
Aujourd'hui j'ai eu l'envie de le mettre sur mon blog, une envie qui va me motiver pour le reprendre car il serait mieux mis en valeur sur un lit que plié dans un sac. Qu'en pensez-vous ?

Quatrième de couverture

Fin du XIXe siècle en Californie. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents.
Après son veuvage, Paulina décide d'entreprendre un voyage en europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse : Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison et à la solitude, elle décide d'explorer son passé…

Ce que j'en ai pensé

Un livre en trois parties de 1862 à 1880, de 1880 à 1896 et de 1896 à 1910. Trois parties pour qu'Aurora nous raconte l'histoire de ses grands parents maternels et paternels, celle de sa mère Lynn et de ses pères adoptif et biologique et pour finir celle de sa belle famille, tout cela pour retrouver la mémoire de ces cinq premières années. La famille d'Aurora est nombreuse et les histoires des différents membres s'insèrent dans ce long récit. Aurora la narratrice a 40 ans mais elle débute son récit une vingtaine d'années avant sa naissance.
J'ai eu quelques difficultés à accrocher à cette saga familiale racontée pas à pas tout au long de ces nombreuses années, beaucoup de personnages donc beaucoup d'histoires racontées sans aucun jugement porté par Aurora. J'ai bien aimé le personnage de Paulina, cette matrone formidable, qui n'en fait qu'à sa tête et qui conduit le destin de sa famille comme bon lui semble. Quand à Aurora qui a été recueillie par cette grand-mère si resplendissante, elle qui a grandi en ville dans une ambiance confortable et cosmopolite, elle m'a parue un peu trop éteinte portant peu d'intérêt à ce qui l'entoure.
Je suis un peu réservée sur ce roman qui par ailleurs est plébiscité par de nombreux lecteurs.

Je remercie

ainsi que les éditions




Quatrième de couverture :


«93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance !» Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de France et de Commandeur de la Légion d’honneur !

Pour Stéphane Hessel, le «motif de base de la Résistance, c’était l’indignation.» Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes qu’au temps du nazisme. Mais «cherchez et vous trouverez» : l’écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au « toujours plus », à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance – retraites, Sécurité sociale… Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : Attac, Amnesty, la Fédération internationale des Droits de l’homme… en sont la démonstration.
Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une «insurrection pacifique».

Ce que j'en ai pensé :

Pourquoi ce livre "se vend comme des petits pains" selon mon libraire ? La curiosité m'a poussée à l'acquérir.
Un constat sans appel dressé par S. Hessel : depuis 10 ans les acquis sociaux, les libertés individuelles et le respect des droits de l'homme sont attaqués : un profond malaise social, politique et culturel. Il attaque la destruction de notre système éducatif depuis 2008, il s'insurge du comportement d'Israël vis-à-vis de la Palestine, il reproche les crimes de guerre. Il appelle les politiques, les intellectuels et les simples citoyens à réagir ! Il rappelle que l'engagement c'est l'affaire de tous. Il insiste sur le fait que la violence et les révolutions sont toujours néfastes.
Ce discours fait plaisir à entendre à une époque où une grande majorité de la population n'est pas contente.
Mais la critique est facile lorsqu'on se positionne en simple spectateur...
Indignez-vous : Efficient ce tout petit livre de 22 pages qui vous jette la réalité des choses, mais s'indigner ne suffit pas alors je suis restée un peu sur ma faim.
Quatrième de couverture :

Qu'est-ce que le désir aux abords de l'âge mûr, lorsqu'on est courtisé par une jeune fille ? Sibylle a treize ans, Michel cinquante-cinq. Yann Queffélec analyse avec une minutie clinique les sentiments ambigus qui tourmentent son héros, homme marié, heureux, socialement établi, face à la passion brutale d'une adolescente aussi jeune que ses propres enfants, des jumelles. Non, il ne cédera pas... Mais sûre d'arriver à ses fins, Sibylle déploie toutes les ruses de la séduction féminine, poussant l'homme dans ses derniers retranchements... Du grand Queffélec.

Ce que j'en ai pensé :

Michel, la cinquantaine bien sonnée, se dit heureux avec Claire, sa femme, et leurs jumelles. Mais survient Sibylle, l'amie de ses filles, avec qui il dispute un tournoi de tennis car son épouse s'est foulé la cheville. Elle lui fait des avances et il est désorienté. Michel se déteste d'éprouver de tels sentiments, contraires à la morale mais il ne veut pas céder même si cette jeune fille sort tout ses atouts et toutes ses ruses pour arriver à ses fins et le pousser dans ses derniers retranchements. La jeune Sibylle ne se rend pas compte des conséquences que pourraient avoir les actes de Michel s'il cédait à ses avances, non seulement par rapport à sa famille, mais aussi par rapport à la justice.

Une relation entre un homme, bon époux et bon père de famille avec une jeune fille… : un thème ne reflétant pas du tout mes affinités, ce livre avait de grande chance de ne pas faire partie de mes lectures, mais le hasard m'a fait découvrir cet auteur. L'écriture de Yann Quefflelec nous entraîne dans ce roman et on en ressort avec un drôle de sentiment, on a du mal à prendre parti entre cette jeune fille qui n'a pas grande pudeur et cet homme à qui il reste un peu de bon sens. C'est un livre court mais qui suffit à l'auteur pour analyser les sentiments ambigus qui tourmentent cet homme marié, pour entrer au plus profond dans ce que peut être le doute de soi , que de ne pas céder à la tentation de la jeunesse n'est pas toujours chose facile mais qu'il faut aussi pouvoir se regarder dans le miroir.
Quatrième de couverture :

"Moi j'aime bien l'idée du journal. Il paraît que personne ne lira ce que j'écris alors je peux tout dire, c'est pratique, j'aime bien tout dire quand personne ne peut l'entendre. Je sais pas ce que je peux raconter, si je dois dire mon âge et me présenter, par exemple écrire sur la première page "Bonjour, je m'appelle Malo, je viens d'arriver chez Marlène…" ou si je dois parler de ce qu'on fait tous les jours, ou plutôt de mes pensées, de mes rêves et de mes cauchemars. Je sais pas si je peux parler de Jul et de Solam. Je sais pas si je dois expliquer pourquoi je suis là, toute façon, je suis pas sûr et certain de savoir"

Ce que j'en ai pensé :

Ils sont trois adolescents pour lesquels la vie n'est pas toute rose. Des enfants qui se retrouvent "Au bout du monde", une ferme isolée en plein travaux, accueillis par Marlène, une éducatrice débutante. En effet cette novice reçoit pour la première fois des enfants, aussi pour faciliter les choses elle leur demande d'écrire chacun une sorte de petit journal et ensuite de l'aider à rénover sa ferme.
Trois témoignages, trois styles d'écriture en alternance pour nous faire découvrir ces trois adolescents. Il y a Malo, un jeune garçon de 11 ans, qui passe son temps aux toilettes ce qui a le don d'énerver Solam qui le surnomme "Boule-puante". Solam quant à lui incarne le personnage révolté en pleine adolescence, il a environ 17 ans tout comme Jul qui est anorexique et qui croit aimer profondément l'homme qui l'a laissée évanouie au milieu de la rue, pleine de bleus.
Ces quatre êtres vont essayer d'apprendre à se reconstruire et de vivre un quotidien un peu plus serein.
Au fil des pages la souffrance de chaque protagoniste est dévoilée, les secrets révélés nous font comprendre la raison de leur présence dans cette ferme auprès de Marlène qui elle aussi a été malmenée par la vie et qui a le désir de les aider tous les trois. C'est également un moyen pour eux de s'exprimer, d'écrire ce qu'ils ne peuvent ou ne veulent pas dire, une façon de se confier sans retenue pour se libérer de ce qui les blesse et les fait souffrir.
Même si les thèmes abordés ne sont pas toujours faciles ils sont très réels, l'auteur en parle avec beaucoup de pudeur sans voyeurisme.
C'est avec un vrai plaisir que je retrouvais les lettres de ces jeunes adolescents qui nous font découvrir leur vraie personnalité et leurs ressentis. Au fur et à mesure de leur histoire, ils deviennent de plus en plus attachants. Au début du livre les écrits de Solam sont un peu trop durs, parfois violents mais peu à peu son écriture a un peu plus d'humour pour finir par nous dévoiler un jeune homme au grand cœur plein de qualités. Malo "le petit" semble le plus vrai avec toute sa spontanéité de jeune enfant alors que Jul est beaucoup trop repliée sur elle-même, à attendre que le temps fasse son travail. Un grand moment rempli d'émotions, d'amour et de prévenances. Un beau récit et une première rencontre avec Maul Lethilleux qui laisse présager bien d'autres découvertes et bien d'autres délicieux moments de lecture.

Quatrième de couverture

« C'est un roc !... c'est un pic ! c'est un cap !Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! »
La scène se passe en 1640. Provoqué par un fâcheux, Cyrano se moque. De lui-même et de son nez, objet de sa disgrâce. Séduire Roxane ? Il n'ose y songer. Mais puisqu'elle aime Christian, un cadet de Gascogne qui brille plus par son apparence que par ses reparties, pourquoi ne pas tenter une expérience ? « Je serai ton esprit, tu seras ma beauté, dit Cyrano à son rival. Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté. »
Jeu étrange et dangereux. Christian ne s'y trompe pas. À travers lui, la belle en aime en fait un autre... Mais Cyrano, s'il entrevoit le bonheur un instant, ne peut oublier son physique ingrat... Un drame qui tourne au tragique... Et pourtant quel panache dans cet impossible amour...

Ce que j'en ai pensé
Cyrano de Bergerac est le personnage principal de la célèbre pièce de théâtre d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, écrite en 1897.
Cyrano, cadet de Gascogne, aime sa cousine Roxane d'un amour qu'il sait impossible, à cause de son nez disgracieux "qui d'un quart d'heure en tout lieu le précède". Mais grand poète il va aider Christian qui est beau à la conquérir.

Extraits
Christian:
"Il me faudrait de l'éloquence"

Cyrano:
"Je t'en prête!
Toi, du charme physique et vainqueur, prête-m'en;
Et faisons à nous deux un héros de roman!"

(et plus loin :)

Cyrano:

"Cela m'amuserait!
C'est une expérience à tenter un poète.
Veux-tu me compléter et que je te complète?
Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté:
Je serai ton esprit, tu seras ma beauté."

A peine le mariage célébré, la compagnie de Cyrano à laquelle appartient Christian part à la guerre. Christian meurt à la bataille d'Arras, Roxane va porter son deuil, sans savoir que les lettres d'amour qu'il lui écrivait étaient en réalité de la main de Cyrano. Elle découvre la vérité quinze ans plus tard lors de la mort de Cyrano..

Cyrano de Bergerac est un bijou ! C'est une pièce magnifique que j'ai eu grand plaisir à relire. Ce pauvre Cyrano affublé de son nez si laid est sublime, il sait au travers de ses mots nous toucher par sa sincérité et son grand amour qu'il porte à Roxane. Un grand moment

Quelques extraits de Cyrano de Bergerac

«Un baiser, qu'est-ce ? Un serment fait d'un peu plus près, un aveu qui veut se confirmer, un point rose qu'on met sur l’i du verbe aimer ; c'est un secret qui prend la bouche pour oreille.»


C'est un roc !.... c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !

Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses en somme... En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : 'Moi, monsieur, sij'avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !' Amical : 'Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !' Descriptif : 'C' est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est [...




J'en ai profité pour revoir le film (merci Père Noël pour le cadeau) avec Gérard Depardieu qui jnous joue un grand Cyrano.



Comments: (3)

A toutes et tous, quelle soit source de santé, bonheur et de belles découvertes littéraires