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Editions Les Escales
431 pages


Ce que j'en ai pensé :



A son arrivée à Plaka, Alexis rencontre Fotini, une vieille amie de sa mère, Sophia. Elle doit lui remettre une lettre de sa mère dans laquelle Sophia confie à son amie la tache de bien vouloir raconter à sa fille leur enfance et l'histoire de sa famille étroitement liée à Spinalonga.
Alexis a toujours su que sa mère Sophia lui dissimule bien des choses concernant l'histoire de sa famille, mais pour quelles raisons ? Et qui sont cette femme et cet homme sur la photo dans la chambre de sa mère ? C'est au cours de son voyage en Crète, dans le village de ses ancêtres qu'Alexis va rencontrer Fotini, qui va enfin lui révéler l'histoire de sa famille dans ce petit village au bord de mer, Plaka, qui se trouve près de l'île des oubliés, l'île de Spinalonga.



Située au large de la côte nord de la Crète, la presqu'île fit office de léproserie (colonie de lépreux) entre 1903 et 1957.
D'abord présentée comme un mouroir replié où les lépreux vivaient dans des conditions inhumaines, celle-ci évolua au fil des ans grâce aux efforts et aux combats menés par chacun de ses habitants. Durant la seconde guerre mondiale, l’île  fut  épargnée par les Allemands qui craignaient trop la contamination.
Avant d'être désertée en 1957 à la suite de la découverte d'un traitement contre la lèpre, elle était devenue une cité autonome, développant sa propre économie. Un village où il faisait même bon vivre alors que sur le continent la peur et la suspicion sont à chaque coin de rue. N'importe qui présentant les symptômes de la lèpre passe instantanément du statut de personnage respectable à celui de pestiféré, forcé de rejoindre la presqu'île au plus vite.


Divisé en 4 parties, le roman se déroule entre Plaka et Spinalonga. L'histoire est principalement centrée autour de la famille d'Eleni et de son mari Giorgis, leurs deux filles, Anna et Maria. Le lecteur suivra les destins  de ces personnages sur une cinquantaine d’années, des faits profondément enfouis dans l’oubli mais qui n'ont cessés de tourmenter et de ronger Sophia.
Suite au départ de leur mère pour Spinalonga, Maria se dévoue corps et âme pour se rendre utile auprès de son père là où Anna refuse catégoriquement de les aider et se répand en plaintes à longueur de temps.
Deux personnalités contraires qui ne font que s'accentuer au fil du temps.  Les personnages, bien croqués, restent fidèles à leur nature quoiqu'il arrive.
Contrairement à Anna qui récolte ce qu'elle a semé, j'ai ressenti une profonde tendresse pour Maria et son  père. Une saga familiale très touchante mais au-delà nous allons voir comment ces hommes et femmes touchés par cette maladie incurable s'organisent sur cette île. Certains personnages sont attachants et le récit est bien écrit, fluide et agréable.

J'ai suivi avec plaisir cette histoire familiale rendue passionnante par la description de la vie des malades sur cette île.
Une lecture facile et agréable que je vous conseille vivement.

Quatrième de couverture :
Saga familiale bouleversante et plaidoyer vibrant contre l'exclusion, L'Ile des oubliés a conquis le monde entier avec ses personnages inoubliables. Traduit dans vingt-cinq pays, vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense nous emporte au large de la Crète, sur une île au passé troublant.

Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.

Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...
Comments: (2)



Quatrième de couverture :
De retour de la bataille de Solférino, le Provencal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants.

Ce que j'en ai pensé :

Avec ce quinzième opus de la série des Rougons-Macquart Zola nous peint la campagne et la vie des paysans au début du 19ème.

Là entre le Perche et la Beauce , à cet endroit où les terres moins fertiles lui font donner le nom de Beauce pouilleuse, le provençal Jean Macquart, de retour de la bataille de Solférino, s'est installé comme valet à la propriétaire de Monsieur Hourdequin. Il va faire connaissance de la famille Fouan, une famille de paysans qui a grandie là depuis des siècles. De père en fils ils y ont vécu leur vie active et monotone des campagnes, avec le retour fatal des saisons, le train éternel des choses, les mêmes travaux, les mêmes veillées, les mêmes sommeils.

A la fontaine, là où toutes les femmes descendent prendre leur eau de table, se tient la gazette du pays. Les moindres évènements y trouvent un écho, on s’y livre à des commérages sans fin sur ceux-ci et ceux-là. Aujourd’hui chacune y va de ce qu’elle a vu ou entendu concernant la famille Fouan. Le père à l’approche de ses soixante-dix ans se sent bien fatigué, ses jambes ne vont plus et ses bras ne sont guère meilleurs. Ça lui fend le cœur de voir sa terre, sa si bonne terre qui se gâte, il aime mieux tout laisser que d’assister à ce massacre. Il décide de partager ses biens de son vivant entre ses deux fils et sa fille contre une rente pour passer ses derniers jours heureux. Mais pourquoi n’écoute-t-il pas la Grande, sa sœur qui lui dit : « Imbécile ! … Tu veux un conseil ! Faut être bête et lâche pour renoncer à son bien tant qu’on est debout. On m’aurait saignée, moi, que j’aurais dit non sous le couteau… Voir aux autres ce qui est à soi, se mettre à la porte pour ces gueux d’enfants, ah ! Non, ah ! Non. Ecoutes, retiens ça… Quand tu n’auras plus rien et qu’ils auront tout, tes enfants te pousseront au ruisseau, tu finiras avec une besace, ainsi qu’un va-nu-pieds… Et ne t’avises pas de venir frapper chez moi… ». Pourquoi ne lui prêtes-t-il pas une oreille attentive ?

Magnifique, magnifique livre. Zola nous frappe en plein visage avec une réalité brutale, crue et choquante de la vie paysanne. On entre dans la vie difficile de cette famille, tout y est nettement décrit, le cycle des travaux et des saisons, l’âpreté au gain, l’attachement à la terre, l’acharnement des haines, la malveillance vis-à-vis des étrangers, les drames secrets des familles, des villages, les brutalités sexuelles en ignorant les interdits moraux ou religieux. Des moments valent leur « pesant d’or » : l’entrevue chez maître Baillehache avec la famille au grand complet venue « faire ses arrangements » où les discussions des futurs héritiers sont assez sordides, la scène de l’âne ivre et malade d’avoir bu vingt litres de vin…D’autres sont poignantes : voir ce pauvre vieux passé d’une maison à l’autre, n’ayant affaire qu’à des enfants qui n’en veulent qu’à ses quelques sous !

Ce qui est frappant c’est cette politique qui pourrait bien s’appliquer à d’autres époques avec notamment ces nouvelles machines que seuls les gros propriétaires achètent, les nouvelles méthodes avec les engrais qu’ils essaient d’introduire, les blés Américains qui arrivent et qui rivalisent avec le blé Français contraignant à des prix plus bas, à de plus amples difficultés qui entraînent les jeunes à émigrer vers les villes pour travailler à l’usine…

Comme toujours, avec Zola, voici une merveilleuse lecture. On a l’impression d’y être, de la sentir cette terre ! Et on y est dans ce petit village, on écoute mais on ne dit rien pourtant on la sent venir cette descente aux enfers de cette famille Fouan. Une de mes lectures préférées de la série.

Une lecture à inscrire dans les challenges

et




Date de sortie : 01 Mars 1995
Un film avec Tim Robbins, Morgan Freeman 
 Genre : Drame
Durée : 2h20

Synopsie

Andy Dufresne, convaincu du meurtre de son épouse et de l'amant de celle-ci, est condamné à la prison à perpétuité. Voici ce vice-président d'un important établissement bancaire brutalement exposé à la barbarie à peine réglementée de l'univers carcéral. L'amitié d'un détenu, Red, le soutient tout d'abord avant qu'un conseil fiscal, donné au sadique chef des gardiens, Hadley, ne mette en lumière ses capacités et ne lui vaille l'attention du directeur, Norton. Devenu bibliothécaire, Andy apprend à lire aux détenus, participe à leur réinsertion et donne un nouveau sens à sa vie, non sans aider Norton à gagner d'énormes sommes d'argent...

Mon avis :


Une histoire qui se passe dans le milieu carcéral, je n’en avais guère envie mais ce film m’a été vivement recommandé et bien m’en a pris. Ce film est magnifique.

C’est avant tout l’histoire d’une belle et profonde amitié entre Andy et Reed et on oublie presque par certains moments où on est et l'ambiance oppressante. Sans doute le contexte et certains passages sont difficiles, mais d’autres sont franchement remplis d’émotions et de camaraderie. On arrive même à sourire lorsque par exemple Andy met de la musique dans toute la prison et on reste coït de voir tous ces prisonniers qui s’arrêtent dans la cour, sans un geste pour entendre ce merveilleux chant qui envahi la prison. La fin est surprenante mais aussi géniale et très émouvante?


Les deux acteurs principaux ont su rentrer dans la peau de leur personnage et jouent leur rôle avec beaucoup de réalisme en faisant partager émotions et colères, un duo excellent. L’histoire se passe sur une trentaine d’années mais on la suit sans contrainte et sans ennuis car beaucoup d’évènements se passent dans ces murs où on y trouve de la tristesse, de la brutalité mais aussi de la gentillesse et parfois des jeux et des rires.



Synopsie :

Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, découvre dans le Nord la misère des travailleurs exploités par le capitalisme. Il s'engage dans un combat socialiste. La direction des mines réagit, les salaires baissent. Une grève immense survient, affameuse et meurtrière, mais aussi porteuse d'espoir.

Mon avis :

Etienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des 
conditions de travail effroyables.Il fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu.


Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste et plus égalitaire.Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation. Affamés par des semaines de lutte, le mouvement se durcit. Les soldats rétablissent l'ordre, mais la grève continue. Lors d'un mouvement de rébellion, de nombreux mineurs défient les soldats qui se mettent à tirer sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Étienne avait pris pension, est tué.


Les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste, sabote la mine. Quelques mineurs meurent. Étienne, Catherine et Chaval, son amant, sont bloqués dans la mine. Chaval provoque Étienne qui le tue. Il devient enfin l’amant de Catherine qui meurt dans ses bras avant l'arrivée des sauveteurs. Étienne sort vivant de cet enfer et repart pour vivre plus paisiblement à Paris.

C'est avec grand plaisir que j’ai lu, il y a quelques jours, Germinal de Zola. J’ai eu grand envie de voir le Film tourné réalisé par Claude Berri avec Gérard Depardieu, Renault, et Miou-Miou et je n'ai vraiment pas été déçue.

Ce film est tout aussi prenant que la lecture du roman. Les moments forts du livre, la lutte des classes, les lieux ,les sentiments sont bien retranscrits par l'image, les acteurs ont pris leurs rôle à cœur Le contexte politique, la disparité entre les dirigeants et les travailleurs sont parfaitement rendus. Certaines scènes du livre ont été réduites ou supprimées, mais l'essentiel y est. Claude Berry a judicieusement choisi des très bons acteurs pour tourner un film que j'ai regardé avec grand plaisir.

Cette oeuvre s'inscrit dans le challenge :



Quatrième de couverture 


Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie...
New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d'embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s'étaient jamais rencontrés, ils n'auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu'ils s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l'autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu'ils pensaient enterré à jamais...

Ce que j'en ai pensé :

Jonathan vit à San Francisco, autrefois grand restaurateur il travaille maintenant dans un modeste restaurant, il a un fils qu'il a eu avec la femme qu'il aimait et qui l'a trahi. Madeline vit à Paris, ex-flic elle travaille maintenant comme fleuriste, elle s’est fait une promesse secrète qu’elle va s’évertuer à tenir. 
Les deux héros vont se rencontrer à l’aéroport, par mégarde ils se bousculent et ils échangent leurs téléphones portables. Un évènement bien ennuyeux mais lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise une grande distance les séparent, ils ne vont pas hésiter à prendre contact l’un avec l’autre. Dans leur téléphone il y a beaucoup de choses qui les concernent, chacun de leur côté, cédant à la curiosité, ils vont explorer le contenu du téléphone de l’autre, et de rebondissement en rebondissement ils vont se rapprocher et se retrouver face à une histoire peu ordinaire.
Guillaume Musso nous offre avec ce roman une histoire plaisante même si elle ne paraît pas très vraisemblable. Chacun des héros possède un secret que l’on veut absolument découvrir. Un livre charmant qui se lit très vite et qui fait passer un très bon moment.


Synopsis :

En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques, un fils de bonne famille. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n'y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le puisatier, auront seuls la joie d'accueillir l'enfant. Une joie que les Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est porté disparu...


Mon avis :

Pascal le puisatier est veuf mais heureusement la sage Patricia est revenue à la maison pour l’aider à élever ses cinq sœurs. Comme chaque jour, Patricia porte le déjeuner à son père et à son ouvrier Felipe, en chemin elle rencontre le  beau Jacques Mazel. Pascal Amoratti est très fier de sa famille et surtout de Patricia pour laquelle il ne fait que des éloges. Peu de temps après la rencontre des deux jeunes gens, Patricia tombe enceinte alors que le bel aviateur est appelé d’urgence sur le front sans être au  courant de la situation. Lorsque Pascal Amoretti se rend avec ses six filles endimanchées chez les parents du jeune homme pour leur annoncer la nouvelle, il se voit accuser de vouloir tenter profiter de la situation. La honte s’abat sur la famille, la jeune fille est obligée de partir.


Je connaissais l’histoire écrite par Marcel Pagnol et je n’ai pas été déçue par cette nouvelle adaptation, bien au contraire, Daniel Auteuil y est magnifique, un grand défit pour cet acteur dans un rôle qu’avait tenu Raimu. Bravo et merci pour nous faire vivre de grands moments.

Synopsis :

Dans un petit village de l'Angleterre, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein.
 L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de coeur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy, mais tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre...





Mon avis



C’est un très beau film, romantique à souhait.

Les paysages sont magnifiques et les deux principaux acteurs superbes.
J'ai également bien aimé la mère, entourée de toute sa famille, qui veut à tout prix marier ses filles et qui met à contribution le père, elle est parfois très drôle.
Tout contribue à en faire une belle réussite.



Film avec Jean Reno, Melanie Laurent, Gag Elmaleh
Année de sortie : 2010

Synopsis :
1942.Joseph a onze ans.Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine ...Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs (comme lui), leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin du 16 juillet 1942, où leur fragile bonheur bascule...Du Vélodrome d'Hiver, où 13000 juifs raflés sont entassés, au camp de Beaune la Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, "la Rafle" suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Toutes les personnes du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

Un film qui m'a bouleversée :

Un film qui, comme tous les films sur la 2ème guerre mondiale, fait passer le message "n'oubliez pas et plus jamais ça", parce que c'est important de ne pas oublier, de ne pas ignorer, même si il est difficile de comprendre comment on peut laisser faire cela.
Ce film qui relate dans sa plus atroce cruauté cette rafle des juifs, tous ces gens, enfants, femmes, hommes, jeunes ou âgés, traînés jusqu'au Vel d'Hiv, nous fait pleurer, pleurer parce que tout cela est injuste, ignoble et cruel. C'est aussi un film qui ne minimise pas la responsabilité de la France, car cette opération est menée par la police française sur ordre des autorités de Vichy qui a conduit plus de 13000 juifs vers les camps d'extermination. J'ai été touchée par la confiance qui règne dans ces familles "nous sommes trop nombreux, ils ne peuvent pas nous faire de mal". Emue d'y rencontrer certains protagonistes, comme la jeune infirmière qui fait tout ce qu'elle peut pour adoucir le quotidien de ces êtres humains avant leur grand départ vers leur destin,  émue de savoir que certains ont pu être cachés et ne pas être pris dans cette rafle certainement aidés dans leur fuite par des français.
Vraiment un très beau film




D'un côté, Sonia Bergerac qui est professeur de français dans un collège de banlieue. Elle vit difficilement la dureté quotidienne des relations avec ses élèves, et est d'autant plus fragilisée par le départ de son mari. De l'autre côté des élèves, des jeunes. Une journée ordinaire pour Sonia, qui tente de transmettre son amour de la langue à ses élèves, ces derniers lors d'une répétition de théâtre ne l'écoutent pas, ils sont très indisciplinés, impolis même parfois terrorisants, elle finit par découvrir un pistolet dans un sac d'élève. En cherchant à la confisquer, un coup part et blesse Mouss, un élève, à la jambe. Dans la confusion du moment, elle craque et prend sa classe en otage. Alors qu'à l'extérieur, les autorités scolaires, policières et politiques peinent à comprendre et à réagir à la situation, Sonia impose à ses élèves sa vision et leurs contradictions. 


Mon avis : 
Un film rude, fort, où Isabelle Adjani joue le rôle d'un professeur névrosée et très fragile dans un lycée difficile. Derrière elle, une galerie de caricatures : un proviseur lâche, des garçons machistes et brutaux, des filles soumises, sinon harcelées, pourtant prêtes à la révolte. Un film bouleversant, il est vraisemblable que certaines scènes vues dans ce film existent bel et bien, qu'elles ne sont pas inventées, ce que je regrette un peu c'est que le film nous montre que des Arabes et des Noirs, alors que si l'on veut montrer la violence et l'intolérance, les blancs ont également leur place dans cette classe. Quoique qu'on s'en défende, ce film, avec tous ses sous-entendus, sur l'école, sur les jeunes, sur l'immigration, laisse une profonde impression de malaise mais il reste dans les films à voir et qui ne vous laissent pas indifférents. Isabelle Adjani a reçu le César de la meilleure actrice pour son rôle dans "La Journée de la jupe".
Comments: (0)
En juin 1946, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Staline décide d'amnistier les russes qui ont émigré et les invite à rentrer dans la mère patrie. Alexeï Golovine, jeune médecin installé en France décide de rejoindre son pays avec son épouse et son fils, sans se douter qu'ils vont tomber dans un piège. A peine arrivés à Odessa, beaucoup de leurs compagnons sont exécutés ou déportés. Alexeï et sa famille ont la vie sauve parce les autorités ont compris le parti qu'elles pouvaient tirer de ce jeune médecin. Mais l'apprentissage de la vie avilissante de l'Union soviétique va commencer. A Marie on supprime son passeport français et on les envoie à Kiev habiter dans un logement qui est loin du confort. Marie est suspectée et ils font l'objet d'une étroite surveillance, pourront-ils repartir et rentrer en France comme l'avait promis Alexeï avant leur départ ?

Mon avis : Un film où l'on retrouve ce qui a déjà été dit dans de nombreux romans sur la société russe sous Staline (tout récemment je l'ai encore lu dans Tatiana). Le film montre bien comment Staline a trahi des personnes qui lui faisaient confiance et comme il n'a pas hésité à faire souffrir son peuple. Il décrit le climat de dénonciation, le fanatisme de certains russes, la souffrance et l'insécurité des gens et le combat de certains pour s'enfuir.
Un beau film une belle musique, une excellente interprétation de Sandrine Bonnaire et d'Oleg Menchikow.que je ne connaissais pas. Un film que l'on n'oublie pas.