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Mes passions

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Résumé

En ce jour d’octobre 1934, Maud, une artiste peintre est assise sur un banc du parc du Trianon avec son carton à dessin et ses crayons de couleurs. Son petit chien Baba fait une fugue et pénètre dans le Trianon, on assiste alors à une scène ayant eu lieu plus de 100 ans plus tôt : un valent vient prévenir la Reine Marie Antoinette que la population en révolte est en train de se diriger vers Versailles. La Reine et ses femmes d’honneur doivent regagner le palais. Maud, à la recherche de son chien, pénètre à son tour dans le Trianon où elle éprouve une sensation de mal être. La nuit d’après Maud fait un cauchemar dans lequel apparaît Marie-Antoinette, lors d’une séance de spiritisme chez des amis la reine se manifeste à nouveau, mais ce n’est qu’une fois dans son atelier que le fantôme de Marie Antoinette pour lui demander son aide pour enfin reposer en paix. Rémy, son beau-fils, qui convoite la fortune laissée par son père à Maud, veut la faire passer pour folle.


Une fois n'est pas coutume, voici mon humble avis sur une B.D.

Je viens de regarder et lire Marie Antoinette la Reine fantôme. Le scénario est bien imaginé et les dessins sont agréables à regarder. L’intrigue qui se passe en 1934 ouvre de larges parenthèses sur l’histoire. On voit Marie Antoinette quand elle fait la connaissance de son futur époux Louis XI, sa rencontre avec Axel, la ferme et ses moutons, quand avec le Roi ils sont arrêtés lors de leur fuite à Varennes, quand elle est séparée de ses enfants, quand on vient la chercher pour la décapiter etc.. On passe d’une époque à une autre avec les toilettes, le mobilier, l’architecture, les jardins, tout est dans les dessins et c’est un vrai plaisir de les regarder. Une façon originale pour raconter une belle histoire de fantôme en passant par l’histoire de France
Une B.D. qui m'a intéressée et que je trouve réussie.


Quatrième de couverture : 

1999. A la mort de son grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la S.S. 

Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoires est retrouvée assassinée à la suite d’un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraitée est la victime indirecte, plus de cinquante après la fin de la guerre, de l’entreprise eugéniste nazie. 

Ce que j’en ai pensé : 

Un très très bon roman que Valentin Musso offre aux lecteurs. 

Longtemps Aurélien a cru que sa famille était de celles auxquelles il n’arrive jamais rien de néfaste, le bonheur semblait faire partie intégrante de son existence. Au sortir de son adolescence, sa vie bascule, on diagnostique un cancer à son père âgé de 46 ans, quelques mois plus tard il meurt d’un accident de voiture. Anna, sa sœur cadette, ne se remettra jamais de cette disparition, la relation d'Aurélien avec Laurence fut un séisme dévastateur, un petit Victor naquit de cette histoire. La seule source de quiétude d’Aurélien et de sa sœur est la présence de leur grand-père, Abuelo, et de sa compagne .Lorsque Abuelo, alors âgé de 90 ans, meurt, bien des secrets vont voir le jour et la vie d’Aurélien va être changée à jamais. Aurélien trouve, parmi la collection de films de son grand-père un vieux film amateur montrant de grandes femmes blondes entourant un officier SS, sur cette même photo apparaît Abuelo. Tout ce que pensait Aurélien de sa famille va être remis en question. Il fait la connaissance d’Héloïse, une jeune étudiante qui prépare une thèse sur les civilisations modernes. Avec son aide il va tenter d’éclaircir le rôle joué par son grand-père dans ces maternités nazies ayant pratiqué la sélection raciale. Une valse de soupçons va s’animer, les menaces et attaques vont peser sur Aurélien et sur sa famille tandis que la police progresse sur ses enquêtes de cambriolages et sur l’assassinat de Nicole Brachet, l’octogénaire retrouvée assassinée. 

Une intrigue qui se déroule sur deux périodes, les années 1940 de la Seconde Guerre Mondiale, période durant laquelle des maternités eugénistes voient le jour, et les années 2000 au cours desquelles Aurélien creuse le passé et doit aller au bout de ses découvertes alors que non loin de là une octogénaire est retrouvée assassinée. 

On s’attache immédiatement aux personnages, l’intrigue est bien menée et le dénouement est inattendu. Un vrai bonheur. 


Le livre est très bien écrit, le vocabulaire est riche mais néanmoins fluide ce qui rend la lecture fort agréable. De plus, encore une fois j’en apprends davantage sur cette époque de guerre, sur les dessous de la politique eugéniste nazie. 
De l’émotion, de l’histoire, de l’amour, de l’action : rien ne manque. J'ai dévoré ce roman, je le note comme un grand coup de coeur et je dis "Bravo Monsieur Valentin Musso, j'ai hâte de découvrir un autre de votre livre".
Une lecture que j'inscris dans le challenge :



Synopsie :

Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, découvre dans le Nord la misère des travailleurs exploités par le capitalisme. Il s'engage dans un combat socialiste. La direction des mines réagit, les salaires baissent. Une grève immense survient, affameuse et meurtrière, mais aussi porteuse d'espoir.

Mon avis :

Etienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des 
conditions de travail effroyables.Il fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu.


Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste et plus égalitaire.Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation. Affamés par des semaines de lutte, le mouvement se durcit. Les soldats rétablissent l'ordre, mais la grève continue. Lors d'un mouvement de rébellion, de nombreux mineurs défient les soldats qui se mettent à tirer sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Étienne avait pris pension, est tué.


Les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste, sabote la mine. Quelques mineurs meurent. Étienne, Catherine et Chaval, son amant, sont bloqués dans la mine. Chaval provoque Étienne qui le tue. Il devient enfin l’amant de Catherine qui meurt dans ses bras avant l'arrivée des sauveteurs. Étienne sort vivant de cet enfer et repart pour vivre plus paisiblement à Paris.

C'est avec grand plaisir que j’ai lu, il y a quelques jours, Germinal de Zola. J’ai eu grand envie de voir le Film tourné réalisé par Claude Berri avec Gérard Depardieu, Renault, et Miou-Miou et je n'ai vraiment pas été déçue.

Ce film est tout aussi prenant que la lecture du roman. Les moments forts du livre, la lutte des classes, les lieux ,les sentiments sont bien retranscrits par l'image, les acteurs ont pris leurs rôle à cœur Le contexte politique, la disparité entre les dirigeants et les travailleurs sont parfaitement rendus. Certaines scènes du livre ont été réduites ou supprimées, mais l'essentiel y est. Claude Berry a judicieusement choisi des très bons acteurs pour tourner un film que j'ai regardé avec grand plaisir.

Cette oeuvre s'inscrit dans le challenge :



Quatrième de couverture :

Quand, le 1er octobre 1935, Augusta Maupin prend son premier poste d'institutrice face à une classe de petits paysans corréziens, elle a l'enthousiasme chevillé au corps. Jeune normalienne porteuse des valeurs républicaines, elle a été formée aux "nouvelles" méthodes d'éducation. Mais qu'une jeune femme, belle de surcroît, veuille donner à tous ses élèves, garçons et filles confondus, les moyens de devenir de vrais citoyens crée le scandale. Alors que pointe le Front populaire, elle devra affronter le maire et le curé du village qui exigent de demeurer les seuls garants de l'autorité et de la morale. 

Ce que j'en ai pensé :

En ce jour du 1er octobre 1935, Augusta Maupin fait sa première rentrée scolaire en tant qu’institutrice. Toute juste sortie de l’école normale elle a été affectée dans un petit village de Corrèze, Chèvrefoche, laissant sa mère seule à Brive. La commune de Chèvrefoche possède cette école publique composée de deux classes qui donnent généreusement par leurs grandes ouvertures sur une succession vallonnée de prés et de bois jusqu’à la ligne des Puys qui marquent l’horizon. La classe des petits sera tenue par Henri Jacquet, un instituteur un peu vieillissant, qui à contre cœur, a laissé la classe des grands à la remplaçante de M. Lebiot qui, suite à une plainte du maire, a été limogé. Le maire déclarant à ses relations qu’il n’avait pas besoin d’agitateur venant distiller une propagande subversive dans son petit village.
« Faites de nos petits de futurs français maîtrisant la lecture, le calcul et le goût des choses simples, c’est tout ce que nous vous demandons » dira le maire à Augusta, mais celle-ci n’est pas du même avis, elle s’est donné pour mission de conduire tous ses élèves à la réussite de leur certificat d’études même si le niveau scolaire de ces petits paysans n’est pas très satisfaisant.
Pour y arriver elle va devoir affronter les coups bas de Josselin Pradal, le jaloux cantonnier qui est tombé fou amoureux d’elle, du maire Paul Martoire, avec qui elle ne partage pas les mêmes idées politiques, et qui associé au curé Morel veut la prendre en défaut. Dans cette période mouvementée elle va trouver l’amour en rencontrant Matial Bertier, un socialiste partisan de Léon Blum.
Avec ces « Encriers de porcelaine » l’auteur nous plonge dans les prémices d’avant-guerre et l’arrivée au pouvoir du Front populaire. De sa plume agréable, il nous entraîne dans une période où les enseignants de l’école laïque se confrontent à l’éducation religieuse. Les premiers chapitres montre bien l’énergie d’Augusta pour le bien de ses élèves, elle n’hésite pas à braver le maire et le curé, elle demande qu’on la juge en fonction du travail effectué auprès de ces fils de paysans, quand à ses idées politiques, elle estime que ce sont les siennes et elle est libre de les exprimer en dehors de sa classe. L’histoire aurait pu être plus passionnante si l’aspect politique ne prenait pas le dessus sur l’histoire d’Augusta qui naît à sa nouvelle vie professionnelle et amoureuse. Une lecture que j’ai pas particulièrement aimée, une impression de déjà lu.


Une histoire qui s'inscrit dans le challenge :



Quatrième de couverture :


Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêté. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux évènements ? A moins que ce ne soit son secret.. Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspira à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...


Ce que j'en ai pensé :
"Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez intérêt à écouter"

Et oui c'est la Mort qui est la narratrice de l'histoire de cette petite fille, Liesel Meminger. Nous sommes en 1939, la mère, communiste, est obligée de se séparer de ses deux enfants. Sur le chemin de la séparation, dans le wagoon, le jeune garçon souffrant, meurt d'une intense quinte de toux. Seule, Liesel arrive au 33 rue Himmel à Molching, à la périphérie de Munich. Elle est accueillie par un couple d'Allemands, Rosa et Hans Hubbermann. Hans est peintre en bâtiment et accordéoniste à l'occasion, surtout en hiver quand il peut se faire un peu d'argent en jouant dans les bistrots. Il a échappé à la Mort lors de la Première Guerre Mondiale et il va essayer de l'éviter à la Seconde. Il se prend  d'une grande affection pour Liesel, restant auprès d'elle, assis sur une chaise, quand elle fait des cauchemars, puis soucieux de son avenir il va prendre de son temps pour apprendre à lire. Rosa, une petite femme bien rondelette, d'un mètre cinquante cinq, à un vrai langage de charretier, du matin au soir elle jure contre les uns et les autres, mais elle aime beaucoup Liesel Meminger, simplement elle a une façon curieuse de lui montrer son affection, notamment en la maltraitant de temps à autre à coups de cuillère en bois et de mots. Une nouvelle vie commence donc pour la petite fille, rythmée entre l'école, les jeunesses hitlériennes, ses tournées pour récupérer le linge dont Rosa s'occupe ou le rendre, ou les parties de foot dans la rue avec les gamins du quartier. Rudy Steiner, son voisin, devient son meilleur amis, les habitants de la ville vont les voir toujours ensemble, même la femme du maire qui a une superbe bibliothèque.
Dans ces temps difficiles, où le juif est pourchassé, apparaît Max Vanderburg, Hans a une dette vis-à-vis de la famille juive Vanderburg, une dette qui remonte à la première guerre. De concert avec Rosa et Liesel, et au mépris de tous les dangers, Hans va cacher dans le sous sol de la maison ce juif aux yeux de tout le monde, et surtout aux soldats allemands Pour Liesel Max va devenir celui qui partage avec elle son amour pour les mots et les livres.
Liesel n'a jamais oublié le jour du décès de son petit frère, elle fut la seule ce jour-là à remarquer un petit objet noir rectangulaire niché dans la neige, elle l'a ramassé, sur la couverture étaient inscrite en lettre d'argent "Le Manuel du Fossoyeur", la voleuse de livre avait frappé pour la première fois, ce manuel va lui faire découvrir les joies de la lecture.

Après un début un peu déconcertant, je me suis laissée embarquée pour plus de 500 pages d'une lecture très intéressante malgré la misère, le désespoir et la désolation qui sont décrits tout au long de l'ouvrage.
J'ai bien aimé l'histoire de cette enfant qui au-delà des drames que la vie lui inflige durant ces années de guerre, n'a de cesse d'apprendre. Des passages dans ce livre sont vraiment difficiles : de la Pologne à l'Afrique en passant par la Russie, on ne voit que les tas immenses que les morts empilés les uns sur les autres forment, l'air y est irrespirable. Et puis il y a la Mort que se fraie un chemin à travers toute cette désolation, en surface elle paraît imperturbable, impassible, mais en dessous défaite, déconcertée, déboussolée par tant de morts. La vision des juifs prisonniers traversant les rues est presque insoutenable, l'étoile de David plaquée sur leur chemise pour qu'ils n'oublient pas leur malheur, ils sont traités comme du bétail par ces soldats Allemands dont certains étaient très jeunes et avaient le Führer dans les yeux. Ces groupes de juifs marchaient certains les yeux baissés pour ne pas voir les gens sur les trottoirs, la faim dévorant leur visage déformés par la souffrance, d'autres atterrés regardaient ceux qui étaient venus assister à leur humiliation au prélude de la mort, et les soldats, sans aucune pitié, leur criaient d'aller plus vite et de cesser de gémir.
Le style n'est pas particulièrement recherché, il est même très simple, mais le choix du narrateur, la Mort, est très original. La Mort qui parle comme une personne, se dépeint avec beaucoup d'humour, éprouvant des remords et parfois une certaine lassitude sur son incessante quête d'âmes.
C'est un livre qui nous montre au travers des mots que rien n'est absolument noir ou blanc, que la lutte peut être salutaire et que les héros sont souvent des gens ordinaires.
Ce qui m'a bien plu également ce sont les alinéas en gras pour appuyer une pensée, décrire un personnage, donner une information.
En terminant cette histoire je réalise que j'ai vu un certain nombre de films et lu un grand nombre de livres sur la Seconde Guerre Mondiale écrits par différents auteurs, et, à chaque fois, je découvre quelque chose de nouveau pour moi. Chaque film, chaque livre raconte une histoire différente, dans des pays différents, mais généralement tous ces récits sont remplis d'émotions et d'horreurs, ils ne peuvent pas laisser indifférents. La misère, les déchirements, les privations, le désespoir, la désolation, la mort y sont toujours présents, mais ces témoignages sont la mémoire et nous font penser que plus jamais, non plus jamais, ça.

Ce livre m'a été offert par une personne pour qui j'ai beaucoup d'amitié, je la remercie encore une fois pour cette très belle lecture.

Cette lecture s'inscrit dans le challenge :


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Quatrième de couverture :

"Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l’ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique ; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts : à leur tête se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Roland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë...
Quel éblouissement !
Il ferma sa valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclare :
- Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus une simple montagnarde."

Ce que j'en ai pensé :


Dans la Chine rouge en 1968 le président Mao lança un jour une campagne qui allait beaucoup changer  la vie des « jeunes intellectuels »,les livres sont bannis, les universités sont fermées et les étudiants furent envoyés à la campagne pour être « rééduqués par les paysans pauvres ». En cette année 1971, le fils d’un pneumologue et le fils d’un dentiste réputé firent partie de cette centaine de jeunes envoyés dans la terrible montagne « le Phénix du ciel ».  Les deux jeunes garçons travaillent dur, soit dans les mines, soit dans les champs, avec peu d’espoir de revenir un jour chez eux. Ils font la connaissance de la princesse de la montagne du Phénix du ciel, la petite tailleuse, une jolie jeune fille illettrée dont le père, un tailleur très demandé, s’absente la laissant seule à la maison. Ils découvrent par hasard chez un ami une valise de livres de grands écrivains, Balzac, Dumas, Flaubert, etc. des classiques interdits par Mao. Luo va se servir de ces livres pour faire l’éducation de la petite tailleuse dont il s’est épris, il veut l’élever au dessus de la condition d’une petite campagnarde illettrée.
Voici un livre très intéressant, l’histoire d’une grande amitié qui lie les deux protagonistes qui refusent la censure et bravent les dangers. Une histoire d’amour qui naît entre Luo et la petite tailleuse. Une écriture limpide, poétique pour nous raconter la vie difficile que mènent ces deux jeunes garçons dans un régime qui ne laisse pas beaucoup de liberté, loi contre les intellectuels, interdiction de se marier avant 25 ans, interdiction d’avoir un enfant etc. Un livre court mais très beau qui se lit trop vite.

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Quatrième de couverture :

Cynthia a quatorze ans. Elle a fait le mur pour la première fois, telle une adolescente rebelle devant l'autorité familiale. Sauf que, le lendemain, plus aucune trace de ses parents et de son petit frère. Et aucun indice. Vingt-cinq ans plus tard, elle n'en sait toujours pas davantage. Jusqu'à ce qu'un coup de téléphone fasse resurgir le passé... Une intrigue magistrale qui se joue de nos angoisses les plus profondes.

Ce que j'en ai pensé :

Après une dispute avec son père qui a l’a ramenée de force à la maison, Cynthia part se coucher pas très en forme, elle a un peu trop bu avec ce garçon que son père estime peu fréquentable. Le lendemain matin, à son réveil, elle ne trouve ni ses parents ni son frère, croyant sa famille fâchée contre elle, elle se rend au lycée pensant y retrouver son frère, mais il n’est pas là. De son père, de sa mère et de son frère elle n’aura jamais plus de nouvelles.
On la retrouve 25 ans plus tard mariée et maman d’une petite fille de huit ans, Grace. Elle n’a jamais oublié la mystérieuse disparition de sa famille et en reste traumatisée dans sa vie de chaque jour même si elle essaie de faire le mieux possible, il lui semble les reconnaître dans la rue, dans un restaurant. Profitant d’une émission de téléréalité elle lance un nouvel appel à témoins ce qui va réveiller de vieux démons. 

Le suspens est bien entretenu tout au long des chapitres. L’auteur par la voix de son narrateur, Terry, le mari de Cynthia, nous entraîne dans une enquête délicate aux multiples rebondissements, pour arriver à une vérité étonnante. On soupçonne chaque personnage, même Cynthia, on pense avoir trouvé et hop nouvel indice, tout s’écroule. Les personnages principaux sont très attachants, le mari qui fait tout ce qu’il peut pour aider son épouse, la petite fille gracieuse et amusante qui veut être autonome, une maman inquiète qui surprotège son unique fille, une femme déstabilisée par un passé éprouvant qui semble perdre la tête.
C'est mon deuxième thriller écrit par Linwood Barclay et je l'ai lui aussi bien aimé. C’est un roman qui se lit très vite d’autant plus qu’on n’a aucune envie d’arrêter avant de savoir ce qui a bien pu arriver à cette famille, et d'ailleurs on n'arrête pas on continue jusqu'au dénouement. Une agréable et mystérieuse histoire qui m’a fait passer un très bon moment et que je vous conseille vivement.

Une lecture qui s'inscrit dans le challenge :



Quatrième de couverture :

 A la mort de son père qui lui lègue sa fortune, William Hogan, le père de Thomas, rachète une propriété d'une beauté sauvage et subjuguante : deux hectares de forêts envahis par les framboisiers sauvages et où paissent des cerfs et des biches. Une fois sa fortune dilapidée, il se tue au travail, de jour, à la Scierie du village et, de nuit, à la gendarmerie où il classe les dossiers des affaires les plus sordides. Est-ce cette proximité avec le crime ? Il est sombre, triste et violent. Mais il travaille dur et c'est un bon parti. Un soir de bal au village, il séduit une beauté, Mary, et l'épouse. Thomas naît de cette union. C'est un bel enfant, à l'opposé de son père, fragile et vulnérable. Mais sa vie bascule le jour où William s'entaille profondément la main droite à la Scierie. Cette blessure gangrène et emporte le père sans que le médecin de famille, O'Brien, ne puisse rien y faire. Comme un signe de mauvais augure, l'accident plane désormais sur le destin de Thomas. Celui-ci grandit et connaît l'amitié avec Paul, son double à qui tout l'oppose, puis l'amour avec Donna, l'admirable assistante du Docteur O'Brien. Bientôt, son destin sombre le rattrape : il deviendra pour tous le " fils maudit " de Mary, une légende 

Ce que j'en ai pensé :

Dès la première page l’ambiance est créée, on perçoit le son étouffé des discussions, le poids des regards, les peurs incontrôlées, mais ce que personne n’a jamais su c’est ce qu’a ressenti Thomas quand le flic est venu l’arrêter. Mais jamais personne n’a jamais su ce que Thomas a ressenti tout au long de sa courte vie. Déjà nouveau-né il criait peu, puis il gardait les yeux fermés quand son père lui montrait des images illustrées, d’ailleurs le père pressentait que son môme n’aurait jamais la force de faire tout ce que lui, William Hogan, avait accompli. Car il avait travaillé dur William pour l’avoir cette propriété qu’il convoitait depuis toujours, Plus tard Thomas est un enfant sage, généreux, bon élève et pourtant il a l’air si fragile. Il vit avec à sa mère Mary une vie bien ordinaire sans grand élan d’amour, devenu un homme il n’a pas d’amis et ne fréquente personne, il a repris la propriété avec sa mère et vit dans la solitude et le silence. Qu’est-ce qui l’a rendu si taciturne ? Enfant son père décède suite à un accident, adolescent Paul, son meilleur ami le trahi, jeune homme il se fait connaissance avec le jeu et l’alcool ? Il s’écarte de toute femme qui pourrait le réconforter, le cajoler et l’aimer.

Un livre mélancolique et mystérieux qui incite à en savoir plus sur ce jeune garçon qui a l’air de trainer une éternelle tristesse et une peur de vivre. Dès les premières pages on sent qu’on entre dans une tragédie, une personne arrêtée, une femme qui crie son désespoir, la tension est installée, puis un retour en arrière pour nous narrer un tragique destin. Un roman très court qui se lit pratiquement d’une traite et qui offre un bon moment de lecture.


Quatrième de couverture :


En reposant le recueil, elle effleura la couverture de cuir, cru d'abord qu'il s'agissait d'un carnet de correspondance mais ne put s'empêcher de l'ouvrir. C'était l'emballage d'un cahier dont les pages étaient couvertes d'une petite écriture ronde presque enfantine. Je ne savais pas ce que c'était l'amour, je ne savais rien de ce qui nourrit et dévaste, alors sans ce savoir je n'étais qu'une petite chose lancée sur les routes et sans arme pour affronter la vie.
Il n'y avait que cette phrase sur la première page, écrite à l'encre bleue, presque délavée. Lysandre eut comme le sentiment que ces phrases s'adressaient directement à elle et cela lui ôta tout scrupule pour commencer à lire ce qui avait tout l'air d'être un journal de bord.


Ce que j'en ai pensé :

Deux histoires , deux femmes , deux amours…Tout d'abord en lisant la quatrième de couverture je ne m'attendais pas du tout à ce qui allait suivre.
Lysange vit à Paris, mariée et mère de deux enfants, vit une vie très libertine tout en restant avec son mari John. Elle rencontre au cours d’un de ses voyages un reporter de guerre, Pierre dont elle tombe follement amoureuse. Sœur Madeleine part en mission en Amazonie, elle a pour guide Angel. Elle va être confrontée à un choix dramatique pour elle. C’est par l’intermédiaire de Thomas que les deux histoires se rencontrent.
Alors que j’ai bien aimé La vie d’une autre et surtout La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt, je suis déçue par ce roman même si j’ai tout autant aimé l’écriture.

J’ai lu laborieusement les 100 premières pages de ce récit et ce n’est qu’ensuite que j’y ai porté un peu d’intérêt à l’histoire. La vie tourmentée de Lysandre ne m’a pas particulièrement attirée, une femme qui a l’air de faire un peu n’importe quoi, son mari plus que tolérant et ses deux enfants partis de la maison n’ont pas l’air de la préoccuper, elle ne parle que de ses aventures éphémères jusqu’à sa rencontre avec Pierre et avec celui-là c’est l’amour fou, une véritable passion qui va la déstabiliser au point d’accepter l’invitation d’un inconnu à s’installer chez lui au bord de l’océan.
La vie de la sœur Madeleine est plus originale, au travers de son journal intime elle nous fait découvrir son voyage pour atteindre la mission en Amazonie qui va s’avérer plein d’embuches et de nouveautés pour cette jeune nonne. Mais c’est surtout son irrésistible attirance pour Angel qui va changer le cours de sa vie.
C’est sans regret que j’ai vu la dernière page de ce livre se fermer.

Lecture qui fait partie du challenge :

Comments: (1)

Quatrième de couverture :

Germinal est le récit d'une grève de mineurs sous le Second Empire, mais également de leurs souffrances et de leurs amours, de leurs révoltes et de leurs espoirs, de leur fraternité et de leurs dissensions.

Ce que j'en ai pensé :

Etienne, fils de Gervaise et de son amant Lantier, s’est fait renvoyer de son travail suite à un différend avec son patron, chômeur, il arrive dans le nord de la France à la recherche de n’importe quel emploi. Il parvient à se faire embaucher dans la mine de Montsou dans l’équipe de Maheu. Le lendemain, les jours suivants, Etienne reprend son travail à la fosse malgré les idées qui bourdonnent dans son crâne : pourquoi la misère des uns et la richesse des autres ? Du coron entier monte le même cri de misère mais cela n’empêche pas la compagnie de décréter, de façon déguisée, une baisse de salaire, les familles se lamentent, elles ont à peine  de quoi se nourrir et ne peuvent se vêtir. Les mineurs sont ébranlés pourtant ils n’osent guère bouger, les patrons rendraient leurs billets à ceux qui oseraient ! Menés par Etienne, qui de sa voix ardente leur parle sans fin d’une société nouvelle où chaque citoyen vivrait de sa tâche, ils se laissent convaincre les uns après les autres, l’imagination éveillée ils décident de ne pas se laisser faire encore une fois, il ne leur reste qu’une solution : la grève. Cependant la Compagnie des Mines refuse toute négociation, les semaines de lutte commencent, le mouvement se durcit, les mineurs affamés défient les soldats qui se mettent à tirer. La misère empire encore, les corons agonisent d’heure en heure sous la disette croissante, ils se sentent isolés dans l’immense plaine. Ce peuple, luttant le ventre vide, ne peut s’entêter à la résistance maintenant qu’il n’y a plus de pain, que le soir les petits ne mangeraient pas ils sont obligés de retourner aux fosses. Mais si les mineurs ont souffert la mine aussi.

C’est une œuvre monumentale : la vie quotidienne des mineurs, des familles entièrement vouées à la mine qui luttent contre la misère, confrontée à la vie des bourgeois bien habillés, festoyant chaque jour et faisant d’humbles aumônes, visitant le coron comme on visite un zoo et s’étonnant de la colère du peuple .Tout au long du roman on l’entend cette colère qui gronde, c’est une vision lamentable que ces longs gémissements des enfants qui réclament un peu de pain, des mères qui ne trouvent plus un seul sous, des pères éreintés qui souffrent de ne pas pouvoir nourrir leur famille. Si ce livre nous décrit avec beaucoup de détails le travail éreintant dans les mines, il nous parle également de politique. Au travers des discours de Lantier c’est les rassemblements d’organisations syndicales, c’est des idées nouvelles, c’est les conflits de la classe ouvrière contre le patronat, c’est la confrontation des idées des uns et des autres, c’est l’espoir d’une république qui donnerait du pain à tout le monde, l’espoir d’une société aux idées nouvelles où la justice allait assurer le bonheur des hommes en faisant régner l’égalité et la fraternité, où tout le malheur disparaitrait comme balayé par un grand coup de soleil. Quel chambardement ! hein ? Mais ce ne sera pas pour cette fois ! Les gens sont trop malheureux et en reprenant le travail leur peine n’est pas prête de se calmer, car bien des désastres les attendent. Du grand Zola.

Un roman qui fait partie des challenges :

  et


Quatrième de couverture :



Un soir d'hiver en plein coeur de Broadway, Juliette, jolie Française de vingt-huit ans, croise la route de Sam, un jeune pédiatre new-yorkais. Par crainte de le décevoir, elle lui cache qu'elle multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d'actrice. Par peur de s'attacher, il prétend qu'il est marié alors que sa femme vient de mourir. Malgré ce double mensonge, ils vont s'aimer le temps d'un week-end intense, magique, inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris et Sam ne sait pas trouver les mots pour la garder à ses côtés. À peine l'avion de la jeune femme a-t-il décollé, qu'il explose en plein ciel. Pourtant, leur histoire est loin d'être terminée...

Ce que j'en ai pensé :

Juliette est venue à New York pour réaliser son rêve : devenir actrice, mais trois ans après elle est toujours serveuse dans un bar. Elle pense à retourner chez elle, en France. Ce soir-là en rentrant , perdue dans ses déceptions, la tête ailleurs , elle est bousculée par la foule, les voitures arrivent de tous les côtés mais elle ne semble pas les voir. Sam est médecin, élevé dans un quartier mal famé de Brooklyn, il est parvenu à s’en sortir avec Frederica son épouse, décédée il y a un an. iIt vient de quitter l’hôpital, absorbé par ses réflexions sur ses malades, il voit la jeune femme qui traverse qu’au dernier moment, trop tard pour freiner, il l’évite de justesse. C’est ainsi que se rencontre nos deux héros. C’est par un double mensonge qu’ils font connaissance, Juliette se dit avocate et Sam prétend être marié. Ils vont pourtant s’aimer le temps d’un week-end, des instants magiques, inoubliables. Mais Juliette doit retourner à Paris, à peine l’avion a-t-il décollé qu’il explose en plein ciel. Juliette et Sam, leur histoire continue.

Guillaume Musso a fait un savant mélange d’amour, de suspense et de surnaturel pour nous offrir une agréable lecture mais sans plus. Un roman de vacances sur lequel on ne s’attarde pas trop même si les personnages sont sympathiques

Cette lecture s'inscrit dans le challenge 


et dans



Quatrième de couverture :

Daria, vingt-cinq ans, un diplôme d’ingénieur en poche, vit seule avec sa grand-mère à Odessa, dans une Ukraine qui souffre encore des blessures du communisme. Les salaires sont bas, les emplois rares et la mafia omniprésente. Grâce à sa parfaite maîtrise de l’anglais, Daria décroche le poste envié de secrétaire dans une filiale israélienne d’import. Hélas, ce n’est pas sans contrepartie : son patron espère une récompense en nature… Daria use de tous les stratagèmes pour éviter le moment fatidique, et croit avoir trouvé la solution en lui jetant son amie Olga dans les pattes. Mais Olga, arriviste et sans scrupule, rend l’atmosphère du bureau vite irrespirable. Pour devancer les dangers d’un licenciement, Daria travaille le soir dans une agence matrimoniale : Unions soviétiques. Elle traduit les lettres que s’échangent Américains et Ukrainiennes par le biais du site internet, et sert d’interprète dans des « soirées » au cours desquelles les Américains viennent « faire leur marché ». Pour trouver une solution à sa précarité, Daria se laisse à son tour tenter par le rêve américain… Mais la réalité est loin d’être à la hauteur de ses espérances. Croyant épouser un professeur de San Francisco, elle se retrouve en fait en rase campagne, aux prises avec un mari jaloux, possessif et rustre qui lui a menti sur toute la ligne…
Critique sur le commerce terrible des femmes de l’Est, l’auteur garde cependant un point de vue plein d’humanité et d’humour.

Ce que j'en ai pensé :

Daria, 25 ans, vit seule avec Boba, sa grand-mère, dans un modeste logement à Odessa. En Ukraine le quotidien est difficile, les emplois sont rares, les salaires très bas et la corruption et les menaces de la mafia règnent en maître. Daria veut à tout prix s’en sortir. Grâce à sa persévérance et à sa parfaite maîtrise de l’anglais elle décroche un emploi d’assistante de direction dans une filiale d’import-export, mais dès sa première entrevue son patron, Mr Harmon, lui fait comprendre que coucher avec lui fait partie de son travail. Daria se refuse à accepter une telle humiliation, elle use de toutes les ruses pour éviter tout affrontement, elle propose même à sa meilleure amie de devenir la maîtresse de son patron. Malgré tout le travail lui plait, elle découvre au travers de fréquents cadeaux de clients et de son patron une vie meilleure dont Boba peut profiter, elle devient un maillon indispensable au sein de l’entreprise. Olga qui a trouvé en Mr Harmon un pigeon à plumer,  s’est prise au jeu et devient vite jalouse de Daria, elle brigue son renvoi et son emploi. Anxieuse,  Daria devance un éventuel licenciement et travaille le soir dans une agence matrimoniale qui se charge de trouver de riches Américains ou Européens à des Ukrainiennes. Daria se prend à rêver elle aussi à l’Amérique : une nouvelle vie, une grande maison, un mari et des enfants loin de ce pays où elle galère. De loin la vie en Amérique semblait parfaite, mais ne fait-elle pas une erreur en ne suivant pas son destin ?
Ce livre est d’une magnifique et douloureuse beauté. Daria est un personnage qui m’a touchée dès les premières lignes, on la suit dans sa réussite mais aussi dans ses déboires. Ce récit nous confronte avec la vie difficile en Europe de l’Est où certaines femmes n’hésitent pas à s’expatrier pour fuir leur misère. Cependant ce roman n’est pas triste, bien au contraire, les dialogues ne manquent pas d’humour, des choses graves sont dénoncées avec un soupçon d’ironie, les personnages sont séduisants, même Vlad le jeune et fringant dirigeant de la mafia, même ce patron très macho au regard tendre et au sourire hésitant. J’ai bien aimé Boba la grand-mère, une vielle femme toujours de bonne humeur qui adore sa petite-fille, qui n’hésite pas à lui conseiller de choisir un Américain qui l’emmènera loin de ce monde de misères et de haine, loin des hypocrites comme Olga, même si elle ne peut imaginer finir sa vie loin d’elle. Je vous conseille vivement cette histoire émouvante et très belle, vous passerez de délicieux moments.

C'est avec plaisir que j'inscris ce roman dans le challenge :



Quatrième de couverture :

Jusqu'à quel point connaît-on ses voisins ? La petite ville de Promise Falls est sous le choc : les Langley ont été cruellement assassinés. Seul témoin du drame : Derek Cutter, dix-sept ans, qui a profité de l'absence de ses voisins pour occuper la maison avec sa petite amie. Déjà connu pour de petits méfaits, il est le coupable parfait aux yeux du voisinage. 
Son père, persuadé - de son innocence, se lance dans une enquête haletante qui va mettre au jour de sombres révélations sur les habitants de la petite ville en apparence si paisible. 
Tout le monde a un secret à cacher... 

Ce que j'en ai pensé :

Derek, 17 ans, veut profiter de l’absence de ses voisins et amis les Langley pour occuper leur maison afin d’être tranquille avec Penny, sa petite amie. Peu avant leur départ il se cache dans leur sous-sol, peu après il les entend revenir sur leur pas et des coups de feu sont tirés. Le mari, la femme et leur fils, son meilleur ami, sont morts, il n’a pas vu le ou les meurtriers, il a juste entendu le mot « honte ».. Sans prévenir personne il rentre chez lui. Quand son père Jim comprend que tout accuse son fils il va mettre tout en œuvre pour l’innocenter et le faire libérer. Débute alors une longue enquête qui va révéler que chacun a des secrets bien enfouis.

"Au mauvais endroit, au mauvais moment", cette expression prend tout son sens dans ce roman policier qui m’a vraiment beaucoup plu.

Jim Cutter est le narrateur de cette histoire, d’un caractère très fort rien ne l’arrête. il va mettre tout en œuvre pour préserver sa famille malgré les différentes épreuves qu’elle traverse quitte à déterrer de vieux secrets.

Un livre policier très divertissant, de l’action, du suspens et beaucoup de rebondissements, tout s’enchaîne pour nous offrir une lecture très intéressante. C’est un livre qui se facilement, mais surtout qu’on n’a pas envie d’arrêter tant on est pris par l’intrigue. L’identité du meurtrier est assez aisée à découvrir, mais on va tout de même jusqu’au bout de la lecture avec toujours le même plaisir.

J’ai surtout aimé Jim, un homme au caractère très fort il ne laisse personne lui dicter sa conduite, un père attentif, un époux prévenant, il fait tout son possible pour mettre à l’abri les siens malgré les épreuves qu’ils endurent. Il n’hésite pas à rendre les coups, la respectabilité et la notoriété ne sont pas des atouts qui l’arrêtent, les situations difficiles ne lui font pas peur et fort heureusement car lui et sa famille en voient de toutes les couleurs, on peut dire que l’auteur n’a pas hésité. Une lecture que je vous conseille vous ne vous ennuierez nullement. De mon côté c’est avec plaisir que je lirai d’autres romans de cet auteur car j'ai apprécié son style fluide et sa facilité à nous embrouiller les pistes.


J'inscris cette lecture dans le challenge :



Quatrième de couverture :


Au début des années 1900, la France est en proie à d’étranges phénomènes. A Paris, des momies disparaissent des musées,

des médiums succombent à des morts mystérieuses, et les rumeurs les plus folles courent les cercles occultes. A quelques kilomètres de là, dans les campagnes, une chose sans nom décime des familles entières selon des rites d’une infinie barbarie

Hanté par ses propres démons, fasciné par le Mal, le romancier Guy de Timée se lance à la poursuite de la créature.

Ce que j'en ai pensé :

Paris 1900, au musée de Cluny, Jacques, le gardien, fait son tour de garde. C’est la nuit, il lui semble que quelqu’un marche à l’autre bout du couloir. Jacques ne comprend pas, il ne peut réprimer un frisson, personne ne peut être là, essaie-t-il de se convaincre ! Il s’approche du sarcophage, il est vide, la momie du chef de guerre celte n’est plus là ! Il sent monter la peur, il est glacé, il ne peut rien faire.
Non loin de là, à quelques heures de fiacre, Guy et Faustine ont trouvé un peu de sérénité chez Maximilien Hencks dans son château du Vexin, essayant d’oublier les macabres découvertes faites pendant l’exposition universelle. Leur repos ne vas pas durer bien longtemps, la disparition d’une fille de fermier a mis en alerte tout le village, une battue est organisée. Ils retrouvent la gamine, nue, le regard vide, hurlant comme une damnée. Le lendemain, le malheur vient s’abattre sur Saint Cyr, on retrouve à la ferme non seulement la jeune fille morte mais également toute sa famille dans des conditions abjectes, un homme avec quatre bras, une femme éclatée, que c’était-il passé dans cette maison? C’est l’œuvre d’un maniaque, d’un fou sanguinaire.
Ca recommence se dit Guy de Timée, un crime, un autre crime. Il est obsédé par la mise en scène dans la ferme de l’horreur, il est à nouveau confronté à un prédateur. Malgré la promesse qu’il a faite à Faustine il se sent investi d’une mission.

Avec ce thriller je viens de faire connaissance avec Maxime Chattam. Le récit nous entraîne dans un terrifiant voyage avec une escalade de crimes et d’horreurs que le duo Faustine et Guy traque dans un monde cauchemardesque. L’atmosphère est angoissante, les tragiques évènements sont d’une extrême violence et pourtant je me suis laissée prendre au plaisir d’écouter cette horrible histoire. En effet ce livre raconté par Xavier Béja est malgré tout envoutant. La vois de Xavier Béja sait nous entraîner dans un monde oppressant, faisant monter la pression tout au long des chapitres. Il faut ajouter qu’il est servi par un texte au vocabulaire est très riche, où les descriptions et les scènes sont tellement bien décrites qu’on imagine les paysages, qu’on sent le vent dans les maïs, les odeurs de sang et de chair se mélangent, qu’on entend les hurlements et les appels lugubres. Ce Requiem des abysses est la suite de leviatemps que je ne connais pas, mais cela ne gène en rien cette intrigue.
Seul bémol pour moi : cette nouvelle façon de découvrir une histoire, j’ai trouvé que c’était un peu long, comme si le livre était lu trop lentement.
Je remercie le Club de lecture et audiolib pour cette découverte