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Mes passions

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Quatrième de couverture :

Julien et Camille sont faits pour s’entendre. Fascinés par la littérature du XVIIIe siècle, élèves brillants, cyniques, ils ont la conviction de s’être trompés d’époque. Et surtout une dévorante envie de s’amuser et d’affirmer leur toute-puissance. Alors quoi de mieux pour combler leurs aspirations que de se prendre pour le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ? Quelques règles, de nombreuses  » proies  » à séduire, un maximum de  » trophées « … Les voilà  » partenaires de crime « , maîtres d’un jeu cruel dont ils tirent les ficelles en redoutables manipulateurs. Mais c’est un jeu dangereux, qui risque de se retourner contre eux et de les précipiter dans ce qu’ils redoutent le plus : devenir des adultes…

Ce que j’en ai pensé :

Ce roman s’ouvre sur une lettre de Julien à Camille. Julien vient de réaliser que maintenant que les épreuves du bac sont terminées il n’aura plus l’occasion de parler à Camille, alors qu’ils ont été dans le même établissement scolaire pendant des années, il pense ne pas se tromper : ils sont faits pour s’entendre. Il ne parle pas d’amour, non, mais il lui semble que tous les deux ils pourraient endosser les personnages des liaisons dangereuses de Laclos, une histoire d’intrigue et de séduction dans laquelle homme et femme se livrent bataille. Des préjugés Camille n’en a pas beaucoup. Aussi audacieux l’un que l’autre ils ne vont pas hésiter à jouer le jeu, Camille est la Marquise de Merteuil et Julien le vicomte de Valmont, au détriment de leurs amis ou de leurs connaissances sans, me semble-t-il, en mesurer les conséquences. Mais leur jeu pourrait bien les conduire sur un chemin auquel ils n’avaient pas pensé.
Un roman épistolaire où les 277 lettres échangées entre diverses personnes révèlent les pensées et les désirs intimes de chaque personnage. J’ai bien aimé le mélange des tournures de phrases et vouvoiement qui datent d’une autre époque avec quelques mails et textos de notre époque pour nous faire découvrir cette intrigue aux multiples facettes, un style que j’ai particulièrement apprécié pour nous raconter une histoire un peu bouleversante, on se demande tout au long jusqu’où ces deux jeunes gens seront capables d’aller. Un bel ouvrage qui fait passer un bon moment même si je n’ai pas beaucoup sympathisé avec les deux protagonistes.





Quatrième de couverture :


Dans la France du XIXème siècle, il y a les maîtres et ceux qui le servent pour une vie de misère, qu’ils soient valets, domestiques ou paysans. L’injustice règne, les enfants sont toujours plus nombreux, le nouveau venu chassant le plus ancien.
Catherine, la cadette des Charron, famille d’honnêtes métayers dans le Limousin, peut bien se révolter du haut de ses huit ans, mais ses rêves ont tôt fait de se dissiper face à l’injustice de la société et le destin qui s’acharne sur les siens.

Ce que j’en ai pensé :

On fait connaissance avec Catherine qui vit au XIX siècle à la campagne dans le limousin . Au travers des yeux de cette petite fille de huit ans on suit sa vie quotidienne avec sa famille.  Ses parents sont métayers, le travail est dur mais ils sont heureux, même joyeux dans cette France rurale où on fait travailler les garçons dans les champs après un très court passage à l’école, les filles elles n’ont pas le droit d’apprendre, elles aident leur mère à la cuisine, elles gardent les animaux. Catherine ne déroge pas à la règle, malgré son désir d’aller l’école elle reste garder les animaux, puis quand sa sœur Mariette se marie et part de la maison elle aide sa mère à la cuisine. Mais le bonheur de cette famille ne va pas durer, un différend oppose le père au maître M. Maneuf, ils sont obligés de partir avant de faire les récoltes. Ils se retrouvent dans un misérable logis, le père ne gagne presque plus rien et il n’est plus à même de nourrir sa famille. Cette famille qui continue de s’agrandir et à chaque fois c’est plus difficile encore de nourrir une bouche supplémentaire. C’est une plongée dans un monde de souffrance ou pour gagner quelques sous la mère est obligée de vendre ses cheveux, et ou les plus grands, même s’ils sont encore que de jeunes enfants, quittent la maison pour aller travailler et ne plus être à la charge de leurs parents.
Un livre que j’ai beaucoup aimé, cette petite Catherine est très courageuse et malgré toutes les misères elle poursuit ses rêves et garde envers sa famille une véritable affection. Une histoire un peu triste mais qui m’a réellement séduite. J’attends avec impatience de lire la suite


Quatrième de couverture :

Côté famille, maman s’est tirée une fois de plus en m’abandonnant les mômes, et le Petit s’est mis à rêver d’ogres Noël.
Côté cœur, tante Julia a été séduite par ma nature de bouc (de bouc émissaire).
Côté boulot, la première bombe a explosé au rayon des jouets, cinq minutes après mon passage. La deuxième, quinze jours plus tard, au rayon des pulls, sous mes yeux. Comme j’étais là aussi pour l’explosion de la troisième, ils m’ont soupçonné.
Pourquoi moi ?
Je dois avoir un don…

Ce que j’en ai pensé :

Benjamin Malaussène a un métier étrange, il est bouc émissaire. Officiellement il est contrôleur technique dans un grand magasin. Mais dans les faits il ne vérifie rien il se charge d’apitoyer les clients mécontents et il joue son rôle avec beaucoup de sérieux. Mais voici qu’une bombe explose dans le rayon des jouets alors qu’il vient de passer, une deuxième quelques jours après explose dans le rayon des pulls alors qu’il fait la connaissance de tante Julia qui tentait de voler un pull. Puis une troisième, quatrième et il est toujours sur les lieux, que peut penser la police ? Le tueur ne cherche-t-il pas à faire accuser Ben ?
C’est une jolie embrouille policière avec des personnages très surprenants. La vie de Benjamen vient s’inscrire entre deux bombes avec les mômes, le chien Julius. Et il n’y a pas que Ben qui est bizarre dans ce livre, ses frères et sœurs dont il a la garde le sont tout autant entre une sœur photographe compulsive, une astrologue, un gamin mal élevé et le chien très puant. Voici un roman très amusant où l’écriture de Daniel Pennac est un délice pour le plus grand bonheur des lecteurs.


Quatrième de couverture :

Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au coeur  de l'histoire du XXème siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début du siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karksson, individu lambda, apolitique et inculte, s'est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d'évènements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao...
  
Ce que j’en ai pensé :


Allan est un vieil homme qui doit fêter ses cents ans. Toute la maison de retraite se prépare à célébrer l'anniversaire d'Allan, un reportage fera la une dans le journal du coin, mais notre papy n'a aucune envie de prendre part à la fête. Il s'enfuit donc par la fenêtre, charentaises aux pieds et dès lors commence une série d'aventures et de rencontres pour notre papy. Arrivé à la gare routière, il cherche à partir le plus loin possible, sans destination précise, avec le peu d'argent qu'il a. En attendant son bus, un jeune homme lui demande de garder sa valise le temps qu'il se rende aux toilettes. Mais le bus arrive et le jeune homme n'est toujours pas revenu, alors ni une ni deux, Allan part avec la valise. Lorsque le jeune homme ressort, il découvre que le papi et son bien ont disparus, il se met immédiatement à leur poursuite. Le bagage recèle un précieux butin qui ne lui appartient pas. Allan va se retrouver poursuivi par un gang de petits malfrats. Au cours de son voyage Allan va rencontrer de truculents personnages, tout d'abord Julius, sexagénaire, qui vit en marge de la société, Benny le marchand de hot dog et Mabelle une délicieuse rousse à la langue bien pendue, et, cerise sur le gâteau, Sonja l'éléphante. La police part également à la recherche du vieil homme, elle le croit kidnappé alors qu'une histoire bien plus loufoque attend l'inspecteur.

Les chapitres alternent entre l'escapade d'Allan dans les années 2005 et le récit de sa vie à partir 1905. Et quelle vie : Allan est un expert en explosifs, inculte mais n'ayant peur de rien ni de personne, ce qui va le conduire à rencontrer nombre de personnalités : Harry Truma, Winston Churchill, Staline, Franco, De Gaulle, etc. Tous les moyens de transports il les aura pris au cours de ses divers et variés voyages, il apprend plusieurs langues. Difficile de croire à tout ce qu'il raconte, mais voilà un roman très agréable à lire, amusant et très frais avec des dialogues savoureux. Un récit d'un humour noir un peu loufoque qui fait passer d'agréables moments.



Quatrième de couverture :

"Aujourd'hui est le grand jour pour moi. Si ce jour était un mec, il ferait au moins 1,90 mètre. Je vais bosser chez Teen TV ! Je n'ai pas dormi de la nuit, mais ma fatigue est planquée sous une couche de fond de teint.
J'ai mis mes fringues fétiches – un peu serrées. J'ai dû forcer sur le chocolat ces derniers temps. Il me reste trente minutes avant de partir, je me laisse tomber sur le canapé, allume la télé et zappe jusqu'à ma chaîne préférée… Teen TV".
Marion a obtenu le job de ses rêves, mais le monde de la télé – elle l'ignore pour l'instant – est stressant et sans merci. Grâce à son humour et au soutien de sa fidèle bande de copines, se fera-t-elle cette place au soleil… où se cache peut-être l'homme de sa vie ?

Ce que j'en ai pensé :

Marion, notre héroïne, a enfin obtenu le job de ses rêves ! Assistante du directeur de la programmation de Teen TV. Elle est au paradis, mais elle va vite désenchanter. Entre son chef goujat et mythomane, son collègue dragueur et les collègues minces comme des mannequins qui la complexent, Marion va découvrir que son travail ne ressemble pas à ce qu'elle imaginait, Son rêve prend des allures de cauchemar, heureusement elle peut compter sur ses copines, son ami gay Vincent, sa délicieuse sœur Canouille et Muffin-le-cochon-d'Inde-dépressif.
Et me voilà partie pour un récit de 2oo pages ponctué d'éclats de rires et même si notre héroïne est VRAIMENT complètement loufoque, elle est craquante et très amusante. L'histoire de cette jeune femme est écrite dans un style rythmé, c'est léger mais bien écrit et c'est vraiment très drôle. Donc pas d'hésitation si vous avez envie de passer un bon moment et vous sortir de votre quotidien voici une histoire sympathique.

Merci à Karine du Forum Club de Lecture et aux Editions l'Archipel pour cette histoire qui m'a bien détendue.









Quatrième de couverture :
Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si des doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est de ma faute, moi, je pose la questio : où va-t-on ?
Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même ("l'innocence m'aime") et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour les flics de la capitale.

Ce que j'en ai pensé :

"On dirait que Belleville règle ses comptes de son histoire avec la Loi. Rades et fourgons jouent les vases communicants. C'est la valse du dealer, c'est la course à l'Arabe. Mais que se passe-t-il ? On a encore égorgé une vielle ? Non, cette fois, c'est une vieille qui a farci un flic".
Toutes les brigades sont sur le pont. L'inspecteur Van Thian, travesti en petite vieille vietnamienne, a bien cru pouvoir en arrêter deux, il a retiré sous leur nez de l'argent, mais Mo le Mossi et le kabyle ont joué aux gardes du corps et ont raccompagné la petite vieille en lui faisant peur pour qu'elle arrête de se balader la nuit avec de l'argent sur elle. Et ça, ça inquiète plus que tout l'inspecteur, "la consigne est passé pas un seul camé ne lèvera le petit doigt sur elles". Quand à son collègue, Pastor, le fils de bonne famille aux manières douces avec son inaptitude à parler l'argot, enquête sur une tentative d'assassinat par noyade, une femme a été jetée à la Seine, complètement droguée.
Et au milieu de tout ça, Benjamin Malaussène tente tant bien que mal de faire régner l'ordre dans sa famille atypique, où se mêlent parmi ses frères et sœurs, une mère très fertile (elle attend son 7ème enfant), un chien épileptique et ces cinq vieillards recueillis pour les sortir de leur isolement et de la drogue. Ben, bouc émissaire professionnel, va se retrouver malgré lui mêlé à une affaire criminelle.

J'avoue que je ne pensais pas en lisant le quatrième de couverture que ce livre me plairait autant. J'ai vraiment adoré, une histoire riche en rebondissements. Le thème policier est grave : drogue, meurtre, mais le ton et le langage familier souvent argotique sont très agréables. Je me suis laissée portée par cette enquête ainsi que par les nombreux personnages qui malgré leurs différences sont très intéressants. J'ai vraiment beaucoup aimé les rapports entre les deux inspecteurs Pactor et Vian Thian. Je me suis amusée dans cette famille où la petite nouvelle Verdun pousse des cris stridents, le grand-père racontent ses histoires sous les yeux presque endormis des enfants. J'ai aimé Benjamin qui ne perd jamais pied même dans les situations les plus périlleuses.

Des chapitres courts et une écriture très fluide ce livre se lit tout seul. Avec la fée carabine j'ai fait la connaissance de Pennac et de la tribu Malaussène et j'en redemande. Un vrai coup de cœur.