Advertise Here

Mes passions

- Another Blogger Blog's

L'histoire se déroule à Haïti dans les années soixante, en pleine période François Duvallier (papa doc) qui fait peser sur le pays une terreur sans précédent et une dictature impitoyable qui conduit les opposants à une disparition pure et simple. Daniel Leroy, journaliste, est considéré comme un dangereux communiste, il écrit des articles dénonçant les violations des droits de la personne, les viols de constitution … Ses accusations le conduisent à Fort Dimanche, haut lieu de la détention, où chaque jour des hommes meurent de privations, de torture, de maladie et de désespoir. Nirvah, son épouse, qui a trouvé son journal intime sur lequel il notait ses idées gauchistes, n'arrive pas à avoir de ses nouvelles. Pour essayer de le sortir de ce mouroir elle va plaider sa cause auprès du secrétaire d'état, Raoul Vincent, un homme obscène qui joue avec la vie de personnes pour arriver à ses fins. Il la fait attendre des heures avant de la recevoir dans le but de la mettre mal à l'aise, mais quand il la voit c'est le coup de foudre, et dès cet instant, profitant des circonstances, il va tout faire pour la posséder, lui qui n'aurait pas pu approcher cette mulâtresse si belle. Par amour pour son mari, qu'elle veut sauver de la mort, elle va jouer avec le feu. Mais jusqu'à quel point joue-t-elle ? Même si elle se sent coupable, être la maîtresse d'un homme fort du gouvernement n'a pas que des désagréments encore faut-il supporter les regards inquisiteurs des voisins et les questions muettes de ses enfants. Elle semble oublier les rumeurs qui circulent sur Raoul Vincent qui s'installe dans son foyer et qui va chercher à s'approprier ses enfants, elle oublie de penser à Daniel, mais les disgrâces dans ce pays ne sont jamais loin et un revirement de situation est juste derrière la porte.

Mon avis : Ce livre nous parle de la dictature et du pouvoir de certains hommes, terreur, traumatisme et destruction sont décrits dans ces pages. Il nous parle aussi de l'oubli, de l'oubli qui s'installe au fil du temps et au gré des circonstances. C'est l'histoire d'une femme qui trahit son mari, ses enfants, ses amis, mais qui malgré tout, arrive à être touchante. Au début certains personnages ou situations sont dérangeantes mais cette femme avait-elle vraiment le choix si elle voulait réellement sauver son mari et sa famille. Au premier abord j'ai été un peu déroutée en lisant le début de ce livre, certains personnages ou situations sont dérangeantes mais j'ai eu envie de continuer pour en connaître la suite. De page en page on suit les personnages dans leur descente aux enfers, on suit l'engrenage dans lequel est entraînée cette femme plus maîtresse de son destin, dans une atmosphère de mépris et d'impuissance face au bien-être et aux privilèges d'un petit nombre d'hommes. C'est une première rencontre avec cette écrivaine haïtienne qui s'insurge sur la dictature qui a duré trente ans dans son pays, une époque qui a été son quotidien même si elle n'en a été victime. C'est un ouvrage qui ne laisse pas indifférent.  

Merci à Masse Critique de Babelio et aux éditions Mercure de France pour l'envoi de ce livre, qui signe également mon premier partenariat !


Abandonnée à sa naissance en 1860, Mélanie est placée par l'assistance publique dans une famille d'agriculteurs ardéchois où elle vit une enfance douloureuse avant de partir pour Valréas où elle est recueillie par Sylvine, une cartonnière qui avec beaucoup d'amour tente de lui faire oublier son passé et de lui apprendre son métier. Sa rencontre et son mariage avec Alexis, le fils d'un garancier du Vaucluse reconverti dans la production d'absinthe, vont bouleverser sa vie. Quand elle découvre la Figuière, cette grande maison provençale qui devient la sienne; elle lui apparaît comme le refuge où elle pourra fuir son destin d'enfant de l'assistance, oublier la dureté de son premier foyer, échapper à ce métier de cartonnière qu'elle n'aime pas. Elle se consacre avec son beau-père à la distillerie, et quand la "Dame Verte" sera interdite, la transformera en un lieu d'hébergement pour les enfants abandonnés. Mais Mélanie éprouve de grandes difficultés à profiter des moments de bonheur que lui offre la vie, face à ses enfants elle a peur d'être une mauvaise mère, l'origine de sa naissance la hante et les rumeurs et les regards méprisants ne font rien pour arranger les choses.

Mon Avis : J'aime ces romans qui sentent bon le terroir et qui mettent à l'honneur des personnes et des traditions attachantes. Celui-ci nous mène à la rencontre de Mélanie, une jeune femme au caractère bien affirmé. Au fil des pages, on se laisse prendre par le destin de cette héritière de la distillerie. C'est aussi l'histoire de cette "fée verte", qui finira par être interdite dans de nombreux pays suite à une campagne des ligues antialcooliques, des curés et des médecins qui prétendaient que sa consommation rendait fou. C'est un roman intéressant, qui nous fait rencontrer différents milieux, de jolies descriptions nous font voyager dans la Provence. C'est un roman qui détend.
C’est l’histoire d’une femme, d’une femme qui fuit le monde, elle habite dans la plus petite chambre du Ritz, prend seule son thé brûlant, aime les bains chauds (mais surtout pas de douche), le matin et le soir sa petite nièce l’appelle, 24 heures sur 24 sa radio est allumée, est-ce pour ne plus entendre ses peurs. Tous les après-midi elle sort dans Paris met une jolie robe, un chapeau et des gants. Elle est seule, face à son passé, face à ses souvenirs, elle souffre. Elle n’oublie pas ce camp de concentration où elle a faillit mourir, où elle n’était plus un être humain, un numéro gravé sur son bras qu’elle n’effacera plus jamais…



Mon avis : Une belle couverture en noir et blanc, une jolie femme avec un grand chapeau, mais surtout un billet d’Anne Sophie qui vous donne envie de ne pas passer à côté de ce court roman. Une histoire à laquelle on ne peut rester insensible. Superbe. Je l'ai tant aimé que je l'ai lu deux fois de suite dans la même soirée.




On retrouve les personnages avec leurs questions sur la vie, l’amour, la mort, c'est-à-dire le quotidien, mais ils n’ont pas toujours la réponse ! Hortense vit toujours à londres, elle entretient sa relation très compliquée avec Gary et se bat pour se faire un nom dans le monde de la mode car elle se sent armée d’un talent hors pair. Ses fêtes de fin d’année à Paris sont l’occasion de visiter la capitale afin de trouver l’élément déclencheur pour décorer deux vitrines réputées à Londres. Gary l’accompagne dans ses recherches. Joséphine à Paris continue d’être une bonne mère de famille, soutient son HDR avec brio, peine à se remettre à l’écriture malgré les relances de son éditeur qui croit en elle. Quant à sa vie sentimentale… Philippe est à Londres avec son fils, qu’est-ce qu’elle attend pour lui faire un signe ? Et la petite Zoé grandit et se pose plein de questions. Elle se sent un peu perdue dans ce monde d’adultes, elle connaît son premier amour. Marcel et Josiane, avec leur bambin surdoué, nous éclaboussent de leur bonheur et de leur joie de vivre. Ce bambin arrive même à faire changer Hortense d’avis, alors qu’Henriette, fidèle à elle-même, vit dans son avarice et sa perversité. De nouveaux personnages rentrent en scène : Olivier le professeur de musique, Nicholas, Jean, Becca.


Mon avis : Ce troisième tome se lit vite et très bien. Les aléas de la vie, ses bons et ses mauvais moments : voici ce que nous raconte Katherine Pancol dans cette saga familiale, des moments qui font sourire, d’autres qui agacent un peu. J’aime beaucoup Hortense dans cette période, beaucoup plus que dans les deux premiers tomes où elle m’était apparue comme hautaine, égocentrique. Elle a du mal à concilier sa vie amoureuse avec son beau musicien et son envie de réussir dans le monde de la mode, mais elle se bat avec beaucoup de détermination, d’assurance et d’absence de doute. La petite Zoé est toute mignonne, un grand bébé qui parfois veut grandir et qui par moments se fond dans la peur d’une jeune fille très mûre. Ses premiers élans amoureux sont touchants. Quand à Joséphine, elle est face à ces doutes : mais un carnet trouvé dans une poubelle va lui ouvrir le chemin d’un nouveau roman et peut-être va-t-elle mettre de côté ses hésitations pour aller vers Philippe, mais je ne vous en dévoile pas plus … Allez à la rencontre de ces écureuils ils vont vous faire passer d’agréables moments. Un énorme merci à Martine qui a eu la gentillesse de me prêter ce livre.
Trop vieille ??? C'est vrai elle n'avoue jamais son âge, elle est à l'affut de ses cheveux blancs, elle déteste les petites rides de son front, elle ne comprend pas toujours le langage de ses enfants, mais de là à se laisser traiter de "vieille" par son chef qui veut la remplacer par une jeunette, c'est trop !   Alice ne peut le supporter. Elle ne peut plus aller travailler et avec son amie Garance elle passent leur temps à s'interroger et se comparer. Elles songent à faire des régimes, de la gymnastique, de la chirurgie esthétique, tout y passe, mais certains conseils tombent à plat car ce n'est pas si facile !

Mon Avis : A recommander à toutes celles qui ne sont pas si vieilles, sourires et rires garantis, une ironie sur les femmes face à leurs enfants, leur mari, leur famille, leur travail, mais aussi face aux années qui passent et à leur physique qui change. De très bons passages qui nous font revivre certains moments de notre vie et qui nous font sourire.
Ivy est une jeune fille timide de 17 ans, elle a un petit frère Philip dont elle s'occupe beaucoup. Ils viennent de déménager car leur mère Maggie doit se remarier avec Andrew, un homme très aisé. Ce dernier a un fils Grégory qui est dans le même lycée qu'Ivy mais qui ne daigne pas s'intéresser à elle. Dans ce nouveau lycée la jeune fille tombe sous le charme de Tristan, un champion de natation qui va l'aider à affronter sa peur de l'eau. Au fil de leurs rencontres ils finissent par sortir ensemble. Tristan s'entend très bien avec Philip qui n'est pas très content d'être chez Andrew même si celui-ci fait tout son possible pour bien les accueillir, alors que Grégory devient de plus en plus détestable. Peu à peu l'amour grandit entre Ivy et Tristan jusqu'à ce qu'ils soient frappés de plein fouet par le destin, un terrible accident de voiture dans lequel Tristan perd la vie et devient un ange. Il essaie de rentrer en contact avec Ivy mais éprouve certaines difficultés, pourtant il doit y parvenir.

Mon avis : C'est un roman très agréable à lire, une lecture fluide et bien écrite. Le début commence par l'accident, scène qui reviendra dans le roman, puis le récit nous faire vivre les quelques semaines avant la rencontre d'Ivy et de Tristan. Un Tristan entêté et maladroit, une Ivy, si timide mais qui nous entraîne dans ses prières pour les anges, ces deux amoureux sont très mignons et très touchants. La deuxième partie tourne autour de l'arrivée d'un nouveau personnage assez drôle qui vient aider Tristan à faire la découverte de son nouveau statut. Tristan qui doit rentrer en contact avec Ivy alors que celle-ci vit très mal sa disparition. Les quelques lignes du second tome, qui sont à la fin du livre, sont pleines de promesses, j'espère ne pas être déçue.
Dans un village du Lubéron vit presque toute la famille d'Emma Soubeyrand. Celle-ci, patronne du café des Tilleuls, est une femme qui a une forte personnalité. Elle a quatre enfants : trois garçons, Antoine, Paul et Simon ainsi qu'une fille Sophie, la petite cadette que tout le monde protège. Emma règne sur sa famille en vraie "patriarche" et impose sa loi. C'est parce que Louis, le plus jeune des frères, a un grave accident de moto, qu'Antoine rentre du Brésil où il s'était exilé depuis 7 ans. Mais avec son retour, les drames du passé ressurgissent. Un mystérieux corbeau redouble de malfaisance en envoyant des lettres à Emma mais également à un juge d'instructions qui est prêt à condamner un des membres de la famille. La dualité entre les frères Antoine et Paul au sujet de Marine n'arrange pas les choses. Confrontés à ces épreuves comment les membres du clan des Soubeyrand pourraient-ils s'en sortir indemnes ?

Mon avis : Une histoire de famille, un secret, des histoires d'amour, une histoire policière : voici les ingrédients qu'à pris l'auteur pour nous servir un joli roman. On s'attache de suite aux personnages, on a envie de connaître leur secret mais on reste en haleine presque jusqu'à la fin. Une bonne lecture pour un moment de divertissement.
André Spitzweg, la quarantaine, vit seul à Paris. Il travaille à la poste, n'en retire aucune satisfaction, il a eu une brève histoire avec une collègue, il ne s'intéresse pas à la nouvelle technologie, la refuse même, pas d'ordinateur pas de téléphone portable. C'est un solitaire qui aime Paris, qui ne quitte pas Paris surtout au mois de juillet et au mois d'août. De promenades en promenades il capte les moments du quotidien, les enfants qui jouent au square, un cours de Taï Chaï en plein air, de jeunes gens qui déjeunent au bord de la Seine… Contre toute attente il décide d'ouvrir un blog pour parler de toutes ses petites choses. Il s'achète donc un ordinateur. Au cours de ses promenades, armé d'un petit carnet, il note les détails anodins de la vie et retranscrit ces impressions sur son blog. Il a des lecteurs, de plus en plus, des femmes en particulier, un matin on parle de lui sur France Inter, ses commerçants l'interpellent, un éditeur le contacte. Mais il ne sait que faire de tout cela, il ne cherchait peut-être pas la notoriété avec son blog, c'est sans doute plus pour lui, une sorte de carnet intime, d'ailleurs il ne répond jamais à aucun message. En ouvrant son blog, Arnold, voulait peut-être combler sa solitude, vivre autrement.
 
Mon avis : Je trouve que ce court roman est bien écrit, les chapitres sont brefs, avec un joli vocabulaire, de belles tournures de phrases. On visite Paris, on voit de petites choses de la vie quotidienne. On imagine bien cet homme assis sur un banc public à contempler les enfants qui jouent, où à la terrasse de son café préféré en train de lire son journal. Sans que l'histoire soit extrêmement passionnante, ce roman est très agréable à lire.
Nous sommes en Provence, en 1939, dans le haut pays où les habitants sont rares. Julien et Amélie habitent une grande ferme éloignée du village de montagne. Ils adoptent un garçon de 11 ans, Adrien, qui a toujours vécu à l'orphelinat. Aussi avec quels délices ce dernier découvre la nature, la bonne chère, et surtout la tendresse et l'amour de ses parents adoptifs ! Il va bientôt faire la connaissance du nouvel instituteur et ils endossent le rôle des principaux personnages du roman. Cet instituteur devient de jour en jour un enseignant respecté et un modèle pour ses élèves. Mais pour d’autres, sa curiosité et ses méthodes dérangent. Plus d’une fois, la vision d’une femme et de sa petite fille, errant en guenilles dans les collines, vient hanter Louis. Il est persuadé que Castelroche détient un lourd secret. Mais ses questions restent sans réponse, Adrien de son côté fait des découvertes et lui en fait part. Mais les villageois n’aiment pas que l’on réveille les démons du passé.

Mon avis : Un roman paysan qui décrit les mœurs d’une société rurale à l’aube du second conflit mondial. Cet instituteur, un peut trop curieux, va voir le passé remonter à la surface et ses ennemis lui feront payer cher, très cher, d'avoir transgressé leur loi du silence. Une histoire qui est plaisante à lire et qui nous conduit dans une région pleine de fleurs et de parfums.
Comments: (0)
En juin 1946, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Staline décide d'amnistier les russes qui ont émigré et les invite à rentrer dans la mère patrie. Alexeï Golovine, jeune médecin installé en France décide de rejoindre son pays avec son épouse et son fils, sans se douter qu'ils vont tomber dans un piège. A peine arrivés à Odessa, beaucoup de leurs compagnons sont exécutés ou déportés. Alexeï et sa famille ont la vie sauve parce les autorités ont compris le parti qu'elles pouvaient tirer de ce jeune médecin. Mais l'apprentissage de la vie avilissante de l'Union soviétique va commencer. A Marie on supprime son passeport français et on les envoie à Kiev habiter dans un logement qui est loin du confort. Marie est suspectée et ils font l'objet d'une étroite surveillance, pourront-ils repartir et rentrer en France comme l'avait promis Alexeï avant leur départ ?

Mon avis : Un film où l'on retrouve ce qui a déjà été dit dans de nombreux romans sur la société russe sous Staline (tout récemment je l'ai encore lu dans Tatiana). Le film montre bien comment Staline a trahi des personnes qui lui faisaient confiance et comme il n'a pas hésité à faire souffrir son peuple. Il décrit le climat de dénonciation, le fanatisme de certains russes, la souffrance et l'insécurité des gens et le combat de certains pour s'enfuir.
Un beau film une belle musique, une excellente interprétation de Sandrine Bonnaire et d'Oleg Menchikow.que je ne connaissais pas. Un film que l'on n'oublie pas.