André Spitzweg, la quarantaine, vit seul à Paris. Il travaille à la poste, n'en retire aucune satisfaction, il a eu une brève histoire avec une collègue, il ne s'intéresse pas à la nouvelle technologie, la refuse même, pas d'ordinateur pas de téléphone portable. C'est un solitaire qui aime Paris, qui ne quitte pas Paris surtout au mois de juillet et au mois d'août. De promenades en promenades il capte les moments du quotidien, les enfants qui jouent au square, un cours de Taï Chaï en plein air, de jeunes gens qui déjeunent au bord de la Seine… Contre toute attente il décide d'ouvrir un blog pour parler de toutes ses petites choses. Il s'achète donc un ordinateur. Au cours de ses promenades, armé d'un petit carnet, il note les détails anodins de la vie et retranscrit ces impressions sur son blog. Il a des lecteurs, de plus en plus, des femmes en particulier, un matin on parle de lui sur France Inter, ses commerçants l'interpellent, un éditeur le contacte. Mais il ne sait que faire de tout cela, il ne cherchait peut-être pas la notoriété avec son blog, c'est sans doute plus pour lui, une sorte de carnet intime, d'ailleurs il ne répond jamais à aucun message. En ouvrant son blog, Arnold, voulait peut-être combler sa solitude, vivre autrement.
Mon avis : Je trouve que ce court roman est bien écrit, les chapitres sont brefs, avec un joli vocabulaire, de belles tournures de phrases. On visite Paris, on voit de petites choses de la vie quotidienne. On imagine bien cet homme assis sur un banc public à contempler les enfants qui jouent, où à la terrasse de son café préféré en train de lire son journal. Sans que l'histoire soit extrêmement passionnante, ce roman est très agréable à lire.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire