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Mes passions

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Quatrième de couverture :

Le miel n'est pas en banlieue. Il est au centre. Un soir, assommé d'ennui et ivre d'envies, Wam embarque pour une virée sur "Paname". Pas d'argent, pas de plan, mais un sens aigu de la vanne et du défi : il ne lui en faudra pas plus pour vivre, en quelques heures, ce que beaucoup n'ont pas vécu en une vie.

Ce que j'en ai pensé :

Wam et ses amis sont issus de la Téci (cité), Wam a 23 ans et ne fait rien de ses journées à part squatter le hall du bâtiment "BC" de la Cité des artistes. C'est là qu'ils se retrouvent lui et sa bande, les (9cubeDevils), ils sont quatre : Kader l'intellectuel du groupe dans son fauteuil roulant, Mouloud qui a beaucoup d'argent car il participe à des partouzes et Rachid, maître chien, qui travaille à Carrefour. Un soir Rachid a un rendez-vous sur Paris et propose à ses amis une virée. Entre une soirée "chouine" et un trip "Ville lumière" le choix est vite fait. Paname, fais de la place, voilà Wam.
Une nuit folle pour le narrateur Wam qui nous la raconte avec ses mots, une soirée où il va faire des choses ordinaires, d'autres un peu moins ordinaires et des  rencontres très loufoques.
Un livre qui dans l'ensemble m'a bien plu malgré un tas d'expressions que je ne connaissais pas et avec lesquelles j'ai eu un peu de mal. Wam avec son phrasé parlé est très touchant par moments parfois un peu inquiétant. Un récit qui me parait un peu improbable car il y a des situations vraiment bizarres, drôle par moments mais qui met le doigt sur l'inquiétude et la détresse dans lesquelles vivent ces jeunes de banlieue. Un livre que je recommande vivement pour un premier livre l'auteur mérite qu'on s'intéresse à son premier roman.

Un grand merci à Newsbook et aux Editions Nil pour ce partenariat.




Quatrième de couverture :


Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son coeur.


Ce que j'en ai pensé :


Rentrant de vacances Gustavo Izzara constate que sa somptueuse maison a été habitée pendant son absence. Il appelle la police pour qu'elle vienne constater ce vol étrange puisque aucun objet n'a été dérobé et que les intrus se sont installés dans la maison vidant le congélateur et une partie de la cave. C'est ainsi que Vida Izzara, son épouse, va faire la connaissance de l'énigmatique inspecteur de police, Taïbo. Vida va très vite se sentir en confiance avec Taïbo, elle va lui confier que son unique fille Paloma a quitté le nid familial pour suivre le mystérieux et beau jardinier Adolfo, elle les soupçonne même d'être les squatteurs de sa maison. Taïbo va partir à la recherche des jeunes gens en entraînant Vida sur les chemins de son enfance.

Un très beau livre. Je découvre l'auteure Véronique Ovaldé, j'ai aimé son style coloré, plein de douceur qui fait que ce livre se lit presque comme un conte. D'ailleurs elle y fait des clins d'oeil à Peau d'âne, boucle d'or, elle imagine des maisons en pain d'épice. Une histoire banale qui se passe en Amérique latine mais qui vous charme. J'ai beaucoup aimé le personnage de Taïbo tout en finesse. Une lecture des plus agréables.

Quatrième de couverture :

Où il y est question d’amour (avec un petit « a »), de balade sur les toits de Paris, de rencontre mystérieuse et de tir à l’arc.

Ce que j’en ai pensé :

Ils sont quatre adolescents, ils sont quatre amis. Octobre arrive, les vacances vont les séparer quelques jours pendant lesquels chacun va vivre un grand moment.
Violette part chez son vieil oncle Ernesto, au fin fond des Corbières où les portables ne passent pas, Zik s’isole sur le toit de son immeuble où elle va faire la connaissance d’un étrange garçon. Satya fait également une rencontre d’une drôle de fille qui va le mener par le bout du nez. Quant à Amosil est harcèlé au téléphone et ne sais comment s’y prendre avec Lucas le nouveau du tir à l’arc.
Les aventures de ces quatre adolescents inséparables sont toutes très intéressantes et mystérieuses, écrites par quatre auteurs différents. Une lecture très agréable, quatre petites histoires qui se lisent très vite et qui vous laisse qu’une envie : vivement la deuxième série, découvrirons-nous leur secret, qui est Olivia ? Que s'est-il passé ?



Quatrième de couverture :

Jeune veuve, Blanche dirige les œuvres sociales des mines de potasse, près de Mulhouse. Quand, en 1940, les Allemands envahissent la région, elle est contrainte d’accueillir Kurt Friedrich, nouveau patron du puits Amélie. Très vite ils deviennent amants. Au cœur de cette Alsace écartelée dans laquelle on enrôle de force tout homme en âge de se battre, les « malgré-nous », Blanche suscite une haine féroce. Alors qu’on la croit vendue à la cause allemande  et que, dans le même temps, elle est étroitement surveillée par la Gestapo, elle arrive à mettre en place, sous le nez de l’occupant, un important réseau de passeurs..

Ce que j’en ai pensé :

Blanche, jeune veuve, dirige les œuvres sociales des Mines de potasse, près de Mulhouse. En 1939 la menace des envahisseurs allemands la conduit à se séparer de ses deux enfants et de les envoyer à Lyon. En 1940, elle doit accueillir Kurt Friedrich, le nouveau patron du puits Amélie. Quelle n’est pas sa surprise de retrouver l’homme qu’elle a connu pendant la Dernière Guerre, celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Leur amour renaît. Kurt désormais veuf ne partage pas les convictions imposées par Hitler. Malgré les commérages et la suspicion dans laquelle cet amour les plonge, le couple, en particulier Blanche, va créer le « réseau Amélie » et aider de nombreuses personnes à fuir par la Suisse.
On ne peut rester insensible à la narration de tels faits, même si c’est un roman on y retrouve des faits réels, la résistance n’est pas un vain mot, le courage et le patriotisme de tous ceux qui en ont fait partie sont impressionnants. Dans ce roman j’ai eu un peu de mal à cerner Kurt, son personnage reste un peu dans l’ombre de sa femme, il faut croire que certains allemands, même s’ils étaient placés à des postes importants, ne méritaient pas tous d’être haïs. Beaucoup de personnages dans ce récit, pas mal d’actions menées, de temps en temps on s’y perd un peu. J’y ai appris cependant de quelle façon les alsaciens ont été enrôlés dans l’armée allemande et comment les jeunes insoumis étaient traités.



Synopsis :

En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques, un fils de bonne famille. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n'y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le puisatier, auront seuls la joie d'accueillir l'enfant. Une joie que les Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est porté disparu...


Mon avis :

Pascal le puisatier est veuf mais heureusement la sage Patricia est revenue à la maison pour l’aider à élever ses cinq sœurs. Comme chaque jour, Patricia porte le déjeuner à son père et à son ouvrier Felipe, en chemin elle rencontre le  beau Jacques Mazel. Pascal Amoratti est très fier de sa famille et surtout de Patricia pour laquelle il ne fait que des éloges. Peu de temps après la rencontre des deux jeunes gens, Patricia tombe enceinte alors que le bel aviateur est appelé d’urgence sur le front sans être au  courant de la situation. Lorsque Pascal Amoretti se rend avec ses six filles endimanchées chez les parents du jeune homme pour leur annoncer la nouvelle, il se voit accuser de vouloir tenter profiter de la situation. La honte s’abat sur la famille, la jeune fille est obligée de partir.


Je connaissais l’histoire écrite par Marcel Pagnol et je n’ai pas été déçue par cette nouvelle adaptation, bien au contraire, Daniel Auteuil y est magnifique, un grand défit pour cet acteur dans un rôle qu’avait tenu Raimu. Bravo et merci pour nous faire vivre de grands moments.


Quatrième de couverture :

« Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m’avait mis en garde :
« Qu’est-ce que c’est bête, un homme.
-          Je ne comprends pas.
-          C’est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme. »
Je me souviens que j’avais hoché la tête. Encore une promesse que je je n’ai pas tenue. Je suis toujours resté à l’affût. Même quand j’étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, contribue un « accroissement de nous-mêmes ».
C’est exactement la sensation que j’éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d’or. Je m’accroissais. Je m’élevais aussi. »

Ce que j’en ai pensé :

Ce récit met en scène Antoine Bradscock, la soixantaine, présentateur littéraire à la télévision. Il commence son roman ainsi :
« Je suis déjà mort plusieurs fois. Ma vie ressemble à toutes les vies et, comme tout le monde, je l’ai passé à mourir. »
Il va nous raconter son coup de foudre pour la belle Isabella et son combat contre un cancer de la prostate. Mais entre-temps, et voilà surtout les thèmes les plus souvent abordés, il nous livre dans le détail ses déboires conjugaux, sentimentaux et ce que le cancer inflige à ce qu’il a de plus précieux, son sexe. Plusieurs femmes mais aussi maîtresses passent dans sa vie, des enfants mais il en parle peu, et il ne faut pas oublier l’alcool. Tout va bien !
Je ne sais pas comment j’ai pu aller au bout de cette lecture, le titre m’avait attiré « un très grand amour » et la quatrième de couverture ne me laissait pas envisager un tel roman. Le style de l’auteur est vulgaire, il étale son savoir, à un moment du livre il écrit quant même sept livres en même temps. Il nous dit : « S’il trouve un éditeur, ce qui est fort probable vu ma notoriété... Avis à mes détracteurs » Quelle modestie ! « Il marche sur la mémoire de ses ancêtres et sur ses passions éteintes les unes après les autres». Une lecture qui m’a quelque peu agacée et même si je suis allée jusqu'au bout j'étais bien contente d'en tourner la dernière page.

Quatrième de couverture :

En 1856, Eugène Rougon, un ancien avocat qui a contribué à faire l'Empire et que l'Empire a fait, se sentant proche de sa disgrâce, préfère démissionner de la présidence du Conseil d'Etat. Mais ses amis ont besoin de lui, et sa chute les embarrasse. Ils s'inquiètent de le voir tromper son ennui par un projet de défrichement des Landes qui le conduirait à une sorte d'exil, et parmi tous ceux qui travaillent à son retour en grâce la plus active est la troublante Clorinde qu'il a refusé d'épouser.
Ce que j'en ai pensé :
Jusqu'à 38 ans Eugène Rougon a trainé ses savates de petit avocat au fond de sa province. Inconnu hier il n'avait que ses poings pour arriver. Mais il a poussé avec  le second Empire. Chevalier, officier, commandeur, grand officier, ministre,  il a participé à l'Empire et l'Empire l'a fait.
En ce jour de 1856, à 46 ans, Eugène Rougon sent que son heure n'est plus à la gloire, il donne sa démission de Président du Conseil d'Etat.  Il veut qu'on l'oublie, un peu, tout en pensant revenir un jour en haut de l'affichet. Ses amis qui ont su profiter d'une quantité de largesses ne voient pas leur intérêt dans cette démission. Ils vont tout tenter pour le faire revenir alors que ses ennemis sont ravis de sa disgrâce.
Arriviste il l'est Eugène Rougon comme la très séduisante Clorinde. Elle est prête à tout la belle italienne moitié grande-dame, moitié aventurière, elle en est presque irritante tant elle est certaine de vaincre. Entre eux un véritable duel s'engage, ils se regardent, ne peuvent s'empêcher de se sourire et se provoquent à toutes heures. Eugène se sent attiré par cette femme comme jamais il n'a été attiré par la gent féminine mais il préfère s'en éloigner et la pousse même dans les bras d'un autre homme. La politique reste leur grosse préoccupation à l'une comme à l'autre et tout au long de l'histoire se joue, entre les deux personnages,  une lutte de pouvoir et d'influence quitte à employer leurs intelligences à des affaires louches et compliquées, une lutte qui rend Clorinde et Rougon indissociables dans ce roman.
Omniprésent dans les tomes précédents, Eugène Rougon entre en scène dans le présent roman  et sera présent tout au long du récit. Dès les premières pages nous faisons plus ample connaissance avec le personnage : cou de taureau, larges épaules, grosse chevelure grisonnante plantée sur son front carré, épaisses paupières qui cachent ses yeux, grand nez, les lèvres épaisses, voici l'homme, assis pour la dernière fois dans son fauteuil de président du Conseil d'Etat. Il ne semble pas accablé, sûr de lui. Clorinde toutefois ne désespère pas encore, elle flaire la victoire de Rougon, elle le couve des yeux, le voulant plus grand plus puissant, elle met en branle toute la bande d'amis, ce qui est un travail énorme. Rougon de son côté se complet dans son isolement, mais au bout de quelques semaines de lassitude et d'ennui, sa fierté est blessée par quelques amis qui attendaient de lui quelque privilège. Son désir de grandeur et de puissance, afin de satisfaire ceux qui l'entourent, se réveille. Il excelle au maniement des hommes et femmes, son besoin de domination étant véritablement supérieur qu'il parviendra à revenir dans le gouvernement, mais Clorinde change de camp et met ses espoirs sur son époux. 
Encore une fois un roman de Zola que j'ai bien aimé. Les personnages avides de pouvoirs, les profiteurs sans scrupules sont proches du lecteur, l'ambiance de l'assemblée ou des conseils des ministres est si bien décrite qu'on a l'impression de participer aux délibérations. J'ai passé un très bon moment et j'en redemande