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Mes passions

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Editions Le Club
502 pages

Quatrième de couverture :

Amsterdam, 1669 : un teinturier spécialisé dans la couleur bleue assassine sauvagement sa famille. Le lendemain, le gardien de la prison est lui-même pris d’un accès de folie et massacre sa compagne. Quel secret se dissimule derrière ces meurtres ? Pourquoi un mystérieux tableau est-il lié à chacun d’eux ? C’est ce que devra découvrir le jeune Cornilius, élève de Rembrandt et amoureux de la fille de celui-ci. Pour dénouer les fils de cette sanglante histoire, le voilà entraîné vers une course rocambolesque, où les haines religieuses se mêlent au commerce illicite de la Compagnie des Indes, et où les tableaux des grands maîtres servent d’appâts aux amours tarifiés de luxe. Couleur rare et sacrée, le bleu serait-il l’incarnation du mal et du crime ?

Ce que j’en ai pensé :

Couleur du divin et plus tard du roi, le bleu est également associé au démoniaque, au diabolique. Dans ce roman le bleu est présage de malheur, le bleu qui provoque la démence chez ceux et celles qui regarde cette couleur au travers de tableaux. C’est l’élément qui prédomine dans l’intrigue policière qui se passe à Amsterdam au XVIIème siècle. Ce roman est en fait un policier avec un mélange de fantastique et de faits historiques assez invraisemblable. Un teinturier est pris de démence et assassine toute sa famille alors qu’un tableau est accroché aux murs depuis quelques jours dans sa maison. Après ce meurtre, Ossel, l’ami de Cornélius, a récupéré le tableau pour le mettre à l’abri, le soir même il tue sa compagne. Le tableau disparaît, Cornelius le soupçonne d’être lié à ces meurtres inexpliqués. Il fait le serment de réhabiliter la mémoire de son ami Ossel. Elève de Rembrandt, il sait que peintre n’utilise jamais le bleu pour ses tableaux, aussi pourquoi, à part le bleu,  « le tableau de la mort » se rapproche-t-il autant de l’art du maître ? Cornélius veut bien croire que l'esprit du peintre est plongé dans la confusion, que la mort de son fils lui a provisoirement ravi la mémoire, mais est-ce possible qu'il se soit compromis avec les gérardistes ?  Que cachent ces terribles meurtres ?  Des questions auxquelles  Cornélius veut apporter des réponses.

On suit dans cette énigme Cornélius dans des lieux curieux d’Amterdam, la maison du peintre Rembrandt où il habite, la prison Rasphuis où il est enfermé, les cavernes où il boit des bières, chez les marchands d’arts où il fait ses recherches, les galeries souterraines… C’est un curieux personnage très fouineur et qui a beaucoup de chance car à tout de bras il a des ennuis où est confronté à des situations plus ou moins dangereuses mais il s’en sort toujours en faisant une pirouette.
Ce n’est pas un mauvais livre mais malgré ce anti-héros qui se fait malmené tout au long du récit,t et les évènements incroyables qui se succèdent sans discontinuité,  je ne suis pas arrivée à prendre beaucoup de plaisir à sa lecture. Il est très long , on s’y perd un peu et j’ai eu un peu de mal à arriver au bout. 

Une lecture à inscrire dans le challenge :

 

Éditions Presse de la Cité
459 pages


Quatrième de couverture :

Imaginez qu'avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal.
Imaginez qu'une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vous assurer six fois que la porte d'entrée est bien fermée. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Et que si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer.
 Imaginez que, arrivé dans votre appartement, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, six fois dans l’autre pour vous sentir en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l'affût du moindre bruit dans la cage d’escalier. Et que tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde chez vous. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention.
Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport que les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu’il pleuve.
Bienvenue dans l'univers paranoïaque de Cathy, une jeune Anglaise à qui la vie souriait jusqu'à ce qu'un soir elle fasse une mauvaise rencontre...


Ce que j'en ai pensé :

Cathy Bailey vit seule, c’est une jeune femme terrorisée qui regarde derrière elle pour vérifier si on la suit, consciente que l’avenir, quoi qu’il recèle, ne peut être que sombre et que, quelle que soit la nature de son mal, il l’a envahie et pour de bon. Elle souffre de troubles du comportement, elle ne peut s’empêcher de vérifier au moins cinq ou six fois si la porte et les fenêtres sont bien fermées, si les rideaux sont bien tirés couvrant huit carreaux sur seize, elle ne fait ses courses que les jours impairs, son jogging que les jours pairs, elle ne peut prendre son thé qu’à heures fixes,  etc… Pourtant il y a quelques années, quatre ans pour être précis, Cathy était une femme libre, sûre d’elle, adepte des soirées arrosées et des rencontres sans lendemains, elle flirtait et buvait plus que de raison, puis elle a rencontré Lee, un videur de boîtes de nuit, un homme charmant et séduisant… Mais le sourire du bonheur est parfois une perfide illusion, Cathy allait l’apprendre à ses dépens.
Le nouveau locataire, Stuart, un jeune psychologue va tendre la main à Cathy. Une relation bien sympathique s’installe entre eux mais il ne connaît pas le lourd passé qui a assombri l’existence de cette jeune femme jusqu’au jour où Cathy fait une terrible crise d’angoisse quand elle apprend que son ancien bourreau va être libéré de prison…
Ce livre est génial, je ne l’ai pratiquement pas lâché une fois que je l’ai eu commencé. Une partie se déroule en 2003, lorsque Cathy croit avoir trouvé la perle rare quand elle rencontre Lee, et une autre partie, quatre ans plus tard, lorsque Cathy terriblement paranoïaque tente de se reconstruire avec l’aide de Stuart. Ses deux parties alternent tout au long de ce roman pour nous faire comprendre l’horrible machinerie qui a détruit cette jeune femme. Au début la structure est un peu dérangeante mais on s’y fait très vite. Le roman est écrit à la première personne, c’est Cathy, le personnage principal, qui nous raconte sa vie d’avant et sa vie d’après. Le récit est bien écrit, la machination est mise à jour et on est incapable de le quitter ce récit ! même si certaines scènes de violence font froid dans le dos, on a envie de savoir, l’angoisse monte car on sent que quelque chose de grave est sur le point de se produite.
La dure réalité est là, ce que nous raconte Elizabeth Haynes existe. Ce roman nous plonge dans l’enfer des femmes battues, il nous fait comprendre que certaines relations sans nuages ne sont pas aussi parfaites qu’on peut le croire,  mais  il nous fait également entrevoir ce que peuvent être les longs et douloureux moments que vivent les personnes victimes de troubles du comportement. 
Un grand merci à Cédric qui m’a permis de découvrir ce roman. 

J'ajoute cette lecture au challenge :

Éditions Robert Laffont
310 pages

Quatrième de couverture :

11 novembre 1940. Ils sont trois jeunes hommes, trois étudiants parisiens qui ne savent pas que leur sort est scellé. Chacun selon son caractère, ses fréquentations, ses convictions va traverser à sa façon la terrible période de la guerre. Chacun devra assumer ses choix - et en payer le prix.

Ce que j'en ai pensé :

L’action se passe à Paris, dans les premiers mois de l’occupation. Trois amis : Jean, Albert et René ont partagé pendant des années les mêmes goûts pour le foot, la natation et la contemplation des jolies filles, mais en cet hiver 1940 alors que les allemands occupent la capitale ils vont prendre trois directions.
Le 11 novembre Jean participe à une manifestation contre le gouvernement qui s’est livré, pieds et poings liés, aux envahisseurs en vert-de-gris. Pris à parti par la police, il blesse un gendarme. De là il va faire la connaissance de Claire Diamond  qui joue un rôle important dans la résistance, il va rejoindre son réseau et devenir agent de liaison. Albert a des idées tout à fait opposées, il n’hésite pas une seconde à suivre aveuglément les idées de son professeur et à infiltrer les cercles d’étudiants pour dénoncer les rebelles au Maréchal. Il vit dans l’euphorie et par intérêt mais bien sûr sous pseudonyme il collabore activement aux journaux les plus virulents contre les juifs. Quant à René, pacifiste et prudent, est seulement préoccupé de son plaisir personnel et ne demande qu’une chose qu’on le laisse tranquille « L’amour de la paix à tout prix », il ne veut et ne choisit aucun des deux camps. Pourtant suite à un contrôle de papiers il se retrouve enrôlé de force dans le STO et se retrouvera en Allemagne.
En général ce genre de romans se situant dans cette période de la seconde guerre mondiale me passionne. Dans ce récit, là où pourtant tous les ingrédients y sont, l’enthousiasme ne vient pas. J’ai tourné les pages sans être vraiment passionnée par ce que je lisais ni par les trois personnages qui m’ont semblé peu réalistes et peu passionnés. Un rendez-vous un peu manqué pour moi, même si je garde une grande reconnaissance à ces femmes et ces hommes qui ont pris tant de risques pour sauver la France.

Cette lecture fait partie du challenge :

 

Éditions Michel Lafon
398 pages

Quatrième de couverture :

Fiona Bristow mène une vie idylique. Elle habite une jolie maison sur une île au large de Seattle, et dirige un centre de dressage canin prospère. Elle a dû se battre pour en arriver là : des années plus tôt, un tueur en série l'a poursuivie et assassiné son fiancé. Par miracle elle a survécu. Sur son île, Fiona a enfin retrouvé la paix.
Jusqu'au jour où Simon Doyle, un nouvel habitant, lui demande son aide. Propriétaire malgré lui d'un chiot incontrôlable, il ne sait plus à quel saint se vouer. Cet artiste tourmenté n'a jamais voulu de chien, il veut encore moins d'une compagne, aussi attirante soit elle.
Mais un meurtrier émerge des ombres du passé. Un disciple assoiffé de sang qui n'a qu'un seul but : terminer l'oeuvre de son maître ...
Dans les forêts sauvages de l'île, la traque commence.
 

Ce que j’en ai pensé :

Seule rescapée d’une série de meurtres en série, et après avoir fait la une des journaux à la mort de Greg, son fiancé tué par vengeance par le criminel, Fiona est venue habiter Orcas au large de Seattle,  une petit île autonome avec ses routes tortueuses offrant d’innombrables paysages baignés de bleu et de vert, souvent ornés de jolis bateaux, et cette terre sauvage parsemée de verdure qui semblent flotter au-dessus de l’eau. Cette île était devenue le sanctuaire de Fiona, l’endroit où elle a pu recommencer sa vie. Elle est non seulement devenue maître-chien mais dirige également une section de recherche et de sauvetage avec ses trois labradors. Huit ans ont passé, Liona se demande parfois si elle pourra s’intéresser à quelqu’un d’autre que Greg, mais les sentiments ça peut vous tomber dessus sans crier gare… C’est au moment où elle fait la connaissance de Simon, qui vient d’emménager sur l’île, que de nouvelles menaces surgissent. Perry croupit aujourd’hui en prison mais un disciple a décidé de prendre le relais et d’achever ce qu’il avait commencé en tuant celle qui lui a échappé.
J’ai bien aimé cette intrigue, on y trouve tous les ingrédients : une jeune femme agréable qui a un métier qu’elle aime, un homme un peu bourru mais malgré tout charmant qui est un vrai artiste, une attirance entre deux êtres, puis un tueur et une horrible chasse à l’homme. La façon dont l’héroïne réagit face aux menaces du tueur prouve que c’est une battante qui essaie de passer outre ses peurs. Les méthodes d’apprentissage et d’éducation canine, les techniques de sauvetage sont écrites avec beaucoup d’amusement. Un rythme soutenu, une bonne dose d’humour, une écriture simple pour un roman qui réunit romance et thriller.Une belle histoire d’amour entre nos deux héros, de temps en temps un peu houleuse, mais qui fait passer de savoureux moments. 

Cette lecture est à inscrire dans le challenge :




Quatrième de couverture :
 
Daphné est restée très attachée à sa belle-famille, qu'elle retrouve régulièrement le week-end au domaine de La Jouve, près de Montpellier, malgré les souvenirs douloureux que cet endroit fait naître en elle.  C'est là que son mari Ivan, le fils cadet du clan Bréchignac, a trouvé la mort lors d'une violente dispute avec son père, un sculpteur de renom.

Huit années ont passé, mais un mystère demeure quand aux circonstances de ce tragique accident, créant de lourdes tensions au sein de la famille.  De son côté, Daphné doit faire face à de sérieux problèmes financiers.  Elle se confie à Dimitri, le frère aîné d'Ivan, en qui elle à toujours trouvé un ami et un confident.  Ce dernier lui propose spontanément de l'aider, malgré son activité très prenante de créateur de parfums.

Lorsqu’ils se découvrent une attirance l'un pour l'autre, Daphné est troublée.  Peut-elle encore aimer ? Dimitri, lui, s'interroge toujours sur les non-dits qui planent autour de la mort de son frère.  Pourquoi leur père déserte-il de plus en plus souvent La Jouve ? Aurait-il des raisons de se sentir coupable ?


Ce que j’en ai pensé :
 
Daphné a perdu son mari accidentellement il y a 8 ans. Depuis elle se reconstruit en s’occupant de son commerce de vins fins à Montpellier et la demeure de sa belle-famille qui la considèrent comme leur fille. Elle aime beaucoup se rendre à la Jouve où la table est toujours mise et passe d’agréables moments avec tous les membres de la famille, surtout avec Max, le père, un sculpteur en manque d’inspiration depuis la disparition de son fils. Max entretien des relations un peu tendues avec les autres membres de la famille, surtout avec Dimitri, un célèbre créateur de parfums. Aussi s’échappe-t-il de temps en temps à Paris. Dimitri se conduit en beau-frère idéal auprès de Daphné, mais un jour il se rend compte que ses sentiments ont changé. Quelle va être la réaction de Daphné s’il lui avoue ses sentiments ?
En général, les romans de Françoise Bourdin me font passer d'agréables moments. Là encore, les personnages sont attachants. Daphné est une jeune femme « épatante » qui a du caractère, de la fantaisie et un grand cœur. On envie presque cette famille qui se retrouve à la Jouve, on envie les liens d’affection qui les lient les uns aux autres. On sent les parfums de lavande et de thym, on prend place dans la chaleureuse cuisine où les quelques chaises provençales invitent au repos devant l’immense cheminée et la romance entre Daphné et Dimitri est non seulement une histoire touchante mais aussi une belle histoire.

Une lecture qui entre dans le challenge :





Quatrième de couverture :

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

Ce que j’en ai pensé :

En jogging, tenue de circonstance pour passer inaperçu, le long de River Park à 7 heures du matin, Andrew Stilman, un célèbre journaliste, court quand soudain il sentit une morsure foudroyante au bas du dos, une déchirure terrible. A terre, ne pouvant se retourner pour appeler à l’aide, il crache un liquide épais, il comprend que c’est son sang qui se répand. Andrew comprend qu’on vient de l’assassiner… Qui ? Et pourquoi ?

On est certain qu’il n’y a pas de retour en arrière possible, apparemment on se trompe. Quelqu’un, quelque part avait dû appuyer sur un étrange bouton, car la vie d’Andrew vient de se rembobiner soixante-douze jours en arrière. Seul dans son appartement, envisageant l’impensable, Andrew comprend qu’on vient de lui accorder une seconde chance pour découvrir qui l’a assassiné, et pour quels motifs.

Globalement c’est un livre sympathique qui se lit vite. Différentes émotions se dégagent de ce roman, on passe de la comédie sentimentale : les retrouvailles au coin d’une rue d’Andrew avec son amour de jeunesse Valérie, le grand amour, le mariage… , à des grands liens d’amitiés, une course folle pour trouver un assassin avec l’aide d’un ancien policier à la retraite mais qui a gardé beaucoup de contacts, puis le « choc des mots » avec un bouleversant article sur un trafic d’enfants en Chine et puis, avec des détails qui font froid dans le dos, aux sévices menés par certains officiers argentins à l’époque de la dictature.
J’ai bien aimé le rappel de « Et si c’était vrai » (j’ai visionné le film il y a deux jours et j’en ai bien aimé l’histoire).

Et si c'était à refaire, qui n'a pas rêvé de cette éventualité ? Cette histoire de Marc Levy est sans « prise de tête », ce que j’apprécie, c’est fluide, ça se lit tout seul. De plus j'aime beaucoup ces éditions Robert Laffont, les livres sont beaux et agréables à la lecture. Un bon moment.

Lecture à inscrire dans les challenges :

 et


Quatrième de couverture :
« Vous rêvez d’une nouvelle jeunesse ? Devenez quelqu’un d’autre.
Règles s’appliquant à la clientèle de prime destinations :
1/ N’oubliez pas que le corps dont vous êtes locataire est celui d’une jeune personne.
2/ Il vous est strictement interdit de le modifier ou de le blesser.
3/ Toute activité illicite entraînera l’annulation de votre contrat. Le corps que vous avez loué nous appartient. »

Ce que j'en ai pensé :

J’ai toujours beaucoup de mal à choisir un livre quand je viens de fermer un Zola. Il me faut quelque chose de tout à fait différent, avec Starter j’ai été bien servie car pour être dépaysée j’ai été dépaysée. A noter la jolie couverture.

Dans un futur ravagé par la guerre des spores, Callie et son petit-frère malade, survivent difficilement. Ayant perdu leurs parents, Callie doit trouver par tous les moyens une solution pour prendre soin de son petit frère et avoir une vie moins médiocre. Elle trouve un moyen de gagner beaucoup d’argent et décide de louer son propre corps en se rendant à Prime Destinations, une « banque des corps ». Après deux premiers essais qui se sont bien déroulés, elle part pour une période un peu plus longue, et c’est là que la situation ne va pas être ce qu’elle aurait dû être. Sa locataire semble vouloir se servir de son corps et de son habileté à se servir des armes à feu.

Ce roman est loin d’être désagréable à lire, même si j’ai eu un peu de mal à m’immerger dans ce monde fantastique où des personnages de plus de cent ans peuvent louer des corps de jeunes adolescents. Le rythme est soutenu, les pages se tournent vite, l’intrigue progresse de rebondissements en rebondissements et au fur et à mesure on se sent cerné par cette histoire. La fin laisse prévoir une suite tout aussi palpitante. 
 
Cette lecture est à inscrire dans le challenge 
 
 
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Quatrième de couverture :
De retour de la bataille de Solférino, le Provencal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste un étranger pour la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants.

Ce que j'en ai pensé :

Avec ce quinzième opus de la série des Rougons-Macquart Zola nous peint la campagne et la vie des paysans au début du 19ème.

Là entre le Perche et la Beauce , à cet endroit où les terres moins fertiles lui font donner le nom de Beauce pouilleuse, le provençal Jean Macquart, de retour de la bataille de Solférino, s'est installé comme valet à la propriétaire de Monsieur Hourdequin. Il va faire connaissance de la famille Fouan, une famille de paysans qui a grandie là depuis des siècles. De père en fils ils y ont vécu leur vie active et monotone des campagnes, avec le retour fatal des saisons, le train éternel des choses, les mêmes travaux, les mêmes veillées, les mêmes sommeils.

A la fontaine, là où toutes les femmes descendent prendre leur eau de table, se tient la gazette du pays. Les moindres évènements y trouvent un écho, on s’y livre à des commérages sans fin sur ceux-ci et ceux-là. Aujourd’hui chacune y va de ce qu’elle a vu ou entendu concernant la famille Fouan. Le père à l’approche de ses soixante-dix ans se sent bien fatigué, ses jambes ne vont plus et ses bras ne sont guère meilleurs. Ça lui fend le cœur de voir sa terre, sa si bonne terre qui se gâte, il aime mieux tout laisser que d’assister à ce massacre. Il décide de partager ses biens de son vivant entre ses deux fils et sa fille contre une rente pour passer ses derniers jours heureux. Mais pourquoi n’écoute-t-il pas la Grande, sa sœur qui lui dit : « Imbécile ! … Tu veux un conseil ! Faut être bête et lâche pour renoncer à son bien tant qu’on est debout. On m’aurait saignée, moi, que j’aurais dit non sous le couteau… Voir aux autres ce qui est à soi, se mettre à la porte pour ces gueux d’enfants, ah ! Non, ah ! Non. Ecoutes, retiens ça… Quand tu n’auras plus rien et qu’ils auront tout, tes enfants te pousseront au ruisseau, tu finiras avec une besace, ainsi qu’un va-nu-pieds… Et ne t’avises pas de venir frapper chez moi… ». Pourquoi ne lui prêtes-t-il pas une oreille attentive ?

Magnifique, magnifique livre. Zola nous frappe en plein visage avec une réalité brutale, crue et choquante de la vie paysanne. On entre dans la vie difficile de cette famille, tout y est nettement décrit, le cycle des travaux et des saisons, l’âpreté au gain, l’attachement à la terre, l’acharnement des haines, la malveillance vis-à-vis des étrangers, les drames secrets des familles, des villages, les brutalités sexuelles en ignorant les interdits moraux ou religieux. Des moments valent leur « pesant d’or » : l’entrevue chez maître Baillehache avec la famille au grand complet venue « faire ses arrangements » où les discussions des futurs héritiers sont assez sordides, la scène de l’âne ivre et malade d’avoir bu vingt litres de vin…D’autres sont poignantes : voir ce pauvre vieux passé d’une maison à l’autre, n’ayant affaire qu’à des enfants qui n’en veulent qu’à ses quelques sous !

Ce qui est frappant c’est cette politique qui pourrait bien s’appliquer à d’autres époques avec notamment ces nouvelles machines que seuls les gros propriétaires achètent, les nouvelles méthodes avec les engrais qu’ils essaient d’introduire, les blés Américains qui arrivent et qui rivalisent avec le blé Français contraignant à des prix plus bas, à de plus amples difficultés qui entraînent les jeunes à émigrer vers les villes pour travailler à l’usine…

Comme toujours, avec Zola, voici une merveilleuse lecture. On a l’impression d’y être, de la sentir cette terre ! Et on y est dans ce petit village, on écoute mais on ne dit rien pourtant on la sent venir cette descente aux enfers de cette famille Fouan. Une de mes lectures préférées de la série.

Une lecture à inscrire dans les challenges

et

 
Quatrième de couverture :

Que faire lorsqu’on tombe amoureux d'une jeune femme au cours d'un déjeuner, et qu'on découvre au dessert qu'elle se déplace en fauteuil roulant ?
Arraché à sa routine, malmené, envoûté par cette "demi-pensionnaire" qui l'initie à la vraie liberté, Thomas comprendra au bout du compte que c'est lui qui vivait comme un infirme. Et qu'une femme assise, parfois, peut aider un homme à se relever

Ce que j'en ai pensé :

Thomas a déserté le Grand-Bornand pour mener une vie bien monotone à Paris. Employé à la SACEM, il conseille derrière son guichet « Renseignements » les  gens qui viennent se présenter à la Société des auteurs. Bien qu’habitué aux demandes abusives et aux déjantés de tout poils, il se trouve tout démuni devant la vieille dame en tailleur pistache qui lui fait une étrange proposition : accepter son invitation à dîner avec sa fille en endossant le costume du Lieutenant Charles Aymon d’Arboud disparu et  auquel il ressemble à s’y méprendre. Thomas accepte et va ainsi faire la connaissance d’Hélène, une ravissante jeune fille. A la fin du repas il découvre qu’elle est dans un fauteuil roulant paralysée suite à un accident. Hélène va très vite devenir la femme des pensées de Thomas et l’amour va naître.


C’est grâce au Club de lecture que j’ai fait connaissance de Didier Van Cauwelaert avec « les témoins de la mariée » . Ayant apprécié le style de l’auteur j’ai eu envie de continuer à le découvrir et de m'immerger dans une seconde lecture. Et voici avec « la demi-pensionnaire » un roman tout aussi beau. Une belle histoire où l’humour et l’amour se côtoient,
Hélène est une personne hors du commun que son handicap n’a fait qu’exalter. Dorénavant elle s’accroche à la vie avec tout ce qui lui demeure possible de faire. Elle réagit à chaque nouvelle, se sent concernée par tout. Son enthousiasme est une belle leçon de courage pour ceux qui se plaignent de broutilles. Par contre la relation entre Edmée et sa fille Jacqueline fait peine à voir, on est bouleversé tout au tant par cette vieille dame et par ce qu'elle subit de son entourage, mais aussi par Jacqueline qui depuis sa tendre enfance s'est sentie laide et mal aimée par sa mère. Mais par contre comment fait-elle pour ne pas prendre conscience de sa responsabilité dans l'état mental de sa mère ?
L’auteur évite tous les clichés, ni drame, ni larmoiement bien au contraire le récit est plein d’allégresse et d’humour. Un peu trop court à mon goût.

Une lecture à inscrire dans le challenge :




Quatrième de couverture

« Lennie serra les doigts, se cramponna aux cheveux.
-       Lâche-moi cria-t-ell. Mais, lâche-moi donc.
Lennie était affolé. Son visage se contractait. Elle se mit à hurler et, de l’autre main, il lui couvrit la bouche et le nez.
-       Non, j’vous en prie, supplia-t-il. Oh ! j’vous en prie, ne faites pas ça. George se fâcherait.
Elle se débattait vigoureusement sous ses mains…
-       Oh ! je vous en prie, ne faites pas ça, supplia-t-il.
George va dire que j’ai encore fait quelque chose de mal. Il m’laissera pas soigner les lapins »

Ce que j’en ai pensé :

Deux hommes, qui se connaissent depuis longtemps, parcourent la campagne californienne à la recherche d’un travail. Si l’un est petit et vif, l’autre est tout son contraire grand et costaud, doté d’une force herculéenne dont il ne se rend pas compte. Georges est obligé de s’occuper de lui et de le préserver des autres. Ils viennent de trouver à se faire embaucher pour charrier des sacs de grains dans un grand ranch. Georges, avant d’arriver à destination, fait ses dernières recommandations à Lennie : « qu’est-ce que tu diras demain quand le patron te posera des questions ? » « Je… J’lui dirai… J’lui dirai pas un mot » « Bravo ! Parfait, Lennie ! ». Georges espère pouvoir se poser quelque temps tout en rêvant à des jours qui semblent encore bien lointains…
Un petit livre mais un grand moment de lecture.
L’auteur au travers de ces pages nous entraîne dans un moment rempli d’émotions en nous faisant entrer dans les pensées de Lennie. On se trouve également confrontés à la bêtise et l'inconséquence des gens qui conduisent cet attendrissant simplet à l’irréparable.
Le style de l’auteur est simple, une histoire prenante qui se lit très vite.

Cette lecture fait partie du challenge





Quatrième de couverture :

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques, trois femmes: et si c’était la même?



Ce que j’en ai pensé :

Trois époques, trois histoires, trois femmes. Et un arbre qui intrigue. Un tilleul immense qui se dresse au milieu d’une pelouse, un tilleul dont la légende prétend qu’il date d’avant la construction du béguinage de Bruges. Selon les estimations ce robuste vieillard aux feuilles vert pâle et au parfum délicieux aurait déjà neuf siècles. Oh, si les végétaux pouvaient parler… S’ils nous racontaient ce qu’ils ont vu ou entendu. Livrez-moi votre mémoire ! Racontez-moi l’histoire d’Anne qui vit à Bruges au temps de la renaissance, Anne qui craint de devoir son existence à un sacrifice, qui ne profite pas de cette vie estimée si précieuse par sa mère. Anne qui s’avère passive en toute circonstance, qui n’a aucune disposition ni pour la vie spirituelle ni pour une existence monacale mais qui va pourtant mourir dans des conditions abominables, assassinée par les violences de son temps. Parlez-moi d’Hanna qui vit dans la Vienne impériale au début du XXème siècle avec pour mari un riche aristocrate qui la vénère. Une Hanna tout à la fois déçue et passionnée, qui a balayé toutes ses racines, qui vit sa condition sans délice s’estimant toujours en situation d’imposture et qui refuse de se lever le matin seulement pour fabriquer la vie. Quel va être le destin d’Anny qui mène à Hollywood une vie de débauche avalant des poisons pour avancer, pour ignorer ses problèmes, pour passer d’aujourd’hui à demain.

J’ai apprécié le style fluide de l’auteur pour nous inviter à écouter ces trois femmes. Trois voix qui à tour de rôle nous racontent, chacune à leur manière, Anna, dans un style un peu mystérieux, remplis de douceurs mais aussi des violences et des superstition de son temps, puis Hanna, qui a choisi le style épistolaire pour nous relater sa vie pleine de doutes et d’hésitations, va-t-elle attendre perpétuellement avant de livrer son combat, quant à Anny dans son monde factice comment va-t-elle faire pour se sortir de l’enfer dans lequel elle s’est enfermée. Trois combats mais une seule cause, le bien être de la femme, sa condition et sa reconnaissance.

J’ai aimé l’image du manuscrit devenu livre qui repose sur les rayons de la bibliothèque, de ce legs laissé par une grand-mère… Mais chut je n’en dis pas plus !

Lecture inscrite dans le challenge :





Date de sortie : 01 Mars 1995
Un film avec Tim Robbins, Morgan Freeman 
 Genre : Drame
Durée : 2h20

Synopsie

Andy Dufresne, convaincu du meurtre de son épouse et de l'amant de celle-ci, est condamné à la prison à perpétuité. Voici ce vice-président d'un important établissement bancaire brutalement exposé à la barbarie à peine réglementée de l'univers carcéral. L'amitié d'un détenu, Red, le soutient tout d'abord avant qu'un conseil fiscal, donné au sadique chef des gardiens, Hadley, ne mette en lumière ses capacités et ne lui vaille l'attention du directeur, Norton. Devenu bibliothécaire, Andy apprend à lire aux détenus, participe à leur réinsertion et donne un nouveau sens à sa vie, non sans aider Norton à gagner d'énormes sommes d'argent...

Mon avis :


Une histoire qui se passe dans le milieu carcéral, je n’en avais guère envie mais ce film m’a été vivement recommandé et bien m’en a pris. Ce film est magnifique.

C’est avant tout l’histoire d’une belle et profonde amitié entre Andy et Reed et on oublie presque par certains moments où on est et l'ambiance oppressante. Sans doute le contexte et certains passages sont difficiles, mais d’autres sont franchement remplis d’émotions et de camaraderie. On arrive même à sourire lorsque par exemple Andy met de la musique dans toute la prison et on reste coït de voir tous ces prisonniers qui s’arrêtent dans la cour, sans un geste pour entendre ce merveilleux chant qui envahi la prison. La fin est surprenante mais aussi géniale et très émouvante?


Les deux acteurs principaux ont su rentrer dans la peau de leur personnage et jouent leur rôle avec beaucoup de réalisme en faisant partager émotions et colères, un duo excellent. L’histoire se passe sur une trentaine d’années mais on la suit sans contrainte et sans ennuis car beaucoup d’évènements se passent dans ces murs où on y trouve de la tristesse, de la brutalité mais aussi de la gentillesse et parfois des jeux et des rires.


Quatrième de couverture :
C'est moi qui ai eu l'idée de la liste.
Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure.
Est-ce qu'un jour on me pardonnera ?

C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu'au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...

Ce que j'en ai pensé :


Vendredi matin une tuerie a eu lieu à la cafeteria du lycée de Garvin. C’est une tragédie épouvantable, six morts et un nombre important de blessés. Valérie Leftman, 16 ans, a été la dernière victime du tueur, Nick Levil, avant qu’il ne retourne l’arme contre lui. La gendarmerie s’interroge : cette tuerie ne cache-t-elle pas un double suicide comme certains le prétendent, Valérie et Nick ? Valérie est-elle impliquée dans cette horreur ? Pour Valérie, Nick n’était pas qu’un étudiant parmi d’autres, mais son petit ami avec qui elle pouvait s’échapper du quotidien et se défouler en remplissant la liste de la haine. Cette liste regroupait ceux qui les méprisaient et c’est justement sur ces mêmes personnes que Nick a tiré. Comment faire face à tout cela en se sentant à la fois victime et coupable ?
C’est la rentrée, la dernière pour Valérie dans ce lycée. Aux yeux de tous elle a l’air d’être remise mais au fond d’elle-même elle est incapable de dire dans quel état elle se trouve, elle se sent triste parfois, ou soulagée, ou alors confuse et incomprise, mais très souvent elle est en colère. Le docteur l’a prévenue qu’elle allait affronter un certain nombre de dragons, mais Valérie va y arriver, elle n’a pas peur, même si ce n’est pas facile.

La lecture de ce roman m’a laissé un profond sentiment mêlé de tristesse et d’angoisse.
Valérie est un personnage qui m’a bouleversée, cette jeune fille est rongée par la culpabilité mais aussi le doute car elle se sent responsable. Elle vit un calvaire : elle se fait tirer dessus, elle perd quelqu’un qu’elle aime, son lycée, ses parents, ses amis tout ça lui semble foutu. Ses parents réagissent durement, son père ne peut lui pardonner : c’est bien elle qui a commencé cette liste de la haine, sa mère a oublié son rôle de protection, les regards des uns et des autres ne sont pas vraiment hostiles mais ils sont peu accueillants. Une situation très difficile à vivre et on se demande comment elle va arriver à s’en sortir.
Une histoire poignante, difficile et bien trop réaliste. C’est un appel à la tolérance et à la non-violence.

Une lecture à inscrire dans le challenge :





Quatrième de couverture :

«Le temps n’est rien… Il est des histoires qui traversent les siècles… »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

Ce que j'en ai pensé :

Cornélia, 19 ans, est sauvée in-extrémis par un passant lorsqu’elle tente de mettre fin à sa vie. Cette tentative de suicide l’a rendue très fragile, elle est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus angoissants. Quel est ce fichu agresseur aux pouvoirs surnaturels, n’est-il qu’un mauvais rêve où est-ce la réalité ? Des lettres apparaissent entre ses deux omoplates « Tu m’appartiens à jamais ». Le plus étonnant dans cette histoire ce sont ces marques qui sont blanchies par la cicatrisation et qui donnent l’impression de dater de plusieurs années. Cornélia se sent de plus en plus éprouvée tant physiquement que nerveusement, mais que se passait-il, bon sang, rien de tout cela n’était normal ! Et cet homme si inquiétant qui prétend l’avoir sauvée ? Son père refuse qu’elle fasse plus ample connaissance de son sauveur, Henri de Maltombes, qu’elle reste éloignée de son sinistre château.  Il est pourtant si charmant ce châtelain dans cette vie chimérique, si doux et si prévenant qu’elle sent, bien malgré elle, sa haine et sa répugnance à l’égard de cet homme diminuer peu à peu. A ses côtés des révélations bien étranges vont renaître.
Voilà une histoire qui sort de mes habituelles lectures et je dois avouer que je l’ai trouvée superbe. Une fois commencée je m’y suis plongée  corps et âme. Cette histoire oscille entre le présent et le passé sans qu’on se perde dans les deux époques.
Un récit dans un monde fantasmagorique où une jeune fille, très fragile, va découvrir son histoire. Hallucinations, manifestations irréelles, draps tâchés de sang, murs couverts d’inscriptions menaçantes, une montée en puissance de l’angoisse, mais  une lecture qui sait vous enfermer dans un autre monde et qui vous tient en haleine tout au long de l’histoire. Surprenant, angoissant, mystérieux et fascinant roman.
 Est-ce que le deuxième tome sera aussi prenant ?

Lecture inscrite dans le challenge :