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Editions Le Club
502 pages

Quatrième de couverture :

Amsterdam, 1669 : un teinturier spécialisé dans la couleur bleue assassine sauvagement sa famille. Le lendemain, le gardien de la prison est lui-même pris d’un accès de folie et massacre sa compagne. Quel secret se dissimule derrière ces meurtres ? Pourquoi un mystérieux tableau est-il lié à chacun d’eux ? C’est ce que devra découvrir le jeune Cornilius, élève de Rembrandt et amoureux de la fille de celui-ci. Pour dénouer les fils de cette sanglante histoire, le voilà entraîné vers une course rocambolesque, où les haines religieuses se mêlent au commerce illicite de la Compagnie des Indes, et où les tableaux des grands maîtres servent d’appâts aux amours tarifiés de luxe. Couleur rare et sacrée, le bleu serait-il l’incarnation du mal et du crime ?

Ce que j’en ai pensé :

Couleur du divin et plus tard du roi, le bleu est également associé au démoniaque, au diabolique. Dans ce roman le bleu est présage de malheur, le bleu qui provoque la démence chez ceux et celles qui regarde cette couleur au travers de tableaux. C’est l’élément qui prédomine dans l’intrigue policière qui se passe à Amsterdam au XVIIème siècle. Ce roman est en fait un policier avec un mélange de fantastique et de faits historiques assez invraisemblable. Un teinturier est pris de démence et assassine toute sa famille alors qu’un tableau est accroché aux murs depuis quelques jours dans sa maison. Après ce meurtre, Ossel, l’ami de Cornélius, a récupéré le tableau pour le mettre à l’abri, le soir même il tue sa compagne. Le tableau disparaît, Cornelius le soupçonne d’être lié à ces meurtres inexpliqués. Il fait le serment de réhabiliter la mémoire de son ami Ossel. Elève de Rembrandt, il sait que peintre n’utilise jamais le bleu pour ses tableaux, aussi pourquoi, à part le bleu,  « le tableau de la mort » se rapproche-t-il autant de l’art du maître ? Cornélius veut bien croire que l'esprit du peintre est plongé dans la confusion, que la mort de son fils lui a provisoirement ravi la mémoire, mais est-ce possible qu'il se soit compromis avec les gérardistes ?  Que cachent ces terribles meurtres ?  Des questions auxquelles  Cornélius veut apporter des réponses.

On suit dans cette énigme Cornélius dans des lieux curieux d’Amterdam, la maison du peintre Rembrandt où il habite, la prison Rasphuis où il est enfermé, les cavernes où il boit des bières, chez les marchands d’arts où il fait ses recherches, les galeries souterraines… C’est un curieux personnage très fouineur et qui a beaucoup de chance car à tout de bras il a des ennuis où est confronté à des situations plus ou moins dangereuses mais il s’en sort toujours en faisant une pirouette.
Ce n’est pas un mauvais livre mais malgré ce anti-héros qui se fait malmené tout au long du récit,t et les évènements incroyables qui se succèdent sans discontinuité,  je ne suis pas arrivée à prendre beaucoup de plaisir à sa lecture. Il est très long , on s’y perd un peu et j’ai eu un peu de mal à arriver au bout. 

Une lecture à inscrire dans le challenge :

 

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