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Mes passions

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Quelle leçon !

Quatrième de couverture :

Quel avenir a-t-on quand le passé vous échappe ?
Brillant professeur à Harvard, Alice Howland adore sa vie, qu'elle partage entre les cours, la recherche et sa famille. Peu de temps après son cinquantième anniversaire, elle s'étonne de ses trous de mémoire, de plus en plus fréquents. Sans doute est-ce le stress. Mais, un jour, Alice se perd dans son quartier en faisant du jogging, et décide de consulter un médecin. Le diagnostic est sans appel : elle est atteinte d'un Alzheimer précoce. A mesure que ses souvenirs s'effacent et que ses repères disparaissent, Alice doit apprendre à vivre au présent.

Ce que j'en ai pensé :

Quelle leçon ! Rarement un livre ne m'a autant bouleversée. Il me semble impossible qu'une personne lisant ce livre reste insensible.
Au fil des pages, nous suivons Alice, 50 ans, professeur à Harvard et mère de 3 enfants. De plus en plus, elle a des trous de mémoire. Au début elle met cela sur le compte de la fatigue et de la ménopause, mais très vite elle finit par s'inquiéter et consulte un neurologue. Le verdict est sans appel, elle a la maladie d'Alzheimer. Elle et sa famille vont entamer une descente dans l'enfer. Elle se perd dans son quartier, puis finit par se perdre dans sa maison, elle parle de sa fille comme d'une inconnue, elle ne peut plus lire, plus regarder un film, …

L'auteure, Lisa Genova est diplômée en neurosciences, elle nous apporte au travers de ce livre un témoignage très réel et éprouvant sur cette maladie et son évolution, une femme malade qui nous rend compte de ce qu'elle vit et de ce qu'elle ressent, mais également ce que peut subir son entourage. La souffrance morale de cette femme, ses émotions et ses sentiments m'ont plus d'une fois touchée au cœur jusqu'aux larmes. Il faut beaucoup d'amour et de tendresse pour affronter une telle épreuve et pouvoir accompagner ceux que cette maladie n'épargne pas. Un livre qui laisse une forte empreinte.

Quatrième de couverture
Parti à la recherche d'un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara. Tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés. Mais où et quand ? A Londres, il y a plus d'un siècle... Le quatrième roman de Marc Levy entraîne ses lecteurs de Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps."

La lettre qui débute le récit nous invite tout de suite à aller plus loin, à savoir ce qu'il y a derrière ces mots, en voici quelques extraits :

"Jonathan

T'appelles-tu toujours ainsi ? Je réalise aujourd'hui qu'il y a tant de choses que je ne savais pas et je repousse sans cesse les mesures de ce vide qui m'entoure depuis que tu es parti…

Je n'ai cessé de lire depuis le jour de ton départ, visité tant de lieux à ta recherche, à celle d'un moyen de comprendre, d'un quelconque savoir. Et plus les pages de la vie se tournaient, plus je réalisais que la connaissance s'éloignait de moi, comme dans ces cauchemars ou chaque pas en avant vous fait reculer d'autant.

J'ai arpenté les galeries sans fin des bibliothèques, les rues de cette ville qui fut la nôtre, celle où nous partagions presque tous nos souvenirs depuis l'enfance. [...]

Dis-lui, Jonathan, que j'étais ton ami, que tu étais mon frère, peut-être mieux encore puisque nous nous étions choisis, dis-lui que rien n'a jamais su nous séparer, même votre départ si soudain. [...]

Quelques lignes encore et tu replieras cette lettre, tu la rangeras silencieusement dans la poche de ta veste, tu croiseras ensuite tes mains dans ton dos et tu souriras, comme moi en t'écrivant ces derniers mots. Moi aussi, je souris, Jonathan, je n'ai jamais cessé de sourire. [...]"

Ce que j'en ai pensé :
C'est un livre superbe, un vrai régal. Doux et romantique à la fois autour de nos deux héros, mais également mystérieux : un tableau disparu ! Un peintre russe ! L'auteur a su mettre sur chaque sentiment et sur chaque émotion les mots assez forts pour nous faire ressentir au plus profond de nous-mêmes toute la beauté de cette romanesque histoire. Un récit où hier et aujourd'hui se confondent en un mélange homogène afin de nous raconter une histoire, mais une histoire si belle. Bravo à l'auteur, Marc Levy
Quatrième de couverture

Les héros ne sont pas toujours ceux qu'on croit.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme ordinaire se trouve enrôlé dans l'armée de l'ombre et devient résistant, se soumettant ainsi aux volontés de son père. Les circonstances guideront cet antihéros sur les chemins tortueux de l'action, entre le bruit des bottes et le silence, au coeur de missions périlleuses où il croisera l'amour de Mila dont le souvenir persistera au-delà de la guerre.

Ce que j'en ai pensé

Heureux comme dieu en France a pour toile de fond la seconde guerre mondiale et les réseaux de résistance. Un jeune homme bien tranquille plonge malgré lui dans les réseaux de la résistance.
Ce roman se lit bien du début jusqu'à la fin, même si on a du mal à croire à la réalité de cette histoire : J'ai été un peu étonnée par cet homme qui devient résistant sans le vouloir. Il semble traverser ses épreuves avec beaucoup de détachement subir un flot d'évènements qu'il n'a pas choisi : un premier meurtre exécuté sans grande émotion, une amitié avec des marins allemands qui ne demandent qu'à rentrer chez eux et pour finir un mariage qu'il n'a pas souhaité
Mais Marc Dugain nous fait ce récit dans un style fluide, qui nous attire pour ne plus nous lâcher jusqu'à la dernière page. La fin est magnifique, pleine de douceur et de tendre amitié.
Quatrième de couverture :


À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu’elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l’entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l’histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.

Ce que j'en ai pensé :


Une femme hérite de la maison de sa grand-mère, elle redécouvre au travers de la maison, pièce après pièce, son enfance et les souvenirs épars laissés par tous les membres de la famille et nous fait part de ses suppositions et des choses apprises en ouvrant les tiroirs secrets des uns et des autres.
Malgré un démarrage très lent, j'ai persisté dans la lecture de cet ouvrage que j'ai trouvé très descriptif, peut-être trop, beaucoup de personnages, mais aucun ne m'a vraiment marquée. Je n'ai pas porté grand intérêt à ce roman, je me suis même ennuyée un peu, néanmoins, je suis allée jusqu'au bout.
Quatrième de couverture

Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j’ai dans la bouche et sur les mains."

Ce que j'en ai pensé

J'ai lu bien d'autres livres qui relatent cette période si terrible, mais c'est le premier où je me suis sentie aussi proche des résistants. Jeannot et Claude, à peine sortis de l'enfance, ont rejoint la 35ème brigade de Toulouse pour lutter contre l'occupant et ses vils collaborateurs. On tremble à leur côté quand ils partent en mission avec leurs grenades et leur pistolet, quand ils fuient sur leur vélo pour s'échapper au plus vite, on sent la faim qui leur tiraille le ventre pendant leur détention mais aussi la grande fraternité qui est leur règle, on ressent toute leur humiliation dans leur emprisonnement et leur souffrance dans ce train fantôme qui les conduit vers une mort certaine. Ce livre me reviendra en mémoire et la mémoire de tous ces résistants qui se sont battus avec si peu de moyens mais avec toute leur hargne et leur foi pour sauver notre pays.
C'est pour moi un grand coup de cœur.
Marc Levy me semblait être un auteur trop médiatisé mais cette lecture me permet d'apporter un tout autre avis.

Un passage parmi tant d'autres "Tu vois c'est l'histoire d'un curé qui se prive de manger pour sauver un Arabe, d'un Arabe qui sauve un Juif en lui donnant encore raison de croire, d'un Juif qui tient l'Arabe au creux de ses bras, tandis qu'il va mourir, en attendant son tour ; tu vois, c'est l'histoire d'un monde des hommes avec ses moments de merveilles insoupçonnées..."


4ème de couverture
Tours et détours de la vilaine fille Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante en pleine adolescence, dans l'un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d'une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d'autre souci que les chagrins d'amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu'on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l'épouse d'un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D'une époque, d'un pays à l'autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher. Mario Vargas Llosa nous offre un cadeau inattendu : une superbe tragi-comédie où éros et thanatos finissent par dessiner une autre Carte de Tendre entre Lima, Paris, Londres et Madrid. Car Tours et détours de la vilaine fille est bien cela : la géographie moderne d'un amour fou.

Ce que j'en ai pensé

Mario Vargas Llosa décrit le parcours de cette vilaine fille à travers une révolution péruvienne, de Cuba à Saint-Germain-des-Prés, de l’Angleterre à l’Asie lointaine nous suivons cette "vilaine fille" aux multiples identités d'années en années. Cette jeune femme qui reste tout au long de l'histoire très jeune, joue le rôle d'une jeune garce, ambitieuse et prête à toutes les extravagances, elle est cependant affectueuse et sympathique, elle qui ne cesse de s'enfuir et qui fait souffrir notre héros. A chaque retrouvaille, le narrateur amoureux, retrouve l'héroïne dotée d'un nouveau mari ou amant, à chaque fois son cœur se brise un peu plus. Et puis c'est trop, il ne veut plus la voir, lui parler, mais un jour elle l'appelle, elle a besoin de lui. Et c'est dans l'ultime retour que notre héros découvrira le vrai nom et la véritable histoire de sa petite chilienne.
Un livre qui m'a donné un peu de mal au début, un peu trop léger. J'ai fait une pause. Mais ensuite je me suis laissée emportée par cette histoire riche en rebondissements, où des sentiments très forts sont décrits, un récit rythmé par les apparitions et les disparitions de la "Vilaine fille"


Le Prix Nobel de Littérature vient d'être décerné à Mario Vargas Llosa
Comments: (2)
Quatrième de couverture :

En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.

Ce que j'en ai pensé :

J'ai été attirée par la photo de la couverture "la main crochue d'une femme" qui au premier abord fait penser à un animal, peut-être aux serres d'un aigle, de plus, les élogieux commentaires m'ont donné l'envie de lire ce livre. L'histoire qui se cache derrière cette photo est une histoire terrible. Deux femmes prises chacune à leur manière dans un piège, avec Zara c'est une description de la noirceur et des affres de la prostitution, les difficultés de s'évader,  prendre la fuite et se cacher ? Et pour Aliide c'est un bouleversant témoignage sur l'occupation et la résistance en Estonie, la douleur et les tortures faites aux femmes, mais aussi sur la capacité de trahir les siens à son profit, la laideur de certains actes et leur répercussion. Le passé et le présent vont se confronter et tout cela gracieusement mélangé avec les traditions et les croyances d'une campagne estonienne, les senteurs des herbes médicinales, la fabrication du savon et les parfums des préparations de confitures qui embaument l'air.

Une très "belle" lecture qui laissera son empreinte.

Ce livre a obtenu le 9ème prix du Roman Fnac

Laurent DENIMAL/Opale


Quatrième de couverture :
« Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé :
-Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? » L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant.

Mon avis
Un court récit consacré à une période sombre de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale. Un jeune garçon découvre le passé héroïque de son père et de son oncle, anciens résistants, qui après avoir dynamité un transformateur électrique sont emprisonnés comme otages par les Allemands qui ignorent leur culpabilité…
D'une manière générale, j'aime les livres et les films qui traitent de la seconde guerre mondiale, et celui-ci rend hommage à ces héros de la résistance qui se sont battus dans l'ombre, mais il nous montre également que certains soldats allemands savaient garder leur dignité et leur humanité. Un récit très court, bien écrit, qui se lit vite.

Présentation de l'éditeur

Madeline, rédactrice en chef du journal de Stillwater, n'avait que 16 ans lorsque son père, le respectable révérend Barker, a mystérieusement disparu de la petite ville. Vingt ans ont passé depuis, et tout le monde, y compris sa belle-mère et son demi-frère, lui conseille d'oublier ces douloureux souvenirs. Mais un hasard vient bouleverser leur existence et raviver le drame : la voiture de Barker est retrouvée au fond d'une carrière abandonnée. Contre l'avis de tous, Madeline engage Hunter Solozano, un détective privé, pour l'aider à remonter cette piste. Mais de sulfureux indices sont retrouvés dans la voiture de Barker, qui laissent Madeline perplexe. Et sa propre famille, au lieu de lui venir en aide, se mure dans le silence et cherche à la détourner de son enquête. Comme si tous étaient complices d'un passé trouble, soigneusement caché à Madeline ces vingt dernières années. Comme si le démon qui s'était emparé de la ville vingt ans plus tôt était sur le point de refaire surface...

Mon avis

Oublie toute cette histoire, c'est le conseil que donne sa famille à la jolie Madeline.
Mais malgré les mises en gardes alarmistes celle-ci est bien décidée à faire tout son possible pour savoir ce qui est arrivé à son père disparu il y a vingt ans. Elle engage Hunter Solozano le jeune et beau détective, dont elle va entre parenthèses tomber amoureuse, pour élucider cette affaire.
Très vite, nous lecteur, nous savons que le soi-disant "très respectable" révérend Barker n'est en vérité qu'un monstre, et c'est à cette réalité qu'Hunter Solozano devra confronter sa cliente, une Madeline qui nous semble bien naïve, malgré les soupçons qui pèsent de plus en plus sur ce père "irréprochable".
Le déroulement de l'histoire est bien mené et bien écrit, mais les passages concernant les exactions du révérend sont particulièrement révoltants et dépassent l'entendement tant par leur cruauté, que l'horreur et le vice. L'auteur dévoile presque tout depuis le début, des viols des unes aux suicides des autres. Un livre difficile à lire que j'ai eu beaucoup de mal à finir, certains passages vous laissent trop de sentiments d'aversion et de répulsion. L'histoire sentimentale entre les deux personnages principaux a bien du mal à adoucir la noirceur du contexte. J'ai terminé malgré tout cette lecture car je voulais en connaître les aboutissements, savoir si quelqu'un serait puni d'avoir fait cesser les agissements coupables de l'ancien pasteur de Strillwater.

Merci à Babelio et aux Editions Arlequin pour ce partenariat

4ème de couverture

Ils sont frère et sœurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu’on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu’elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds ; ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d’avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d’amour torrides à ses Barbie. Ils n’ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. A cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L’une n’est pas très sympathique, l’autre est irresponsable, et… Ah, oui ! ces deux personnes se détestent."

Ce que j'en ai pensé :

Quelle belle leçon de vie. Des sujets vraiment tristes : suicide, mort, maladie, orphelins, violence conjugale… mais traités par l'auteure avec humour et légèreté tout en conservant la gravité des situations. Beaucoup de commentaires sont parus, tous unanimes et élogieux auxquels j'adhère, c'est vraiment un très bon livre qui nous interpelle sur nombre de sujets : la famille, la maladie, la différence. Un récit qui redonne le sourire.
4ème de couverture

De sa famille Vincent ne sait rien, ou presque. Aussi, à la mort de sa femme et de son fils, se tourne-t-il vers ses racines, ses origines - vers le passé, faute d'avenir...Malgré la réprobation tacite de son père, Vincent se jette donc à la recherche de cette grand-mère, Valentine, disparue en juin 1944, sans laisser de trace. Se pourrait-il que ce soit cette vieille dame, au nom inconnu, internée depuis cinquante ans dans un asile charentais ? "Ces salauds nous trouveront pas", se borne-t-elle à répéter. Mais la boîte de la mémoire ne tarde pas à s'entrouvrir. Et les souvenirs, heureux, malheureux, affluent : c'était en mai 1936. Il était une fois deux soeurs... Une famille, la guerre. Des cendres et des braises. Car rien n'est éteint...

Mon avis sur ce livre
Quand la vie vous frappe de plein fouet et qu'elle laisse un grand vide en vous il faut se reconstruire pour ne pas sombrer. Vincent, anéanti, après le décès de son épouse et de son fils décide de partir à la recherche de ses racines. Les retrouvailles avec sa grand-mère lui font découvrir tout un univers de campagne dans le limousin, fait d'odeurs de pain tout juste sorti du fournil, de poissons pêchés dans la rivière, de bonté et de bienveillance, de fraternité, de sens de la famille. Vincent s'immerge dans son histoire, une famille sans histoire avant et pendant la seconde guerre mondiale. Une histoire racontée par tous les protagonistes du livre qui nous parlent jour après jour. De la mère heureuse à celle qui pleure en attendant le retour de ses enfants, du père qui transmet son savoir et qui un jour est bien seul pour pétrir son pain, du fils meurtri par la guerre, des amoureux qui fondent une famille, de la jeune fille repoussée par celui qu'elle aime, celle qui rentre dans la résistance alors que cet autre veut faire partie de la gestapo, ils sont tous là; il y a ceux qui nous touchent par leur tendresse, leurs chagrins, leurs douleurs, leurs joies, leurs peines, leurs amours, leurs amitiés, et ceux qui nous nous heurtent avec leurs méchanceté, leurs trahisons et leur lâcheté, et tout cela avec beaucoup de détails et de descriptions . Cette histoire est pleine de beauté, d'amour et de jalousie, mais aussi de laideur, d'horreurs et de trahisons.
Je ne peux pas terminer ce roman sans être bouleversée, une leçon d'humanité qui rappelle au devoir de mémoire. Une histoire sur une période historique qui vous amène à vous poser des questions "comment aurais-je réagi à cette époque ? Où trouver le courage et la force pour combattre, se protéger et protéger les autres ? Comment affronter la vie dans une telle tourmente ? A qui faire confiance, de qui se méfier ?
Un livre qui montre combien les liens de famille peuvent être très forts. Un livre que je ne suis pas prête d'oublier.

Film avec Jean Reno, Melanie Laurent, Gag Elmaleh
Année de sortie : 2010

Synopsis :
1942.Joseph a onze ans.Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine ...Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs (comme lui), leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin du 16 juillet 1942, où leur fragile bonheur bascule...Du Vélodrome d'Hiver, où 13000 juifs raflés sont entassés, au camp de Beaune la Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, "la Rafle" suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Toutes les personnes du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

Un film qui m'a bouleversée :

Un film qui, comme tous les films sur la 2ème guerre mondiale, fait passer le message "n'oubliez pas et plus jamais ça", parce que c'est important de ne pas oublier, de ne pas ignorer, même si il est difficile de comprendre comment on peut laisser faire cela.
Ce film qui relate dans sa plus atroce cruauté cette rafle des juifs, tous ces gens, enfants, femmes, hommes, jeunes ou âgés, traînés jusqu'au Vel d'Hiv, nous fait pleurer, pleurer parce que tout cela est injuste, ignoble et cruel. C'est aussi un film qui ne minimise pas la responsabilité de la France, car cette opération est menée par la police française sur ordre des autorités de Vichy qui a conduit plus de 13000 juifs vers les camps d'extermination. J'ai été touchée par la confiance qui règne dans ces familles "nous sommes trop nombreux, ils ne peuvent pas nous faire de mal". Emue d'y rencontrer certains protagonistes, comme la jeune infirmière qui fait tout ce qu'elle peut pour adoucir le quotidien de ces êtres humains avant leur grand départ vers leur destin,  émue de savoir que certains ont pu être cachés et ne pas être pris dans cette rafle certainement aidés dans leur fuite par des français.
Vraiment un très beau film