Advertise Here

Mes passions

- Another Blogger Blog's


Quatrième de couverture :
Alfred Vigneux n'a jamais oublié Charlotte et lorsque, à l'occasion de la réfection de son immeuble, il exhume de la cave les documents paternels, son passé lui revient de plein fouet. Le vieillard solitaire, à l'existence jusqu'ici monotone et recluse, décide alors de réécrire l'histoire à sa façon. Adèle, son mari et leur jeune fils, Léo, se voient ainsi proposer un étrange échange : la jouissance d'un appartement dont le vieil homme est propriétaire contre sa présence à dîner, chaque soir. La famille, qui vit pauvrement, accepte et emménage dans l'immeuble. Très vite, cependant, le jeune Léo comprend qu'ils n'ont pas été choisis au hasard.

Ce que j'en ai pensé :

Léo et Adèle, sa mère, se sentent un peu intimidés par ce nouvel endroit, dépassés mais heureux. Ils ont quitté leur minuscule logement pour emménager dans cet appartement, un cinq pièces, où pour la première fois Léo peut avoir SA chambre.
Afred Vigneux, ce vieil homme, sans famille, sans amis et qui souffre d’une grande solitude a proposé à Adèle d’échanger l’appartement contre les dîners avec eux le soir.
Léo et Beer, son père, se posent bien des questions : que leur veut cet homme ? Quelque chose ne tourne pas rond, pour quelle raison les a-t-il choisis eux et pas les pauvres d’à côté ou les miteux d’en face ? Adèle reste sourde à leurs questions.
Quand à Alfred, seul dans son appartement, il sait que la mort approche à grand pas, il n’a pas peur de mourir, pas avant qu’il ait fini ce qu’il a entamé.


Ce livre se lit comme une courte pièce. Un vrai mélodrame se déroule sous nos yeux. Alfred a découvert dans un vieux carton des papiers laissés par son père, il découvre ce qu’il n’a pas vu alors qu’il avait treize ans, dorloté et protégé par sa mère, lors de ces années 1940. Son père avait fait sa demande pour être Administrateur provisoire et avait supervisé la vente de vingt-trois immeubles juifs à des acheteurs aryens. Dans un de ces appartements vivaient Charlotte Wiedsenberg, son mari Simon et leur petit garçon d’à peine trois ans.
Que de mélancolie, que d’émotions se dégagent de ces quelques pages. On sent la fatigue de ce vieil homme, on le voit monter difficilement ces quelques marches, épuisé, pour regagner son logement, on voit bien que pour lui les heures se succèdent avec une extrême lenteur, cependant on sent sa détermination à aller jusqu’au bout de ce qu’il a entrepris. On découvre aussi que Paris, pendant la seconde guerre mondiale, abritait des camps de travail dans lesquels souffraient des juifs.
Une très courte lecture à laquelle on ne peut rester insensible.

Une belle lecture à inscrire dans le challenge :

2 commentaires:

Géraldine a dit…

Et bien pourquoi pas, le pitch est en tous cas intriguant....

Bouchon a dit…

C'est bien vrai, il a l'air très intéressant, sur un sujet qui me touche... Hop, dans la WishList !