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Editions 10/18
315 pages
Ce que j'en ai pensé :
27 Mars 1892, huit heures du matin, une explosion secoue le quartier de la rue de Clichy. Un homme assit à sa table se réclame avoir une mission divine qu'il doit accomplir. Huit jours plus tard, on assassine en Ecosse une vieille femme, Lady Pebble, tandis qu'à Paris on cambriole l'appartement de Kenji Mori. Lors de ce cambriolage, les voleurs n'ont emporté qu'une coupe exotique sans grande valeur. Se peut-il que ce cambriolage soit lié de quelque manière à l'assassinat perpétré en Ecosse ? Victor, le fils adoptif et associé de Kenji se soumet aussitôt à l'invite du mystère. Mais par quel bout saisir cette étrange histoire ?

Les rapports entre ces trois actes nous sont dévoilés tout au long du récit. Le principal protagoniste de cette histoire est Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères. Aidé de Joseph Pignot son commis à la librairie Elzevir, il nous entraîne dans le Paris trépidant et populaire de la fin du XIX siècle pour se lancer dans une enquête afin de retrouver la trace d'une coupe volée qui passe de mains en mains, son instinct lui soufflant que cette coupe valait un sort funeste à ceux qui avaient le malheur de croiser son chemin. Les pistes s'entrelacent et les faits s'imbriquent les uns dans les autres. A travers les pages nous parcourons les quartiers bourgeois et les quartiers bien plus populaires notamment les quartiers des chiffonniers avec leurs constructions sordides, des brocanteurs et celui des Enfants-Rouges, nous croisons la bourgeoisie et les miséreux, les fiacres et les premières automobiles. Nous y faisons la connaissance de personnages typiques et hauts en couleur avec leurs expressions argotiques du Paris de l'époque. Je n'avais jamais lu d'ouvrage de Claude Izner (pseudonyme de deux femmes écrivains, deux sœurs bouquinistes sur les bords de Seine qui écrivent à quatre mains), j'ai été enchantée par cette lecture, friande de vieilles histoires j'en ai aimé l'époque, les personnages et l'intrigue. Cette enquête policière permet de nous faire découvrir une période de l'histoire de Paris que j'aime beaucoup, les descriptions des rues, et des quartiers sont très vivantes et réelles et les scènes avec le parler de l'époque font authentiques. Les dialogues, surtout celui entre Joseph et sa mère, sont remplis d'humour. Il y a des personnages vraiment très drôles, notamment le vieux Monsieur de Vigneules qui m'a fait bien souvent sourire. Le vocabulaire est très agréable, la lecture est limpide et claire, on a vraiment beaucoup de mal à l'interrompre pour faire autre chose. J''ai depuis appris que cette histoire faisait partie d'une série historique policière racontant les enquêtes de Victor Legris. Je ne manquerai pas de les retrouver pour y découvrir d'autres quartiers de Paris et de nouvelles énigmes car je suis ravie de ma découverte. Je ne peux que vous conseiller d'en faire de même si cela n'est pas déjà fait.

Quatrième de couverture
En ce jour d'avril 1892, à Paris, toute l'équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L'appartement de Kenji Mori, l'associé et père adoptif de Victor Legris, vient d'être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n'ont emporté qu'une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises... Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l'arrestation d'un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges.
J'inscris cette lecture dans le challenge :

1 commentaires:

Mélusine a dit…

J'ai lu "Mystère rue des Saint Père" de la même série qui m'a beaucoup plu, Victor Legris est très attachant!