Quatrième de couverture :
« Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé :
-Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? » L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant.
Mon avis
Un court récit consacré à une période sombre de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale. Un jeune garçon découvre le passé héroïque de son père et de son oncle, anciens résistants, qui après avoir dynamité un transformateur électrique sont emprisonnés comme otages par les Allemands qui ignorent leur culpabilité…
D'une manière générale, j'aime les livres et les films qui traitent de la seconde guerre mondiale, et celui-ci rend hommage à ces héros de la résistance qui se sont battus dans l'ombre, mais il nous montre également que certains soldats allemands savaient garder leur dignité et leur humanité. Un récit très court, bien écrit, qui se lit vite.
2 commentaires:
j'ai été moins optimiste que toi pour cette lecture !
Coucou Christine
Merci pour ce commentaire et pour tes messages.
Si tu aimes les livres sur la Résistance, je te conseille "Les enfants de la Liberté" de Marc Lévy (il retrace la jeunesse de son père Raymond (dit Jeannot) qui s'engage dans le maquis avec son pett frère Claude).
En ce qui concerne René Barral, j'ai lu et adoré tous ses romans. J'en ai déjà commenté deux sur mon blog, et je vais mettre le compte-rendu des autres.
Je te souhaite un bon dimanche et de bonnes lectures.
A bientôt
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