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Mes passions

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Quatrième de couverture :

1941, île de Wight. La guerre ravage l'Europe et Alex Beaumont fête son diplôme de médecin. Alors que tout le disposait à une brillante carrière, il est contacté par le département des services secrets spécialisé dans la désinformation.
Les alliés s'intéressent à la grippe internationale qui, en 1918, fit plus de morts que la Première Guerre mondiale. Une rumeur circule : l'épidémie aurait été une arme biologique fabriquée par les Allemands, dont ils posséderaient encore des souches.
L'opération Influenza est lancée : aux côtés d'une des premières femmes pilotes de la RAF, Alex traque, de Londres à Shangai, une vérité qui pourrait sceller le sort du conflit mondial.

Ce que j'en ai pensé :

Fils d’un célèbre médecin disparu, Alex célèbre son diplôme de médecine sur l’île de Wight, où il aime partager ses soirées avec ses amies, accompagné de la douce et raisonnable Kathlenn, à fêter leurs victoires, à mordre la vie à pleines dents. Il croyait que son existence se déroulerait ainsi. Et puis, Isaure est arrivée et, avec elle, l’organisation des services secrets. Ils ont besoin de lui pour enquêter sur le virus de la grippe espagnole qui a disséminé Canton en 1918. Ce virus n’était-il pas utilisé comme une arme bactériologique au cours de la première guerre mondiale par les Allemands ? Il faut qu’il trouve les preuves pour cette épidémie qui a fait périr 50 millions de personnes, et Isaure, première femme pilote de la RAF, sera sa coéquipière pour cette mission.

Très vite, leurs recherches les orientent vers la Chine. Sous le couvert d’un jeune couple, ils partent pour Shangai en tant que négociant de la Fine champagne et de vins de grands crus. Ils sont rejoints par Orson, agent secret lui aussi, ex petit ami d'Isaure. Ils vont être confrontés à l’inacceptable, peu à peu le puzzle prend forme mais il manque encore des pièces pour prouver que les japonais cherchent eux-aussi à mettre au point une arme bactériologique. Les nippons ont tout pour mettre en œuvre cette arme : des milliers de savants, des gigantesques installations et des centaines d’humains qu’ils prennent dans les prisonniers. A une centaine de kilomètres de Shangai, Shiro Ashai, un médecin qui a su convaincre le gouvernement que seule une arme biologique pourrait concrétiser la domination du Japon en Asie, a fait construire une forteresse entourée de quatre-vingts bâtiments, une usine de la mort. Dans cette structure, les êtres humains sont considérés comme des cobayes et y sont traités comme des animaux par Shiro Ashai et ses "collaborateurs" pour arriver à leurs fins. Ils sont de plus en plus convaincus que les Japonais préparent une attaque d’envergure et Shangai est la cible de choix, puis le 7 décembre 1941, c’est l’attaque sur Pearl Harbor et Shangai : il faut donc s’enfuir.
J’ai découvert Eric Marchal avec Le Soleil sous la Soie, et je n’avais qu’une envie : lire son premier roman, devenant ainsi une inconditionnelle de cet auteur. Quel écrivain !
Influenza est un thriller historique qui vous tient en haleine de la première à la dernière page. Une véritable histoire riche en faits historiques, qui nous emporte et que l’on n’a pas envie d’interrompre. L’auteur nous révèle une image saisissante d’une prospérité qui cache la réalité des quartiers périphériques de Shangai, faite de misères et d’insécurité. Il nous décrit les gens qui souffrent, les sans-abris, la tristesse et la désespérance, le sang et les larmes. Son roman fourmille d’espions, de guerres, de virus, de folies des hommes, de lâchetés, de bassesses, d’injustices, de drogue, de prostitution... tout est présent dans cette étonnante histoire. Quel fut mon étonnement quand il nous décrit le Wilhelmgeschutze, une arme puissante, profonde et vicieuse qui créé des explosions comme aucun bombardement ne pourrait en faire, et quel cauchemar quand il nous fait pénètrer dans les laboratoires où se font les recherches !
Un peu de romantisme : j’ai aimé le voyage des deux héros dans l’Île de la Tortue, où ils découvrent, comme moi en tant que lectrice, la très belle histoire de Liu et Xu, liés au temple du  bonheur universel « Guanglu Si » avec ses six milles marches taillées par amour.
Je n’ai qu’une hâte, lire la deuxième partie de ce beau roman.

 "Shangai est une  ville fascinante mais désespérante. Elle est comme une femme trop belle que tout le monde courtise et qui finit par se suicider, noyée dans l’alcool et des rêves inaccessibles. Agressions, vols et rackets sont devenus monnaie courante dans certains quartiers de la ville, drogue et prostitution mais aussi."

Cette lecture s'inscrit dans le challenge :


1 commentaires:

ClaireM a dit…

je viens de lire le commentaire que tu as laissé sur le tome 2, commentaire qui m'a intrigué. Je dois avouer que ton commentaire sur le tome 1 m'a convaincu, ce livre va aller rejoindre la pile des livres à trouver !