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Mes passions

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Quatrième de couverture :


Après une enfance passée dans un village riant du Hampshire, Margaret Hale, fille de pasteur, s'installe dans une ville du Nord. Témoin des luttes entre ouvriers et patrons, sa conscience sociale s'éveille. John Thornton, propriétaire d'une filature, incarne tout ce qu'elle déteste: l'industrie, l'argent et l'ambition. Malgré une hostilité affichée, John tombera sous son charme.


Ce que j'en ai pensé :

Après avoir vécu quelques années confortables à Londres chez la sœur de sa mère avec l’agréable compagnie de sa cousine Edith, Margaret Hale regagne le presbytère où vivent ses parents dans un petit village du Sud de l’Angleterre, Helstone. Peu après son retour, son père lui annonce qu’il va quitter son rôle de pasteur et qu’ils vont s’installer dans une ville du Nord, Milton. Un nouveau style de vie auquel elle va devoir s’accommoder en découvrant cette ville industrielle. Une série d’épreuves l’attend dans cette nouvelle vie. Elle va être confrontée à ces ouvriers qui peinent pour gagner leur vie, elle va apprendre ce que sont les grèves, les syndicats, le patronat et la lutte des classes.  Elle  va se lier d’amitié avec Bessy, une jeune ouvrière très gravement malade à cause de son travail et fille de Nicholas Higgins, un syndicaliste. Malgré elle, elle va faire la conquête de John Thornton, directeur d’une manufacture qui prend des cours avec son père, au premier abord elle n’éprouve que mépris pour cet homme sombre et intolérant et leur relation est fortement entravée par leur orgueil et leurs préjugés sur lesquels ils restent campés l'un et l'autre.
Nord et Sud est un gros roman riche et dense qui nous raconte la vie d'une jeune femme de bonne famille qui va se heurter et apprendre à vivre avec la pauvreté. Elle va être confrontée à un monde industriel auquel elle n’était pas habituée et dont les règles lui sont méconnues. Margaret est un personnage très attachant, c’est une femme droite, qui se remet sans cesse en question, qui est toujours prête à aider son prochain. La critique sociale, la peinture du monde industriel avec ses conditions de travail est passionnante, la bourgeoisie, l’argent, la joie, l’insouciance,  la misère, l’ignorance, la maladie et la mort tout y est. La confrontation entre le patronat et les ouvriers est un moment clé de ce roman, John et Nicholas y campent des hommes droits et justes, humains et sincères.
Tout cela Elizabeth Gaskell en parle avec un style très agréable, où l’humour est présent. L’histoire d’amour qui unit Margaret et John se mêle aux scènes de vie familiale tant ouvrière que bourgeoise. Deux mondes à travers les deux personnages principaux sont confrontés dans leurs manières de vivre et de penser pour nous offrir de vrais moments de bonheur, un roman qui est tout simplement splendide.
Avec Nord et Sud je découvre Elizabeth Gaskell, je ne vais pas manquer de partir à la recherche d'un autre de ses ouvrages.







6 commentaires:

Anne Sophie a dit…

bon bah faudrait peut etre que je le lise moi...

Anonyme a dit…

il me tente aussi celui-ci

Clara et les mots a dit…

je l'ai adoré !

Anne a dit…

Il faut absolument que je le fasse remonter dans la PAL !

cheyennr a dit…

cheyenne a dit :
j'ai acheté le dvd sur amazon par curiosité, sans connaître l'auteur ni lu aucun de ses écrits, j'ai beaucoup aimé les rapports des deux personnages, Margaret et Jhon qui sont dans la même ambiguité amoureuse, que Darcy et Mademoiselle Bennet dans le roman de Jane Austen "Orgueil et préjugés" Mais le reste, ce mode ouvrier, cette misère, la filature et sa poussière de coton, est remarquablement décrit et filmé, un grand moment du film, La grève, Margaret recevant une pierre en pleine tête lors d'une émeute à cause de l'arrivée d'ouvriers Irlandais qui ne connaissent rien dans la filature, et qui doivent remplacer les grévistes, la mort de son amie, celles de ses parents, et l'ambiguité remise à nouveau dans le retour de son frère revenu pour le décès de sa mère donne du piment à l'histoire. Il faut parler de cette Mademoiselle Thornton, soeur frivole et dépensière et de sa mère sévère, endurcie par les épreuves, et ce refus de Jhon Thornton de boursicoter par crainte de perdre tout son avoir qui amenera la faillite de la filature, tout cela donne une belle histoire,un très bon roman ,une bonne série Anglaise, à découvrir à tout prix, et un livre à lire sans faute.

cheyenne a dit…

j'ai acheté le dvd sur amazon par curiosité, sans connaître l'auteur ni lu aucun de ses écrits, j'ai beaucoup aimé les rapports des deux personnages, Margaret et Jhon qui sont dans la même ambiguité amoureuse, que Darcy et Mademoiselle Bennet dans le roman de Jane Austen "Orgueil et préjugés" Mais le reste, ce mode ouvrier, cette misère, la filature et sa poussière de coton, est remarquablement décrit et filmé, un grand moment du film, La grève, Margaret recevant une pierre en pleine tête lors d'une émeute à cause de l'arrivée d'ouvriers Irlandais qui ne connaissent rien dans la filature, et qui doivent remplacer les grévistes, la mort de son amie, celles de ses parents, et l'ambiguité remise à nouveau dans le retour de son frère revenu pour le décès de sa mère donne du piment à l'histoire. Il faut parler de cette Mademoiselle Thornton, soeur frivole et dépensière et de sa mère sévère, endurcie par les épreuves, et ce refus de Jhon Thornton de boursicoter par crainte de perdre tout son avoir qui amenera la faillite de la filature, tout cela donne une belle histoire,un très bon roman ,une bonne série Anglaise, à découvrir à tout prix, et un livre à lire sans faute.